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4,12

sur 793 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les livres de la terre fracturée de N.K.Jemisin
Tome 1 La cinquième saison
Prix Hugo 2016 du meilleur roman
Roman dystopique

Une 4e de couverture plutôt vendeuse, des critiques dithyrambiques, un prix prestigieux, il en fallait pas plus pour me dire: Vas-y fonce!
Mais malheureusement cette lecture a été une déception pour ma part. Je n ai pas plonger dans l'ambiance, aucune empathie pour les personnages. J'ai subit la lecture, je n'ai pas compris la façon de procéder de l'auteure. On passe d'un vouvoiement nous incluant dans l'histoire, ensuite l'auteur change de procédé, et choisi de prendre ses distances avec le lecteur.
On passe d'un personnages à l autre sans distinction, un lexique en fin de roman qui aurai été mieux en début, enfin bref.
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A lire toutes les critiques dithyrambiques et à en croire les prix Hugo, prix prestigieux des littératures de l'imaginaire, je passe à côté d'une pépite.

Oui parce que je suis passé à côté.
Complètement, puisque j'ai abandonné.
L'impression d'avoir déjà lu ce roman dix fois auparavant : des structures, des procédés narratifs, sans compter une intrigue ultra classique en fantasy. Mélanger tout ça n'en fait pas un roman extraordinaire pour autant.
Pourtant, on ne peut pas dire de moi que je suis une spécialiste de la fantasy... Je dois lire deux romans par an dans ce genre-là.
C'est bien écrit certes mais pas plus que bien d'autres romans. J'ai lu le mois dernier Source des Tempêtes, premier tome du Livre de l'Énigme de Nathalie Dau. Bien que l'intrigue soit relativement déjà vue dans ce roman-là aussi, l'écriture magnifique et des personnages fascinants ont rendu ma lecture prenante. J'avais envie de sauter sur le deuxième tome. Ma lecture de la cinquième saison vient bien trop tôt après. J'avais sans cesse envie de le poser pour reprendre la saga du Livre de l'Énigme. Et c'est ce que je vais faire, après m'être résignée, deux semaines après avoir posé La cinquième saison.

Je l'admets bien volontiers : quelques bonnes idées, des personnages plutôt bien travaillés mais rien d'original. Je ne peux pas continuer ma lecture alors que je passe mon temps à le comparer à ce que j'ai lu ces dix dernières années.
Roman de bonne facture qui ravira les gros consommateurs de fantasy ou au contraire ceux qui n'en lisent jamais ? Me situant entre deux, j'ai l'impression que j'ai manqué la rencontre avec l'auteur.
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Le livre de la terre fracturée est un livre dont les histoires sont facturées, le style fracturé, le temps même.
Et... J'ai mis longtemps à savoir pourquoi après avoir entendu plein de louanges, même si l'histoire est prenante, je n'y arrive pas. Il y a dans ce roman polyphonique une scission du style entre les personnages. Moi j'arrive, je lis, je commence à me faire à l'écriture, je palpite, m'émeus. Et paf. Nouveau chapitre, nouveau style et rythme à appréhender et tout le personnage à apprivoiser de nouveau.
Et ça me fatigue.
Alors je fais une pause en allant lire ailleurs entre chaque chapitre. Et je recommence à lire. Je m'attache, je m'émotionne. Et paf. Fatigue.
Parce que la fatigue est prévue et de fait dans cet univers qui a pour saison des catastrophes telluriques et humaines, ben... Il ne se passe pas grand chose. Et la fin du livre est déjà là qu'on a bien planté le décor mais pas fait des masses de trucs avec. Sauf des machins déprimants. Et des boucles qu'on avait deviné.
Et je suis d'autant frustrée que je ne suis pas certaine de vouloir continuer cet effort. Il faudra forcément changer la construction qui faisait beaucoup le job une fois que l'on connaît le dénouement de l'histoire, l'intérêt restera t il ? Donc... Ou je reste là avec mon univers décor à peine emprunté. Ou je continue à lire cette trilogie. Mais moi depuis la pandémie, notre début de saison à nous, je suis lasse, et je n'ai pas le courage de m'user sur une histoire encore vide, aussi intéressante soit elle, et désespérée. Et je suis aussi fatiguée des histoires désespérées.
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Je ne suis décidément pas gâté dans mes choix de livre en cette fin d'année. Après « Gagner la guerre », c'est à nouveau, un livre abandonné. Livre non sorti encore en France (j'ignore s'il le sera), il jouit d'une bonne côte outre atlantique. N'étant pas si familier avec les livres post apocalyptiques, j'ai décidé de tenter le coup.

