Dune, tome 1

Bon , ce ne sera pas un coup de coeur pour moi ce classique de SF.

Les Atréides, une famille ducale, reçoit la planète d'Arakis en fief par l'Empereur. Une planète des plus inhospitalières mais qui recèle une richesse qui suscite bien des convoitises : l'Epice. le Duc est tué et commence pour son fils une quête des plus cruciales.

Vengeance, intrigues politiques et récit messianique, ce monument annonce une grande richesse dans le contenu.
Pour autant, j'avoue n'avoir que peu adhéré. Hormis les scènes d'intrigues politiques, bien plus nombreuses dans le premier livre que dans les deux autres autres, j'ai trouvé beaucoup de longueurs. Les chapitres où la spiritualité est bien détaillée, particulièrement. Or, je comprends que lesdits chapitres soient nécessaires, le récit étant Messianique. L'auteur prend le temps de nous développer toute l'inhospitalité qu'offre cette planète avec son désert, son manque d'eau, ses tempêtes et ses vers, un point que j'ai apprécié pour le coup. le deuxième livre est d'ailleurs ancré sur le mode de vie Fremen. Là encore, je comprends toute son importance, sans pour autant être parvenue à dépasser ce sentiment de longueurs continuelles. Quant au troisième livre, la conclusion, le grand final, je l'ai trouvé assez vite expédié sur certains points, tandis que d'autres aspects, eux, ont là encore été trop longs à mon goût. J'ai donc oscillé en terme de rythmes dans ma lecture, tel un passager de montagnes russes, mais des montagnes russes plus en montée lente qu'en descente vertigineuse et looping endiablé.

Dommage! Un livre ne peut séduire tout le monde. J'ai été hermétique à cet univers mais heureusement ce n'est pas le cas de tous. L'aventure Dune s'arrête ici pour moi.

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J'ai lu Dune, de Frank Herbert. C'est un chef d'oeuvre de la science fiction selon 99,9% de ce que j'ai pu lire et entendre. Cette lecture m'aura renvoyé encore à ma non conformité au genre humain. Car là où tout le monde est en adoration sectaire devant l'Oeuvre, moi j'essayais de comprendre ce que je lisais. J'avais l'impression de lire un livre en langue étrangère sans dictionnaire tout en essayant de comprendre pourquoi il y avait des passages qui me rappelaient vaguement quelque chose. Lire Dune, c'est frustrant, c'est pénible, c'est même chiant. Ça en devient même humiliant quand on voit des gens en parler en termes tellement élogieux qu'on se demande si on a lu le même livre ou si on doit remettre en question notre niveau intellectuel pour l'abaisser à celui d'une huître islandaise. Et puis ça devient un peu drôle quand, en discutant, tu te rend compte que les Élogieux n'ont pas tellement mieux compris l'histoire que toi, voire même qu'ils ont même rien compris du tout, mais l'art de frimer ne connaît aucune limite.
Dune, c'est un univers organique et écologique qui mêle une quête initiatique, du mystique, du religieux, de la stratégie politique, des manigances et manipulations, de la traitrise.
Si l'univers m'a conquis, en particulier l'aspect écologique et le peuple des fremen, tout le reste a plombé ma lecture. Je n'ai pas compris les motivations et les ambitions de la plupart des personnages, c'est clairement ce qui m'a rendu le plus zinzin. La narration est lente et particulière. le lecteur est omniscient et connaît les pensées de tous les personnages dans un même chapitre, cela ajoute à la confusion et à l'opacité de l'histoire. On ne comprend pas qui fait quoi, pourquoi, pour quel projet et comment. C'est à en devenir dingue. Par contre, les moments qui auraient pu amener du rythme et de l'action dans le récit tombent souvent dans une ellipse narrative très dommageable.
De ce fait, difficile de s'attacher aux personnages. La quête initiatique de Paul est intéressante et soulève des questions intéressantes (sur son statut de kwisatz haderach messianique mais un peu gris, sur le lien entre politique et religion, sur ses visions terrifiantes de son avenir), mais c'est amené de manière maladroite et inégale, donc on y croit pas. J'y ai vu un mec sous LSD permanent qui au fur et à mesure semble avoir un dédoublement de personnalité (Paul/Muadib) où chaque partie de lui a envie de choses différentes, sans qu'on comprenne vraiment quoi bien sûr sinon ce serait so easy.
Le meilleur moment dans tout le récit, restera ce moment où un fremen crache un molard devant le Duc et qu'on comprend que ceci est un immense signe de respect sur cette planète sans eau.

