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3,9

sur 724 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai enfin terminé L'homme qui mit fin à l'histoire.

Pour commencer, j'ai du mal à faire correspondre le titre avec ce que j'ai lu. En effet, je pensais à un quelconque rebondissement qui le justifierait, mais je suis peut-être passée à côté, à moins qu'il ne soit fait référence aux pans de passé qui s'effacent dès lors qu'ils sont observés par un "voyageur".

Le point positif de ce "roman", on va dire documentaire, n'est-ce pas, parce que ce n'est pas un roman, est que j'ai découvert des événements dont je n'avais absolument pas connaissance.

Le livre se présente donc sous forme de documentaire, entre interviews et témoignages, et j'ai avancé dans la nébulosité la plus complète jusqu'à presque la moitié du "récit", entre ce que je ne comprenais pas et ce qui ne m'intéressait pas vraiment. La physique et moi, on n'est pas potes.

Puis, un sursaut et la lumière fut : par un système de connexion de neurones trop complexes pour que je puisse en expliquer la cause, quelques lueurs de compréhension sont parvenues jusqu'à moi... trop fugaces pour que ça dure et l'auteur m'a vite à nouveau perdue, ou inversement.

Je ne sais que dire sur ce récit, sinon qu'il est à la fois génial et pas fait pour moi.

Je voulais le relire, en espérant qu'à la lumière de ma première lecture complète, la première moitié serait plus compréhensible, mais j'ai eu tellement de mal avec le dernier tiers que je n'en ai pas le courage.

Le texte est trop saccadé, je n'ai éprouvé aucune empathie ou presque, alors que les faits étaient plus qu'horribles, mais la narration est tellement froide et distante que pour arriver à s'immerger, du moins moi, c'était mission impossible.

Voilà, je suis désolée et je vous invite à lire les retours des lecteurs et lectrices qui l'ont compris et aimé. Je ne devrais même pas poster ce non-retour.
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Livre lu en format numérique.

Livre découvert lors de sa parution en numérique. le résumé et la couverture m'ont beaucoup intrigué. Par contre, l'écriture sous forme de documentaire m'a beaucoup dérouté. Sachant que le livre était court, j'en ai continué la lecture.

Le sujet traité est très intéressant mais quelque peu survolé, différents personnages prennent la parole pour nous en parler et principalement le Pr Wei et son épouse. Cela m'a néanmoins donné envie d'en savoir plus sur cette période de l'Histoire. Tout comme dans « État d'urgence » qui nous parlait d'eugénisme à la fin du livre, cette période méconnue entre le Japon et la Chine fait se poser pas mal de questions sur les pays en guerre et sur les exactions commises pour le bien de la paix... À se demander si ces gens arrivent ensuite à vivre avec leurs consciences ou s'ils ont effacé leurs mémoires comme un disque dur... L'histoire racontée dans ce livre est vraiment trop courte mais pour le bien de la science et de la médecine, certains sont vraiment prêts à tout. Ce qui me révolte le plus, c'est que les gouvernements n'ont jamais voulu reconnaître l'exactitude de ces faits pour le bien des victimes, car il fallait conserver la paix, jusqu'en 2002... L'espèce humaine est peut-être intelligente mais on peut se demander parfois à quoi ça sert, vu que tout ce qu'elle sait faire, c'est prendre le pouvoir par la force et les génocides de toutes sortes (eugénismes, chasse aux sorcières, Holocauste...).

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une bonne découverte pour la part historique mais pas pour la forme de documentaire. Pour ceux qui souhaitent approfondir leur vision de l'Histoire, je vous conseille de lire ce petit roman très intéressant, sinon il vaudrait mieux passer votre chemin, il est assez dérangeant dans son style. Pour ma part, j'ai « Ménagerie de papier » du même auteur que je lirais bientôt pour voir si son style se modifie.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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L'homme qui mit fin à l'histoire est le troisième récit que je lis dans la collection "Une heure lumière" de chez le Bélial'.
C'est aussi celui que j'ai le moins aimé, pas à cause du sujet, du scénario, des personnages ou autres, mais par la forme atypique qu'à le roman en lui même, je m'explique en quelques mots là dessus, c'est une fiction mais contée sous forme de "documentaire", cela donne une impression d'être un essai, de plus cela rend le reste très froid, aucune empathie envers les personnages, événements presque occultés par cette manière farfelue d'avoir posé ce texte. Cela m'a compliqué la compréhension au début et c'est la raison qui fait perdre des points sur ma note finale.