Ce livre a pour moi 3 défauts majeurs : une noirceur et une violence crue très présentes, un lexique de mots à apprendre pour s'immerger dans l'histoire et un soucis de cohérence initiale.

Je n'ai pas lu la totalité de ce premier tome (env. 60%) mais déjà une grande part de la cruauté humaine y est : cruauté envers les enfants, infanticide, viol, meurtre de masse… et tout cela n'est pas forcément perpertré par les « méchants ». Je comprends que l'auteur ait voulu faire un parallèle avec l'humanité viciée et une Terre malade mais je n'adhère pas.

Le second point noir concerne le lexique. Je ne suis pas contre qu'un auteur utilise une série de néologismes pour créer un sentiment de dépaysement mais il y a plusieurs manières de les présenter. Soient ils sont suffisament transparents soit on en explique le sens (et pas forcément directement).
Dans ma version numérique de l'oeuvre, je n'avais pas vu qu'il y avait un lexique en fin d'oeuvre. J'ai donc du lire près d'une centaine de pages en attendant la définition de certains mots qui ne venait pas. Il aurait été plus facile d'utiliser une typo spécifique avec renvoi au lexique dès le début cela m'aurait facilité la lecture.

Pour le dernier point, je suis obligé d'expliquer un peu de contexte de l'histoire. Nous sommes sur une Terre à l'agonie. Les « seasons » sont en fait des périodes de cataclysmes détruisant les villes et les villages. Parmi la population humaine, certains ont muté et sont capables de manipuler les forces de la Terre (seisme, froid, volcanisme etc). Ces humains ne sont pas bien vu par les gens « normaux » et sont même ostracisés. le livre commence par l'infanticide d'un père dont l'enfant de 2 ou 3 ans a révélé ses pouvoirs et à détruit un village. Ces pouvoirs sont en générals révélés lors d'un état de colère, de peur ou de stress. Comment dire, l'auteur a t elle déjà éduqué un enfant ? Si tous les enfants mutants à chaque contrariété font péter un village, je ne vois pas comment la société peut encore exister. S'il n'y avait que peu de mutants pourquoi pas mais ce n'est pas le cas, il y a même des écoles pour leur apprendre à gérer leur pouvoir !
Cette incohérence, je n'ai pas pu me la retirer de la tête, ce qui a en parti gâché ma lecture. Ajouté à cela la voilence ultra presente, je me suis résolu à abandonner ce livre.

Un dernier petit truc pour finir que j'ai trouvé un peu étrange. Il concerne le prologue. En effet, à travers quelques paragraphes, l'auteur nous livre le background de son monde tout d'un coup, son histoire, sa formation etc. C'est un peu indigeste et cela donne l'impression qu'elle ne savait pas comment le présenter aux lecteurs et qu'elle a mis ça la en bloque dans le prologue. C'est un choix que je jugerais de discutable.
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Un point de départ à priori intéressant : sur un continent régulièrement ravagé par des cataclysmes sismiques d'ampleur apocalyptique, quelques individus ont la capacité de plus ou moins contrôler la terre et ses tremblements. En conséquence, ils sont craints par la population et utilisés dès l'enfance comme des armes par une institution à l'éthique douteuse. Mais ce contexte qui éveille la curiosité n'empêche pas La cinquième saison d'être parfaitement médiocre.

Déjà, l'écriture. le choc est rude. N. K. Jemisin commence brutalement par une exposition totalement superflue au lieu de faire découvrir son univers par le biais des personnage. Aussi, c'est écrit au présent et, en bonne partie, à la deuxième personne du pluriel. Comme si ça ne suffisait pas, Jemisin accumule jusqu'à l'écoeurement les pirouettes de langage lourdes et prétentieuses : abus de l'italique, répétitions intempestives, retour à la ligne en pleine phrase... Et ça déborde de néologismes. Par exemple, « rouille » est une sorte de juron que Jemisin nous sert à toutes les sauces dans une triste tentative d'étoffement de son univers. Mais, au final, c'est juste comme si les personnages disaient « merde » toutes les deux pages : lourd, très lourd. Quand on additionne tout ça, on obtient un résultat qui certes se lit très facilement, mais qui est surtout extrêmement pénible.

