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sur 13720 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est le 2 novembre 1918, à quelques jours d'une armistice à laquelle plus personne ne croit au fond des tranchées, que les hasards de la guerre vont liés les destins d'Albert Maillard et Edouard Péricourt. le premier est enterré vivant dans un trou d'obus, tombé là parce qu'il a découvert les manigances de son lieutenant, l'ambitieux Henri d'Aulnay-Pradelle. le second est gravement blessé en lui portant secours, la jambe en charpie, le visage aussi. Désormais, entre les deux soldats, c'est ''à la vie, à la mort''. Démobilisés, de frères d'armes, ils deviennent compagnons d'infortune. Edouard, l'artiste fils de bonne famille et Marcel, le petit comptable sans envergure partagent une petite pièce au fond d'une cours parisienne. Marcel a perdu son emploi et sa fiancée. La France est ingrate avec celui qui s'est battue pour elle pendant quatre ans. Edouard vit en reclus. Il n'est plus le désinvolte et riche Edouard Péricourt. Nouvelle identité pour une gueule cassée qui ne veut plus revoir les siens, ni son père qu'il ne veut pas affronter ou décevoir une fois de plus, ni sa soeur, la douce Madeleine. Sans pension ni ressources, Edouard se fait entretenir par un Marcel qui peine à trouver un emploi stable. Les deux hommes galèrent, jusqu'à jour où Edoaurd a une brillante idée. Une escroquerie à l'échelle qui pourrait les rendre riches, très riches.

Petite déception à la lecture de ce Goncourt qui a été tant vanté par les lecteurs...Durant les 200 premières pages, il ne se passe strictement rien, on frise l'ennui. Ensuite, ça démarre lentement, l'escroquerie se met en place. C'est toujours un peu lent mais l'intérêt s'éveille. Bref, un récit qui prend un temps fou à se mettre en place avec une présentation des personnages qui n'en finit pas. Et d'ailleurs les personnages...Pas très fins, les caractères dépeints par Lemaitre. On a, dans le désordre, un petit employé de bureau pas très vif et un rien pleutre, un aristocrate déchu trop infâme pour être crédible, un richissime homme d'affaires qui passe du père impitoyable au paternel larmoyant, une soeur pas très belle, plus toute jeune qu'on croit victime mais s'avère plus calculatrice qu'il n'y paraît et Edouard, homosexuel, fils révolté, personnage qui tient le rôle de l'artiste flamboyant avec ses dessins, ses masques extravagants, sa désinvolture.
L'écriture est très cinématographique (d'ailleurs le film existe), on imagine sans peine Marcel enterré avec sa tête de cheval, Edouard et ses masques, façon commedia dell'arte, les charniers de la Grande guerre, les corps déterrés, les champs de croix blanches, les gueules cassées, le bel Aulnay-Pradelle en parfait salaud, etc. de belles images en perspective, un sujet dont aurait pu s'emparer Jean-Pierre Jeunet...
Un livre qui a au moins le mérite d'évoquer la première guerre mondiale et ses conséquences, une période de l'Histoire qui tombe peu à peu dans l'oubli.
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Nombre de livres magnifiques ont été écrits sur la guerre 14 18 et son après, sur les traumatismes et les injustices du sort qui faisaient tomber de tout jeunes hommes, et des moins jeunes d'ailleurs, et fleurir des milliers de tombes, sur le chagrin des femmes ; ces romans, ceux de Genevoix, de Dugain, d'Echenoz, et d'autres, étaient portés par un lyrisme, un souffle romanesque ; les héros meurtris n'étaient pas toujours parfaits mais victimes ; Pierre Lemaitre adopte un autre ton, très intéressant (d'aucun dirait anar) ; ici, zéro patriotisme et encore moins d'héroïsme mais de la cruauté, de la vengeance et du mensonge, des arnaques et des combines, des valises pleines de billets et des cercueils remplis de terre, des ministres peu scrupuleux et un gouvernement ingrat envers les rescapés (presque coupables d'être revenus entiers, certains pas vraiment d'ailleurs, gueules cassées et âmes fracassées pour toujours) ; ici, Pierre Lemaitre imagine deux lascars, Maillard, bon gars, pas bien finaud mais gros coeur, et Péricourt, jeune homme fantasque, talentueux dessinateur et fils rejeté par un père indifférent et surtout dégoûté par son homosexualité; ivres de vengeance à l'égard de leur lieutenant d'Aulnay-Pradelle, sale type arriviste et sans nuance, mais aussi à l'égard de l'état français qui ne leur laisse que leurs yeux pour pleurer, tous deux imaginent une arnaque macabre, immorale mais sacrément géniale; ici donc, zéro moralité, peu de remords , ce qui n'empêche pas les sentiments d'amitié, d'empathie et de soutien entre deux frères de galère. Quand le Masque (émission que j'écoute et apprécie) descend en flammes ce roman (comme ils en ont fait autant avec le film de Dupontel) trouvant l'écriture très mauvaise et le jury du Goncourt indigne de le mettre en favori ( Pierre Lemaitre n'avait pas encore reçu le prix lors de l' émission) ..je suis très surprise et étonnée, aurais-je si peu de culture et de jugement pour avoir énormément aimé ce roman? le style de Lemaitre m'a conquise dès la première page, les mots se faisaient images (point besoin de voir le film finalement), et tout cela , en bref, m'a touchée . Je n'en demande pas plus pour adhérer.
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Ma mère avait de grandes ambitions pour moi, comme le bouquin par la suite, d'après 175 rumeurs plus ou moins unanimes...