Passons au positif, le thème du voyage vers le passé est abordé ici de manière originale, de part le but de ces voyages. Ils servent à aller chercher des preuves de crime de guerre dans des camps d'expérimentations et de tortures sur les humains pendant la guerre.
Une fois un voyage effectué, le moment spécifique visité disparaît à jamais.

On retrouve ici un petit roman très glauque, violent et froid, alors le sujet avait beau m'intéresser, je suis au final déçu.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Je suis assez bluffée par la diversité des récits de Ken Liu, particulièrement frappante quand on « saute » d'une lecture à l'autre au gré de ses recueils de nouvelles.
L'homme qui mit fin à l'histoire est un court roman de tout juste un peu plus de 100 pages. L'action a lieu dans un temps que l'on devine légèrement futur, mais qui pourrait quasiment être contemporain dans lequel les avancées scientifiques permettent dorénavant de voyager dans le passé, mais ces voyages effacent l'instant visité. Ce sont les scientifiques propriétaires du procédé qui détiennent le choix des personnes pouvant faire ces voyages ainsi que du lieu et de la période visités : ils choisissent une sombre période de la seconde guerre mondiale –version sino-japonaise- comme destination : l'expérimentation sur des humains n'était malheureusement pas l'apanage de tortionnaires européens, les asiatiques se révélant tout aussi imaginatifs dans l'atrocité.
La structure, originale, sous forme d'un documentaire comprenant plusieurs reportages, chacun d'entre eux mettant en avant différentes parties prenantes, permet d'aborder le sujet sous plusieurs prismes : les récits des voyageurs, les séquences sur les réactions engendrées par ces voyages, la pertinence des choix des scientifiques, notamment dans la sélection des voyageurs, et finalement tous les enjeux politiques d'une invention au potentiel non maîtrisé –à qui appartient le passé ? Aux descendants des victimes ? Au pays martyr ? Quelles limites s'imposer s'il y a un risque de déséquilibrer les alliances politiques fragiles ? … Vaste questionnement, loin d'être inintéressant. Ici, je ne sais si la faute à un récit un peu court, la réflexion m'a semblée un peu inaboutie et très orientée scenario plutôt que roman.
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La preuve que rien n'est écrit et que rien n'est jamais gagné… Voilà un court roman (une longue nouvelle ?) qui est encensé de partout et moi, je viens de passer royalement à côté.

Pourtant, le postulat de départ avait tout pour me plaire : Evan, un historien, et Akemi, une physicienne (en couple), inventent un scanner quantique qui permet à un témoin de revivre un moment du passé du monde comme s'il y était lui-même. Limite : un moment revécu devient inaccessible à toute observation ultérieure (problème de la mesure en physique quantique).

Attention, je ne suis pas passée à côté de tout non plus !

Je me suis instruite sur l'Auschwitz asiatique (ne me demandez pas s'il est pire ou moins pire que celui des Allemands, à ce niveau là, on ne compare pas), cette Unité 731 dont je ne connaissais même pas l'existence, vu qu'on ne m'en avait jamais parlé et que, malgré mes nombreux livres lus sur la Seconde Guerre Mondiale, je n'en avais pas connaissance du tout.

Oui, je suis tombée de haut, j'ai eu froid dans le dos, pourtant, l'auteur nous livre un compte-rendu de certaines des horreurs qui s'y sont passé avec un ton froid, clinique et j'ai trouvé ça dommage, j'aurais aimé ressentir plus d'émotions.

Le problème des dilemmes qui se présentent face à cette possibilité de retourner voir l'Histoire, seul, et puis qu'après plus personne ne puisse y avoir accès est bien traité, on sent les tiraillements, les discussions, les problèmes de consciences des uns et des autres, la question de quelle personne envoyer, les silences du Japon qui ne veut pas que l'on fouille dans ses placards obscurs et peu reluisants, tout cela est bien traité.

Et moi, je suis passée à côté. Ce petit roman de SF ne devait pas être fait pour moi.

À vous de le tester pour voir si vous serez dans la majorité qui l'a apprécié ou si comme moi, l'écriture sous forme de documentaire vous déroutera, ainsi que la froideur de l'écriture.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          2017
Ce roman de sf ne m'a pas convaincu par ce genre d'écriture sous forme d'interview, ni par son contenu et je préfère abréger mon commentaire par: "ce n'est pas ma tasse de thé", je passe à d'autres lectures.
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l'histoire.
oui mais face la politique, le temps qui passe, le négationnisme, etc ?

j'ai pas de longue critique à faire de ce livre, pour plusieurs raison, la première étant que j'ai du mal a savoir quoi penser de sa forme, j'ai pas réellement accroché à l'aspect très scientifique (mais nécessaire pour le livre) et j'ai déjà eu du mal a rentrer dans la petite centaine de pages qui compose le livre.

