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Dark Iceland tome 6 sur 6
EAN : 9782757889336
216 pages
Points (02/09/2021)
3.75/5   593 notes
Résumé :
Trois jours avant Pâques. Siglufjördur, le village le plus septentrional de l’Islande, repose paisiblement entre les hautes montagnes qui l’entourent. La mer est sereine. La tempête de neige qui couve n’a pas encore frappé ses côtes.
Mais un appel d’urgence réveille l’inspecteur Ari Thór au beau milieu de la nuit. Le cadavre d’une jeune fille de 19 ans vient d’être trouvé, gisant dans la rue principale. Une chute imbécile depuis son balcon ? C’est le plus pro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (129) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 593 notes
Personnellement , et j'ai peut - être tort , l'Islande ne fait pas partie des pays que j'ai envie de visiter . Par contre , j'adore lire les romans qui s'y déroulent. Va comprendre . Cela fait 46 ans que ma tendre épouse me dit que je suis " compliqué " , ça va être très dur de changer ... J'adore me projeter dans un univers ....glacial , assis tranquillement , bien au chaud , dans mon canapé. Ragnar Jonasson , je l'ai déjà rencontré, j'ai apprécié, alors " Siglo " , ça allait de soi . Et je n'ai rien regretté , c'est un roman sympa ( oui , tiens , c'est bien ça, sympa ) .Même si tu piques du nez ( c'est mon cas ) après le café, tu rates pas grand chose et même, Ari Thor , l'inspecteur , il ne risque pas de te réveiller puisqu'à Siglufjordur , il ne se passe RIEN...Tu es au paradis et tu as le temps de t'occuper de ta vie privée. Kristin t'a largué, emmenant ton gamin , et ta copine Ugla se " repointe "... en même temps que Kristin et ton gamin . Oh , punaise . le drame est évité mais...perturbé ( mince alors) , par la défenestation d'une jeune fille .. Pas moyen d'être tranquille !!!...La sieste , le respect des jours de fête, les intempéries ( c'est sûr que j'irai pas , la haut ). Pauvre Ari , il faut sortir de la torpeur . Soit il fait la sieste , soit il " b..." . Mais franchement , si t'arrives pas à suivre l'intrigue, tu as un problème parce que , ça court pas . de toute façon, personne ne peut se sauver de Siglufordur quand la tempête est là, alors , pourquoi courir ? Hein ?
Non , là , je me moque mais ....Ça va pas vite tout de même et l'intrigue est plutôt " légère " , voire " prévisible " . Pas ou peu d'actions , au moins ton coeur s'emballe pas , c'est bien pour ceux qui portent " une pile " ,non , c'est " linéaire " , bien traduit , sympathique ...Quoi , " sympathique " ? Oui , je confirme . Un bon moment pour une journée pourrie .
Un livre que je n'aurais pas été capable d'écrire et qui ne m'a pas déplu , avec toutes les réserves émises ci dessus . Lire un autre livre de Ragnar Jonasson ? Oui , sans problème, c'est un super bon moment de détente, sans prétention , bien construit ....Et puis , pourquoi s'affoler ? Il va pas s'envoler , le criminel , il y a une tempête.....Alors , cool , ça caille et le seul endroit où on se sent bien , c'est sous la couette avec ....Oh !!! le criminel ? Rappelez - moi demain ou ....appelez mon adjoint ..C'est urgent ? Oui , ben , non .....
Ce genre de livre fait beaucoup de bien quand on fatigue , en cette fin d'année. Moi , j'aime bien, pas tout le temps , certes , mais ....une fois de temps à autre .
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On dirait bien qu'avec ce tome, on est enfin raccord au niveau chronologie du personnage principal . ( Eh, oui, la Maison d'édition jouait jusqu'ici un jeu un peu sadique , en publiant dans le désordre les péripéties de Ari , policier islandais, muté à Siglufjördur, si bien qu'un coup il était fraichement célibataire, et le tome suivant il filait le parfait amour avec celle que le lecteur français considérait comme son ex ! ).

Mais pour l'heure dans Siglo, Ari Thor est séparé géographiquement de sa Kristin, laquelle étudit la médecine en Suéde, il souffre donc de ne pas (ou peu) voir son fils ; ils sont sur le point de lui rendre une petite visite. Ce grand "couillon" n'ayant pas pris de vacances pour les accueillir, se retrouve fort désapointé quand un suicide d'une adolescente survient et que les parents veulent à tout prix requalifier de meurtre. Profitera-t-il de son fils ou devra-t-il travailler comme un fou ? D'autant qu'à "Siglumachinchose", ce n'est pas l'affluence au commissariat, ils ne sont que deux ! Pourtant quand on voit le nombre de meurtres qui pullulent dans les romans de Mr Jonasson, ils pourraient franchement engager deux ou trois inspecteurs de plus ! Mais bon," no panic" : les enquêtes de Ari sont hyper simples à résoudre.