Ma mère : Mon fils, mon amour, le fruit de mes entrailles, pourquoi tu ne deviendrais pas militaire ?

Moi : Pour quoi faire ?

Ma mère : pour défiler au 14 Juillet, je serais tellement fière de toi…

Moi : Je suis petit quand même…

Ma mère : Les vietnamiens aussi…

Moi : Bah ouais p'têtre, mais je n'ai pas une envie folle de finir au fond d'une tranchée

Ma mère : de toute façon ya plus de guerre… allez dis oui dis oui s'tplait, s'tplait…

Moi : Putain mais t'es sûre que t'es ma mère… tu as des photos, des vidéos ?

Alors je n'ai jamais été patriote et surtout pas dans l'âme… aller tuer des gens pour des cons qui ont décidé à ma place comment je devais penser, et comment je vais crever, non merci… Moi je décolle pour les îles sans tarder, et si maman est déçue, dis lui que « j'en ai rien à branler»

Enfin bref, ça m'a fait un bien fou de retourner à la littérature ordinaire, avec une bonne vieille guerre, quelques morts, une ou deux amputions, du sang, des charniers, et une mâchoire éclatée, je me suis bien marré…

C'est que voyez-vous ces derniers temps je m'étais perdu dans la métaphysique, et me voilà revenu dans la réalité crue de l'imagination d'un auteur qui récoltera grâce à toutes ces horreurs le prestige de son talent « goncourtement » reconnu…

Oui mais je n'ai pas été emporté, du déjà-vu, pas de belle surprise, j'ai presque même peur de ne plus apprécier comme il se doit ce style de roman…

Et pourtant je suis un gourmand, moi je veux finir entre les pages ruisselantes de désir d'un bouquin...et après une nuit agitée : sentir l'odeur enivrante des pages collées au jus de l'effort, à vous donner des hauts le coeur, dégelasse et poétique, je vous gerbe ma prose pour donner à ce roman ce que je lui dois : des heures d'orgie littéraire avalées goulument mais sans l'orgasme… J'ai du finir à la main… Chienne de vie !

Ci-joint 175 autres critiques…

Au revoir les copains…
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Je serai brève, si, si, c'est possible et je vais le prouver, eu égard aux 287 critiques précédant la mienne.

Avec "Au revoir là-haut", mon petit coeur a fait un joli tour de toboggan. Il a commencé par monter très haut sur l'échelle et on peut dire qu'elle était raide, cette échelle ! Et puis, après cette première partie, mon petit coeur, bien installé tout en haut sur la plateforme et tout palpitant s'est réjoui à l'avance de la belle sensation qu'offrirait fatalement une telle glissade jusqu'au sol mais, là, premier couac, l'émotion tant attendue a suivi la courbe du toboggan et est allée decrescendo. Finalement, en dernière partie, mon petit coeur s'est retrouvé le cul dans le sable, son regard désappointé s'est tourné vers la plateforme avec un léger soupir de regret : "Au revoir là-haut"...

Bref, je pense que vous aurez compris que j'ai été très emballée par la première partie, saisissante de réalisme, mais que, par la suite, hélas, ça a été un peu le coup du soufflet au fromage. Même le style pourtant très efficace de l'auteur, n'a pu m'éviter ce sentiment que le meilleur était derrière moi. Et au risque de me mettre à dos, disons à la louche 280 Babeliens, j'avoue avoir trouvé le final particulièrement tiré par les cheveux.

Cependant, je garderai de ce livre une impression plutôt favorable malgré des longueurs* dans la narration et des personnages peu ou prou attachants. L'amitié d'Albert et d'Edouard m'a émue mais les figures féminines, par exemple, ne m'ont pas touchée, ni celle de Mr Péricourt, j'ai même préféré ce salaud d'Aulnay-Pradelle.

Mince, c'est déjà trop long. Allez, je file me planquer au fond de ma tranchée, place aux suivants !

