Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clous

Dernier tome de la série. Marco est papa d'une petite fille. Les moments passés avec sa fille sont tendres, pleins de couleurs et de naïveté. Ces planches contrastent avec celles qui concernent la fermeture de l'atelier, qui elles sont noires, dures et bien loin de la légèreté des gazouillis de sa fille. L'ambiance lourde est renforcée par tout ce noir qui malheureusement ne facilite pas la lecture.
Cela ne gâche pas pour autant mon impression générale qui reste très positive .
La touche politique ne peut que me plaire mais c'est malheureusement un combat qui est ordinaire...

Je termine le quatrième tome de ce combat ordinaire qui m'a permis de découvrir M.Larcenet dans un peu moins de noirceur que Blast.Ces 4 tomes montent en puissance et en intérêt.Si le graphisme est plutôt naïf, les thèmes évoqués sont profonds: les angoisses existentielles de Marco font sourire par la forme caricaturale mais touchent par "le vécu" que j'ai cru décelé chez notre auteur! L'analyse socio-politique interpelle et j'ai beaucoup apprécié l'absence de manichéisme dans les personnages et leur rapport au monde.La nature comme repaire et repère semble être une constante chez M.Larcenet dans laquelle je me retrouve bien.Il donne la part belle aux femmes , toujours dans l'aspiration à la vie, à la simplicité et l'amour;Pas sûre que dans "la vraie vie" nous soyons aussi patientes avec les "ptits bonhommes" qui nous entourent mais l'identification durant le parcours de cet univers BD est aisée!

Cela devait arriver, voici le dernier tome du Combat Ordinaire de Manu Larcenet « Planter des Clous » et je retrouve Manu avec sa petite fille Maude, qui est un petit bout de fille qui pose bien des questions à Manu et Manu il ne sait pas toujours quoi lui répondre, quelle attitude avoir.

Et puis toujours des questions sur l'existence, la famille, les amis, les anciens collègues de son père qui sont en lutte pour garder leur travail, sa relation avec son psy….. mais Manu au fil du temps commence à trouver les réponses et elles ne sont pas bien loin : son passé, sa famille, la nature.

La lecture de ces 4 tomes a été une bouffée de plaisir, de réflexion mais aussi de sourire parfois.
Lien : http://mumudanslebocage.word..

4ème et dernier volet. Oh non ! Une belle réussite pour ‘Les choses de la vie'. Pas besoin d'inventer des histoires extraordinaires alors que, comme Larcenet, il suffit d'observer autour de soi. Quelle justesse de ton ! Quelle sensibilité ! Quel humour !

Marco est maintenant papa. L'occasion pour lui de nous faire vivre quelques angoisses supplémentaires mais aussi quelques beaux moments que seuls les parents peuvent connaître. Il y a aussi le chantier naval qui ferme et qui laisse sur la route quelques ouvriers désabusés qui ne croient plus en rien. Encore une fois un album remplit de tendresse et de chaleur humaine très réussi.

« C'est l'histoire d'un chantier qui ferme,
D'une petite fille amoureuse,
D'un soir d'élections
Et d'une nuit dehors … »
Voilà bien résumé le thème de ce quatrième tome du combat ordinaire de Manu, allias Marco.
Marco devenu papa doit apprendre à vivre avec sa fille, pas forcément drôle tous les jours …
Marco passe toujours de l'euphorie au désespoir le plus complet pour n'importe quoi …
Marco assiste au règlement de compte entre sa mère et son père défunt, leur vie n'a pas été un long fleuve tranquille comme il a voulu le croire …
Marco, après avoir idéalisé le passé de son père, son attachement aux valeurs de son travail, le voit laminé et assiste à la disparition de ce lieu qui le rattachait aux traditions ouvrières …
« C'est l'histoire d'un chantier qui ferme,
D'une petite fille amoureuse,
D'un soir d'élections
Et d'une nuit dehors … »
Mais ce n'est que ça !

Ainsi, Marco a une fille, Maude. Et s'ils vivent de beaux moments de complicité, Marco doit aussi parfois endosser le rôle ingrat de père, et cela le perturbe. Tout cela le ramène à sa relation avec son propre père décédé, avec sa mère aussi, bien vivante et un brin révoltée. Et puis il y a l'avenir du chantier où bossait son père, qui s'assombrit un peu plus chaque jour, qui le préoccupe aussi... Quatrième et dernier tome du combat ordinaire, plus sombre que les précédents, mais traversé par quelques beaux moments d'émotion.

[Le combat ordinaire T4] Manu Larcenet, avec le Combat Ordinaire, crée une bande dessinée magnifique, qui mêle l'humour, la sensibilité, l'émotion. Il y ajoute des aspects politiques, sociologiques très intéressants.
L'histoire de départ est celle de Marco, un jeune photographe, ancien parisien, qui habite désormais à la campagne. Il partage sa vie entre ses reportages, son chat agressif Adolf, son psychanalyste parisien, son frère banlieusard, et ses parents au bord de la mer..

Le temps a passé pour Marco, il vient d'avoir une fille. le chantier où travaillait son père est menacé de fermeture. Il décide de faire des photos sur ce site et va comprendre que son père s'attachait à des choses simples de la vie.
Le temps a passé et Marco commence à comprendre son père.

N'étant pas vraiment une lectrice de BD, Marco est jusqu'ici le seul personnage graphique qui m'a marqué. J'ai aimé suivre son parcours, sa recherche d'identité et son acceptation de soi. En plus de cette pure authenticité que seul Larcenet semble capable de transmettre, j'ai aussi apprécié la fluidité de la lecture. Les images complimentent à merveille le texte, ou peut-être l'inverse.