Et c'est un peu ce qui pêche dans cette série. les intrigues ne sont pas assez complexes, les personnages pas assez explorés, les témoins et suspects si peu nombreux (il faut dire qu'à Siglubidule, tout le monde se connait , il suffit de retirer le "son" ou le "dottir" pour savoir quel est le nom de votre paternel, ils ont tous été voisins, ou à l'école ensemble : petite communauté, petite ville.
L'autre truc qui m'a chiffonnée , c'est les affaires de coeur de notre Ari. Sa Kristin qui revient, mais lui n'est pas sûr de.. (elle non plus !), mais il aimerait bien que... Ce serait mieux pour le gamin si...
Et une ancienne relation avec qui il aurait pu se passer des choses qui réapparait après des années (comme s'in n'y avait que deux femmes en Islande ), Ari ne sait pas ce qu'il veut et c'est agaçant ! A croire que l'auteur n'est pas très à l'aise avec les histoires d'A, mais que, pour satisfaire son éditeur, il faut cocher la case. Comme ce n'est pas bien traité, ce n'est que superflu pour le lecteur...
Alors, vous me direz , pourquoi continuer cette série si elle est si faible ? Et bien, pour l'ambiance, pour le climat ...
Il fait un froid de gueux à Siglufjördur (remarquez, avec un nom pareil, on s'en doute !), il y fait une nuit perpétuelle, mais il faut bien sortir de chez soi, se rendre au commissariat, , aller poser des questions aux témoins, faire ses courses, se substenter, braver les éléments, les bourasques de vent, la neige... C'est ça, l'ADN de cette série, et j'adore ça ... Surtout au chaud , chez moi avec du thé , un chat , un plaid...
Et puis, Ari est très sympathique. Retournera-t-il travailler à Reykjavik ? La suite au prochain épisode, que je ne raterai pas. le noooord , c'est cool dans les livres ...
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Ari Thortraduit par jean Christophe Salaun. A mes lecteurs français. c'est un remède à tous les maux de l'hiver.
Siglufjordur ou les journées n'ont ni début ni fin. Puis venaient les ténèbres hivernales et la neige.l'été le jour se confondait avec ma neige. Encore,
Akureyri ce n'est pas ogmundur un joueur de foot junior. La station de skardsdalur unnur
Svavarsdottir apparaissait comme une jeune fille modèle,appliquée Siglunes. D'apprendre a aimer chaque saison. Je pense à Björk à Cathy une copine de Marseilles. je pense à un ami photographe qui a pris la photo d'une maison qui a disparu et les cendres noires d'un volcan.
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Une jeune fille est retrouvée morte au pied d'un immeuble de Sligófjordur. Tout laisse penser qu'elle a sauté d'un balcon. Ari Thor, l'inspecteur de la police locale promet à sa mère de tout faire pour comprendre comme elle en est arrivée là.
C'est alors qu'un pensionnaire de la maison de retraite locale gribouille sur les murs de sa chambre "elle a été tuée"...

Sigló est le sixième tome de la série "Enquêtes de Sligófjördur" de Ragnar Jónasson, mais ce n'est que le deuxième que le lis après Snjór.
J'y retrouve les mêmes ingrédients :
- Un policier qui ne manque pas d'intuition, qui a pris du galon, mais qui se montre peu sûr de lui et a besoin d'être rassuré. D'autant que son contexte familial, qu'on sentait mal engagé dans le premier tome, s'est considérablement alourdi.
- Une sorte de huis clos dans un gros village de la côte nord de l'Islande qui semble engourdi par le froid.
- Une intrigue qui avance plus par la réflexion et les interactions entre protagonistes que par décisions et actions. On a parfois envie de secouer le policier pour l'obliger à bouger...
Ragnar Jónasson nous propose donc un roman qui repose essentiellement sur l'ambiance et les interactions humaines et sociales. Un peu façon Agatha Christie...
Pas déplaisant.


Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Après une lecture mitigée avec Natt, j'avais envie de retrouver Ari Thor dans une autre enquête, qui cette fois, redonnerait du peps à la saga du jeune inspecteur. Siglo a répondu à mes attentes et j'en suis vraiment très contente.

Toujours un peu perdue vis-à-vis de la vie personnelle de Ari, j'ai vite arrêté de me poser trop de questions à ce sujet pour me consacrer à l'enquête. Il faut dire que depuis le début, Kirsten n'est pas un personnage que je trouve sympathique et qu'elle a toujours été source de chaos et de reproches. Bien que sa présence et celle de leurs fils apportent des bagages pour la construction psychologique de notre héros, ne plus la voir serait un soulagement.

Dans cette sixième enquête, Ari se retrouve face au suicide apparent d'une jeune femme de dix neuf ans. Une mort choquante et brutale qui soulève également des questions. Et si les choses étaient plus complexes qu'elles n'y paraissent au premier abord ? Devenu inspecteur, et donc en charge de l'enquête, Ari va devoir enquêter pour la première fois sur un crime sans Tomas. Un double défi que notre islandais compte bien relever.

