Je trouve la couverture magnifique ; elle rend justice à toute la noblesse de l'animal de combat.
Je me suis ensuite intéressée au livre de 394 pages dont la quatrième de couverture avait piqué ma curiosité. Comment
Jean-Luc Laurent allait-il m'accompagner dans la découverte d'un sport ? d'un art ? d'une culture ? d'un « tout à la fois » qui suscite les passions ?
Deux jours après, je suis conquise. Je le suis par la richesse des développements autour des idées, par la culture mise au service des pays dans lesquels il nous fait voyager (Espagne, France, Italie, Suisse), par l'humour caustique émaillant la relation du couple Eusébio/Céline et par la patte critique égratignant quelques institutions. En revanche, la description détaillée des actions menées me laisse perplexe.
C'est un roman à charge, il ne faut pas le cacher. Ce sont aussi des éléments d'informations non partisans dans les descriptions architecturales des arènes, des pourquoi étayés pour engendrer la réflexion et surtout un rythme effréné pour suivre Eusébio et ses acolytes tous mis en scène pour défendre une cause quand les aficionados défendent une culture. le lecteur sera seul juge pour savoir si on joue sur les mots ou sur les réalités.
En tout cas, la plume de l'auteur lançant à la volée quelques expressions suisses bien de chez lui et mariant culture, passions et vie quotidienne d'une relation de couple, est savoureuse et ne peut qu'être conseillée. de plus, ce livre engagé permet de reverser la somme de CFE 2 à la Fondation ASA. Je ne vous parlerai pas du dénouement…