*Ayant découvert ce roman en version audio, lu par l'auteur lui-même, il est très probable que la voix quelque peu soporifique de Pierre Lemaitre et la longueur de l'écoute (17h!) sont pour beaucoup dans ce ressenti que l'on peut donc légitimement qualifier de subjectif.
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Et bien encore un Goncourt que je ne trouve pas convaincant...
J'ai acheté "Au revoir là-haut", assurée par les critiques dithyrambiques qu'il s'agissait probablement du prochain Goncourt et les critiques avaient raison mais franchement, je ne comprend pas cet engouement quasi unanime de la presse !
Sur un thème de départ intéressant, à savoir les aberrations commises par quelques officiers durant les derniers jours de la guerre de 14-18, Pierre Lemaître développe un quasi thriller mettant en scène un officier aux dents longues et sans états d'âme, et deux jeunes poilus, l'un ancien comptable timoré et l'autre fils de famille excentrique. Un épisode tragique réunit ces trois personnages dans les tranchées, lors d'une ultime offensive vaine et dangereuse : s'ensuivent les tribulations picaresques de deux survivants oubliés par la France et par leurs familles, essayant péniblement de s'en sortir, au milieu des profiteurs de guerre en tous genres.
Si l'on considère ce point de vue, et c'est très certainement un point de vue objectif, la France ne sort pas grandie de la période qui a suivi l'armistice de 1918 : à force de vouloir honorer les morts, elle a oublié que les survivants, eux, étaient là et avaient besoin d'aide et de reconnaissance. Par ailleurs, le répugnant commerce qui s'est organisé de tous temps autour des guerres et les trafics en tous genres valait largement un roman !
Mais j'ai eu un peu de mal à avaler les 560 looongues pages truffées de répétitions, de longueurs et d'effets de style quelquefois un peu lourdingues.
Pas mal donc, pour l'histoire, mais j'aurais préféré un peu plus de concision et de sobriété…
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2013 : comme régulièrement et parce que je lis beaucoup, mes beaux-parents m'offrent le Prix Goncourt et/ou Goncourt des lycéens pour Noël. J'ai eu quelques doublons et parfois le livre ne m'intéresse pas trop. Là ce n'est pas le cas, c'est juste qu'alors qu je lis des pavés, son épaisseur me fait peur et puis voilà d'autres livres passent devant....
2023 : parmi ses items, le challenge multidéfis prévoit de lire le livre "le plus populaire dans sa PAL". Dans mon cas, c'est ce "au revoir là haut". Enormément de lecteurs, énormément d'avis favorables. Enormément de louanges. La pression en un mot.
.
En début d'année j'avais prévu de le prendre pendant mes congés. Lui et rien d'autre, pour être sûre d'enfin m'y lancer. En plus même si j'essaie de me faufiler dans une librairie, peu de chance que j'achète quoi que ce soit, vu que je suis partie en vacances aux Pays-Bas et que je ne parle pas la langue.... Excellent moyen de résister !
Donc enfin me voilà face au Goncourt 2013, encensé par la critique et de nombreux lecteurs/lectrices Babelio. Un film, des prix. Et moi qui connais vaguement l'histoire mais sans plus.
De l'auteur je n'ai lu que "Robe de marié". Je n'ai pas été emballée par ce livre, pas ma tasse de thé.
Donc j'y vais mezzo mezzo.
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Soyons honnêtes, l'histoire est intéressante, le style est beau. Mais je ne sais pas, j'ai eu du mal à accrocher.
Les premières pages qui se passent à la fin de la Grande Guerre sont passionnantes, exceptionnelles. J'ai moins été emballée ensuite.
Une arnaque aux monuments aux morts / une autre pour le transfert des corps des soldats (cette partie-là de l'histoire m'a intéressée).
J'ai eu en fait du mal avec les personnages. le lieutenant devenu capitaine est trop caricatural. Méchant et odieux jusqu'au bout. Les deux amis sont intéressants, mais leur relation si étrange, si liée l'un à l'autre, aurait pu être plus poussée, plus étudiée. La petite Louise est inexistante. Madeleine a un côté trop potiche pour moi. En un mot, aucun des personnages ne m'a permis de m'intéresser à ce livre. J'en suis désolée quand je lis les avis de lecteurs/lectrices si emballé(e)s. Moi aussi j'aurais aimé me régaler comme cela !!!
Bon c'est ainsi, tant pis pour moi. Au moins j'ai enfin lu ce monument....
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Toute fin de la « grande-guerre », un drame parmi tant d'autres va se produire, mais celui-ci est particulièrement odieux et aura des répercutions sur des vies entières. J'ai apprécié d'être plongé dans cette ambiance d'après-guerre dont je sais peu de choses. J'ai découvert ces dialogues interrompus brusquement et ces transferts d'une scène à une autre après de courts passages, c'est plutôt agréable à lire. Malheureusement, j'en reviens à mon leitmotiv, cette fin d'histoire assez rocambolesque fait perdre de l'intérêt pour l'oeuvre entière et transforme le tragique en farce.
La plupart du temps c'est lors du dernier chapitre que je me retourne et décide si cette lecture en valait la peine, si elle m'a interpellé d'une manière ou d'une autre. Savoir mettre un terme à une histoire est primordial, l'on reste souvent sur la dernière impression.
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Sans savoir qu'ils sont à peine à 10 jours de l'Armistice, des soldats des premières tranchées, néanmoins dans l'attente de la fin de la guerre dont la rumeur devient de plus en plus réelle, attendent patiemment que ça se termine. Sauf que ça ne plaît pas au lieutenant Pradelle, qui veut ses médailles et fait ainsi tuer deux éclaireurs de son camp pour inciter ses troupes à lancer une dernière attaque vangeresque et ô combien sanglante. Mais le soldat Albert Maillard tombe sur les corps des deux victimes dans l'assaut et s'aperçoit de cette trahison. Pradelle fonce vers lui et le condamne à une mort certaine. Il ne faut pas de témoin gênant pour monter en grade...