J'ai retrouvé dans Siglo ce qui m'avait conduit à aimer la plume de Ragnar Jónasson. Un mystère à résoudre où chaque personne impliquée devient à un moment ou un autre suspect. Bien que la ville de Siglufjördur s'est ouverte au tourisme, il y a toujours cette ambiance de petite ville où tout le monde se connaît et où chacun à un secret. Cette ambiance unique est parfaite pour ce genre de roman. On sent également qu'Ari s'est endurci et que les différents crimes qu'il a pu rencontrer dans sa carrière l'ont changé. C'est un bon enquêteur qui apprend de ses erreurs et qui n'hésite pas à demander de l'aide. Il y a cette froideur et en même temps ce désir de trouver des réponses pour la victime. Il est réaliste, quelque peu bourru et cherche encore à se faire sa place tout en désirant quitter cette ville. La dualité de sa personnalité est aussi intéressante que l'enquête.

J'ai eu beaucoup de mal par contre avec Ögmunður, le jeune policier qui est venu aider Ari. Il est le reflet de la nouvelle génération, et la presque antipathie qu'Ari ressent à son égard ne nous aide pas à l'aimer, mais j'ai trouvé l'idée originale en un sens. Je ne sais pas si par la suite ce personnage sera secondaire ou bien s'il poussera notre héros dans ses retranchements, mais j'aimerai vraiment qu'il devienne plus qu'un gringalet citadin un peu je m'en foutiste. Ari a besoin d'un partenaire fiable.

Siglo nous plonge petit à petit dans la vie de plusieurs familles, déterrant des secrets et mettant une nouvelle fois à jour de nouveaux types de crimes. Cette diversité donne toujours un nouveau souffle appréciable. Ragnar Jónasson n'hésite pas à exploiter la noirceur de l'être humain sans rendre l'histoire trop glauque. Nous sommes encore une fois dans une atmosphère plus psychologique où chaque détail a son importance.

Heureusement de retrouver dans Siglo une enquête digne de ce nom sans cette éparpillement qui m'avait déçu dans Natt. Je vais attaquer l'autre saga de l'auteur en attendant les suites des aventures de Ari Thor.
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critiques presse (1)
LeSoir
21 septembre 2020
Chez Ragnar Jónasson, il est dangereux de passer trop de temps sur les îles mystérieuses au large de l’Islande.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Il avait mis du cœur dans sa lecture, l’avait peut-être encore plus savourée que le petit. Cet instant partagé avait quelque chose de symbolique, il représentait en quelque sorte tous les souvenirs qui ne prendraient jamais forme, tous ces jours qu’il allait manquer dans l’éducation de son fils.
Commenter  J’apprécie          160
Le seul moyen de tenir dans la ville la plus septentrionale du pays était d'accepter son sort et d'apprendre à aimer chaque saison. Apprendre à avoir hâte de retrouver les rudes soirées d'hiver, autant que les belles journées d'été, lorsque la nuit n'est plus qu'un lointain souvenir et que le soleil inonde la terre de chaleur et de lumière. Comprendre que le froid peut nourrir l'âme et le corps.
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Il arrivait parfois à Ari d'aller se balader la nuit, en été comme en hiver. C'était une expérience presque magique, la ville semblait si tranquille dans ce silence cotonneux, et à cet instant il fut envahi d'une émotion comparable.
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Il monta à l'étage et rejoignit la chambre à pas de loup pour ne pas réveiller le petit. S'allongeant prudemment sur son lit, il se tourna vers celui à barreaux, juste à côté, et observa son fils qui dormait paisiblement. Il était si beau. Et il avait déjà tellement grandi. Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis leur dernière rencontre, et même s'ils discutaient parfois au téléphone ou par Internet quand Stefnir était de bonne volonté, c'était toujours un événement de le voir en chair et en os, de pouvoir le prendre dans ses bras.
Ari tendit la main vers lui et la posa doucement sur la sienne, puis il ferma les paupières et se laissa porter vers le pays des rêves, où tout était toujours parfaitement à sa place.
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- Parlez-moi un peu d’Unnur.
Ari était assis dans le salon, chez la mère de la jeune fille. La lumière était éteinte, la seule source de clarté provenait de la fenêtre.
Kristin avait emmené Stefnir au jardin d’enfants, et Ari en avait profité pour passer au poste de police où l’attendaient de nombreux messages de Salvör. Il pensait de toute façon lui rendre visite, ne fût-ce que pour faire taire le doute qu’Ugla avait instillé en lui et mener une enquête plus approfondie. Même si Hersir l’avait averti de na pas prendre le vieil homme trop au sérieux.
- Merci d’être venu, répéta Salvör, les yeux rougis et les traits tirés. Je n’ai presque personne vers qui me tourner ici, aucun proche dans la région. Ma sœur habite à l’étranger, elle est en train d’essayer de se libérer de son travail pour venir. Heureusement, le révérend Eggert m’a tenu compagnie.
- Et le père d’Unnur ?
- Il vit aux Etats-Unis. Il a pris l’avion pour l’Islande hier soir. J’imagine qu’il ne devrait pas tarder à arriver. Nous sommes divorcés.
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Vidéo de Ragnar Jónasson
Ragnar Jónasson vous présente son ouvrage "Reykjavik" co-écrit avec la première ministre d'Islande Katrín Jakobsdóttir, aux éditions De La Martinière .
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2941880/ragnar-jonasson-reykjavik
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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