Tout ça pose quand même la question de : « quand on raconte une histoire, doit elle être accessible à tous ou doit elle être rédigée de manière si complexe que seule une élite d'initiés peut y accéder ? (et certains font croire de faire partie de l'élite en mode mythomane gratuit). » vous avez 4H.
A titre personnel, même si tout le monde se fiche de mon avis, dès l'instant où j'ai l'impression d'avoir besoin d'un dictionnaire de l'auteur pour comprendre son histoire, il y a un problème dans l'écriture. Sauf si c'est volontaire de l'auteur, d'écrire son histoire en mode opaque. Mais alors si c'est le cas, je ne comprend pas le projet, car quitte à raconter une histoire, autant que l'histoire soit comprise et que ce soit un moment agréable pour le lecteur. Mais c'est là probablement mon mental analytique/explicatif en surpuissance qui souffre. Les autres semblent apprécier ne pas comprendre. En tout cas, Tolkien ne m'a pas fait cet effet là et c'est tant mieux, j'ai un cerveau tolkienien.

Malheureusement j'ai été très déçue par Dune et ne lirai pas la suite.
Cela faisait des années que je voulais découvrir ce classique de la science fiction et grâce à Masse Critique je me suis lancée.
Je m'attendais à la description précise d'un univers incroyable avec une épopée. Mais malheureusement il s'agit d'un énième roman avec beaucoup trop de politique, complots, trahisons....
Je n'ai pas du tout accroché, j'ai aussi eu l'impression de passer totalement à côté et de ne pas avoir eu suffisamment d'informations lors de ma lecture.
Malheureusement un flop pour moi.

Je lis "le top du top" en matière de SF, le graal ... je respecte les opinions, et tant mieux si Dune plait, mais je n'ai personnellement pas accroché à ce point.

Premièrement; (et c'est un point important), comme cela a été dit, on est dans de la fantasy plutôt que de la SF... Quelle est l'utilité de l'espace, de vaisseaux, etc, à l'histoire racontée ? Elle est remplie de ducs, de comtes, d'épées. Certes le scénario semble vouloir que les ordinateurs aient été bannis par l'humanité. On m'expliquera alors comment on fait pour faire voler des vaisseaux spatiaux à travers l'univers, comment on utilise des armes atomiques ou comment on communique à travers l'espace.
D'autant qu'il est déjà difficile de croire qu'un empereur règne sur l'univers avec la technologie.

Deuxièmement, il faut fortement adhérer à la dimension mystique et religieuse de l'oeuvre. C'est le trait DOMINANT dans le récit. C'est très personnel mais je ne m'y attendais pas et cela ne m'intéresse pas vraiment. D'autant qu'on a beaucoup de longueurs dans l'histoire, avec des emballements psychométaphysiques des personnages qui ont tendance à lasser.

Troisièmement, on a l'impression que le narrateur a lu un préquel à Dune que nous, nous n'avons pas lu. Et qu'il nous manque franchement des infos. de temps en temps, Paul s'envole dans des inquiétudes sur son futur et craint que l'univers ne soit ravagé par le jihad en son nom (mais pourquoi ! qu'est-ce qui nous a échappé à nous, qui suivons tranquillement son histoire d'héritier/messie perdu dans le sable ?) et parfois des morceaux d'idées de ce genre pointent le bout de leur nez sans qu'on comprenne ce qui les justifie. Les personnages ont aussi quelques comportements farfelus qu'on s'explique mal par moments.

En conclusion pas de mauvais bouquins mais rien d'un incontournable de la SF (surtout pas de ce genre, d'ailleurs) pour moi. Des creux et des longueurs, on s'y perd et s'en désinteresse.

Un point positif anodin; l'auteur est assez bon pour trouver des noms (Bene Gesserit, Muad'Dib, Harkonnen ...) les sonorités sont bien trouvées. Asimov n'a pas tout à fait eu ce talent là ... mais lui a écrit le vrai graal de la SF.

Rien ne peut plaire à tous.
Comme très souvent, j'ai beau forcer la chose, mais rien n'y fait, les "best-seller" avec une écriture de ce genre et au délire philosophique ne me font vraiment pas vibrer.

Tous les personnages me sont antipathiques, sauf certains qui meurent trop rapidement.
Le monde de Dune et l'univers ne me vendent aucun rêve, étant habitué à plus grandiose par mon époque. Si je l'avais lu à son époque, peut-être que...
L'écriture en elle-même m'horripile, m'ennuie et m'endort. Même quand il y a de l'action, l'écriture n'a aucune intensité. Problème de traduction peut-être?
Un mot pour résumer ma critique, c'est "lassitude".
Il n'y a aucune émotion, passion, plaisir dans ce que l'écrivain écrit et dans ce que je lis.
juste du grand charabia philosophique indigeste et sans logique apparente.