Les prix littéraires, ça me fait généralement fuir. Je déteste me fondre dans la masse consumériste et être manipulée par ces récompenses assez politisées. Mais à force de fuir, je n'arrive plus à me justifier. Et quand je tombe dessus par pur hasard à la bibliothèque, ma raison me dit qu'une fois que je l'aurai lu, je pourrai enfin cracher dans une soupe dont je connais le goût.
Il faut reconnaître à cet ouvrage un bouquet de qualités :
1. c'est bien écrit, un style fluide et agréable ;
2. ce même style fluide et agréable reste grand public, pas besoin d'avoir fait l'ENA pour le suivre ;
3. l'intrigue est bonne, donne l'eau à la bouche, les 100 premières pages coup-de-poing sont à tomber par terre et vous promettent du 100% satisfait ;
4. l'aspect historique et le cadre du roman sont attrayants, forts, symboliques (on glorifie les morts mais on insulte les survivants, le commerce sur la mort...) ;
5. les personnages sont bien dessinés, intenses en émotions, pas du tout caricaturaux.
Alors quand coriandre, romarin, thym, ciboulette et Cie s'accordent dans la même tambouille, je comprends qu'on puisse s'emballer et crier au "meilleur livre de l'année'. Quand un seul livre offre tout ça à la fois, c'est déjà pas mal.
Sauf que voilà : passée cette première partie plus qu'appétissante et addictive, tout ralentit. Mais à un point tel, qu'on cherche encore cette petite saveur qui nous avait tant plu au départ mais qui a disparu, au profit de digressions et parfois même de répétitions lassantes et traînantes. le sujet reste alors intéressant, mais dès lors que nous quittons l'hôpital, le récit prend une tournure moins plaisante, avec beaucoup moins de suspense haletant.
Du coup que me reste-t-il de ce Goncourt ? Un bilan doux-amer, avec un livre au sujet puissant mais que la lenteur détruit assez vite, et ce 100% satisfait espéré qui s'envole en volutes de fumée par la fenêtre ouverte. Sans doute le parfum en attirera d'autres, mais j'ai pour ma part un sentiment toujours mitigé sur le système d'attribution des prix.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Début époustouflant, terrifiant, d'une violence inouïe. Milieu pas mal, avec une grosse critique sociale des profiteurs de guerre et un scandale des nécropoles qui semble avoir existé, pas piqué des vers ! Fin un peu longuette, invraisemblable et surtout manquant d'humour. du Dorgelès, du Guilloux, du tout ceux qui ont parlé de cette guerre, et d'ailleurs Lemaitre les cite et les remercie, mais moi, j'ai surtout cru y retrouver "Les grandes familles" de Druon (très vieux souvenirs), avec sa bourgeoisie du XVII° (arrondissement).
Au demeurant, roman assez agréable et très "addictif", mais je suis d'accord avec ceux et celles qui trouvent qu'il s'essouffle.
(Quoique, l'envolée finale de l'ange, vous verrez, ce n'est pas mal du tout. On garde longtemps l'image...).
Mon conseil : attendre la parution en Poche.
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Dans les 410 précédentes critiques presque tout a été dit.

Je retiens une belle écriture. Les personnages d'Albert et Edouard victimes et merveilleusement escrocs sont superbes. Jusque là tout va bien.
Ce qui m'a le plus gêné ensuite ( bien qu'en connaissant déjà l'existence ) c'est cette réinhumation des corps des morts ainsi que l'escroquerie de la construction des monuments aux morts dictées par une vengeance absurde et plus ou moins politique. Pas mal de bla-bla, de détails inutiles, de répétitions, tout ça traine en longueur et constitue la moitié du livre !
Pour moi une histoire dans l'histoire.

Monsieur Lemaitre, revenez donc aux polars que vous maitrisez parfaitement.



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