cela dit, dans sa globalité, l'homme qui mit fin a l'histoire est une assez bonne introduction pour faire réfléchir son lecteur, il pose des bases pour se lancer, montre plusieurs aspects des réactions que suscite la recherche historique tel que Wei l'a fait mais aussi face a l'histoire en général. s'affronte les scientifique, ceux qui veulent savoir, ceux qui ne veulent pas en entendre parler, les négationniste ou ceux qui veulent laisser le passer au passé.

sans prise de partie, il incite à se questionner un instant, prendre position peut-être.
pour ça, je le conseillerais.
pour le reste, moi je suis passé a côté.
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Conseillé par des ami(e)s lecteurs sur un autre forum j'ai emprunté ce petit livre d'a peine 100 pages qui a eu le mérite de m'apprendre qu'ils n'y avaient pas eu que la Shoah
A travers le filtre de la Science Fiction et le Voyage dans le Temps, Ken Liu a écrit un pamphlet dénonçant les crimes de guerre de l'Armée Japonaise perpétré en chine.
La construction en un enchaînement de témoignages, racontant la vision que les acteurs des deux cotés de l'histoire ont des événements, certains par leur souvenirs certains par le voyage vers l'Unité 731 effectué grâce a la machine à remonter dans le temps inventé par deux scientifiques.
Le révisionnisme ou le négationnisme, le devoir de mémoire et le deuil voila les véritables sujets de ce récit.
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Je pense que ce sont les 112 pages les plus éprouvantes de ma vie. Ce genre de lecture on ne peut pas le qualifier de "coup de coeur" ... Je ne peux même pas dire que j'ai aimé car ce n'est pas plaisant à découvrir. Ce sont des faits réels, des faits historiques.

C'est un documentaire brutal, sombre avec parfois des descriptions crus... Il prouve que l'homme peut être capable de prouesses comme des pires abominations.

Cette lecture c'était aussi me pousser dans mes retranchements.

Je ne me sens même pas légitime d'en parler, du coup la chronique part dans tout les sens !
Alors le but ici c'est que vous découvriez un témoignage de lecture.

L'histoire est posée avec originalité, il s'agit d'un débat où les aspects scientifiques et moraux s'affrontent.
Personnellement ce n'est pas une lecture que je recommanderai car "c'était trop bien" ; je ne la relirai même pas, je n'en ai pas besoin...
Mais dans mes pensées et surtout au fond de moi c'est quelque chose que je garderai en tête.

Après avoir fait un baratin sur le pourquoi c'est touchant avec plein de désespoir, je pense qu'il est utile de préciser que Ken Liu est un auteur incroyable. En l'espace d'une centaine de page l'auteur mêle avec brio la subtilité philosophique et le récit plein de richesse.

Le format m'a aussi beaucoup plus. Ce livre est présenté sous forme de documentaire. Un recueil d'interviews, de critiques. C'est autant atroce qu'émouvant.

Aborder un sujet aussi sensible qui plus est "réel" c'est pour moi un défit que Ken Liu relève avec succès.
Ainsi il évoque avec beaucoup de retenu le principe de "transmission" , le but étant de faire comprendre et connaître ces événements tragiques trop longtemps oubliés.

"Voir et entendre le passé vous interdiront de rester apathique"

C'est genre de livre qui retourne le ventre.
C'est le genre de livre qui nous fait chavirer et réfléchir...

Le temps à un prix l'histoire à une conséquence...


Horreur
Réalisme déplaisant
Désillusion

Ce livre est court mais il en dit long...
Lien : https://lirophiledespagesblo..
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Une machine permet de faire revivre à une personne un moment du passé, mais cela n'est possible qu'une seule fois. L'instant choisi est après, définitivement perdu, pour tout le monde. L'inventeur de la machine veut l'utiliser pour prouver la responsabilité de l'armée japonaise dans les atrocités commises par l'unité 731 pendant la guerre. A la différence d'Auschwitz, les japonais ont méthodiquement détruit toutes les preuves matérielles pouvant les incriminer. Il ne reste que des témoignages des effroyables expériences médicales menées par cette unité et qui causa cinq millions de morts.

Survient alors une controverse juridique. A quel pays appartiennent ces moments du passé ? le japon les revendique comme sien car la Mandchourie lui appartenait alors. Mais la Chine s'en estime propriétaire et elle a autorité aujourd'hui sur la région...

Un livre intéressant et original qui évoque un épisode douloureux et encore mal cicatrisé de l'histoire de ces deux pays.
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