Et ce n'est pas la trame qui vient sauver La cinquième saison. Il y a quelques bonnes idées, comme le statut social précaire des « gêneurs » qui contrôlent les forces sismiques, ou la faune qui change de comportement lors des cinquièmes saisons apocalyptiques. Mais au final, on a juste l'impression de lire une longue, bien trop longue introduction, qui n'offre après 460 pages pas l'ombre de la moindre résolution. Les mystères exposés, comme ces étranges créatures humanoïdes que sont les mangeurs de pierre, ou ces cristaux géants et flottants qui semblent hérités d'une antique civilisations, ne sont absolument pas expliqués. A la place, Jemisin meuble avec un interminable triangle amoureux. Vraiment, à partir du dernier tiers, au lieu d'une culmination, il ne se passe vraiment plus rien, si ce n'est un combat final artificiel. Tout semble creux, forcé, étoffé par du vide. Et les personnages, susceptibles et colériques, qui passent beaucoup de temps à se crier dessus pour rien, deviennent juste antipathiques.

Lien : https://lespagesdenomic.blog..
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J'ai enfin réussi à venir à bout de ce livre !
La cinquième saison est le premier tome d'une trilogie : les Livres de la Terre Fracturée. 🌍 Écrit par N. K. Jemisin. L'ouvrage a obtenu le prix Hugo du meilleur roman 2016 et le prix Planète SF des Blogueurs 2018
J'avais entendu beaucoup de bien sur cette histoire et j'avais envie de lire un récit post apocalyptique. 🌎
Bon j'avoue être passée complètement à côté 😳. L'auteur nous largue dans un univers remplis (je dirais même bourré) de termes spécifiques auxquels je n'ai pas compris grand chose. 🙄
Même lorsque je lisais la définition de certains ! 😫 (oui il y a un glossaire à la fin et ne faite pas comme moi qui m'en suis rendu compte au milieu de ma lecture 😵)
🌏
Donc pas immersif, pas addictif, trop nébuleux.
Par contre j'ai aimé suivre ces 3 femmes qui font face aux événements avec force et courage. C'est pour elles que je suis aller au bout !
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Je voulais le lire... je l'ai lu et je m'arrêterai là je pense.
Le style est très particulier, j'ai dû m'accrocher pour continuer. Petite difficulté à rester concentré vu l'étendu de l'univers, j'ai remarqué à mi lecture qu'il y avait un glossaire à la fin (dommage pour moi).
Je pense qu'il faut vraiment apprécier la SF pour aimer.
Lien : https://pause-the.blogspot.c..
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Moi j'ai trouvé que le livre est bien écrit !
Il y a 3 histoires qui se déroulent en parallèle et qui sont écrites chacune dans un style différent (par exemple, dans l'une d'elles le narrateur s'identifie au personnage principal et raconte l'histoire à la 1ère personne, ...)
Bref, un gros effort de ce point de vue.

Par contre, l'auteur a voulu créer un monde totalement différent du notre, et très complexe.
Dans ce monde, un aspect très important est la possibilité d'agir sur le terrain par la force de l'esprit, pour certaines personnes. Si cette compétence n'est pas maitrisée, il peut y avoir des conséquences dramatiques (tremblements de terre, ...). Cela génère des rapports sociaux complexes entre ces personnes et d'autres groupes.
Les différents protagonistes des différentes histoires ont des noms compliqués, qui peuvent même changer au cours de l'histoire. le langage jusqu'aux jurons est très spécifique à ce monde.

Le résultat, c'est que pour moi le roman est trop "prise de tête". Je ne lis qu'1/2 heure à 1 heure avant d'aller travailler.
Les chapitres de chaque histoire alternent et sont individuellement très longs (30 à 40 pages), ce qui fait que quand je prends un nouveau chapitre je ne me souviens pas ou en était restée l'histoire correspondante et soit je dois relire les chapitres précédents, soit je lis le nouveau chapitre sans rien comprendre. ... Surtout que dans certains d'entre eux, il ne se passe pas grand chose !
J'ai fait l'effort jusqu'à la page 300, mais je jette l'éponge, sans aucun regret !
... Surtout que je suis passé à la lecture d'un polar, à l'opposé en terme de plaisir de lecture : je comprends tout !
(j'en ferai la critique dès que je l'aurai fini)
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