J'ai quand même continué l'expérience avec le tome 2, mais c'est encore pire, car malgré qu'il soit plus court que son prédécesseur, je ne pense pas le terminer.

J'ai beau savoir que c'est un monument de la science-fiction et admirer la créativité de l'auteur à une époque qui précédait Star Wars, je ne suis pas du tout rentrée dans ce roman dont l'écriture m'a paru très datée et difficile à suivre. Peu d'émotion, peu d'explication sur tous les concepts originaux introduits dans le récit, pas d'idée claire sur l'objectif de l'intrigue ni du héros... Les personnages ne m'ont pas paru attachants et je n'ai pas compris pourquoi le traître était révélé dès le début de l'histoire - dommage pour le suspense !

Petit détail, mais je suis aussi toujours déçue quand le héros d'un univers aussi riche s'appelle a un prénom aussi banal que "Paul".
J'avais été mitigée en voyant le vieux film de David Lynch et j'avais pensé que le livre me plairait plus, mais ça n'a pas été le cas. La nouvelle adaptation qui se prépare me semble plus à mon goût - en tout cas plus moderne. J'espère que ce sera enfin l'occasion pour moi d'apprécier cet univers à sa juste valeur.

Je l'ai lu trop vieux. du coup, aucune magie. le mysticisme de l'oeuvre m'a assommé, son univers SF n'a rien pu sauver; pas envie de persévérer dans les tomes suivants.
Comme d'autres ouvrages que je connais, n'attendez pas qu'il soit trop tard pour le lire. Faites-le dès que l'occasion se présente où vous risquez de vous ennuyer comme ce fut mon cas.

Fan de David Lynch et de Denis Villeneuve, je me devais de me plonger dans l'oeuvre si célèbre et tant réputée « Dune ». Tant d'histoires autour de son adaptation, tant de paroles échangées avec des lecteurs conquis. J'avais hâte, vraiment hâte de me plonger dans l'univers de Frank Hebert. Je ne pensais pas que cela me prendrai deux très long mois…

Nous partons donc pour Arrakis, planète que nous découvrons au fur et à mesure du roman, de façon assez survolée il faut le dire. En réalité, c'est l'appendice sur l'écologie de la planète et l'histoire de Kynes père qui est le plus intéressant. Déjà, quand tu dois lire l'appendice pour y trouver ce que tu cherches, ça ne sent pas bon…

On démarre avec l'arrivée des Atréïdes et notamment Léto et son fils Paul. Je dois dire que la première partie du roman est vraiment passionnante. C'est politique, riche en découverte, les personnages sont très charismatiques, il y a de la traitrise, du suspense, des mystères… Les Fremen et Liet Kynes (meilleure personnage au potentiel gâché) donnent envie d'en savoir plus et de tourner les pages. Bref je l'ai dévoré. Puis il y a ce tournant.

Je ne spoilerai pas en disant qu'on se retrouve dans le désert d'Arrakis, au sein des Fremen et là, justement, c'est la grande traversée du… désert. On se retrouve dans des lieux peu diversifiés (frustrant quand tu arrives sur une nouvelle planète), Paul devient ennuyeux tout comme les autres personnages, l'exploitation écologique de la planète est réduite à néant si ce n'est l'exploitation du ver des sables. Tout tourne autour de la religion, de la notion de prophète, du Jihad et de la vengeance. Malheureusement, ce n'est pas ma tasse de thé.

Mais ce n'est pas tout car il y a la fin et là… On part dans des sauts temporels, comme ci Herbert commençait a terriblement se saouler lui-même ! Bataille ? Non, annonce puis fin de bataille. Suivi de Paul ? Non, il boit et se retrouve mourant. Riposte ? Non, on l'évoque juste.

Bref, pour moi, c'est terriblement survolé, bâclé et je dois surement être passé à côte de quelque chose. Je me remets clairement en question face à une oeuvre qui a une telle réputation. Même cinématographiquement, je me demande bien pourquoi ? le scénario n'a rien de cinématographique… L'univers oui mais Star Wars est passé par là. Je pense que l'univers intergalactique de Asimov a bien plus de potentiel (et mon dieu, qu'est ce que c'est agréable à lire). Bref, je m'arrêterais là pour la critique mais aussi pour la saga. Inutile de passer à la suite je pense, on va stopper ma souffrance.

C'est risqué mais assumé : à mon grand regret, je n'ai pas du tout accroché au cycle de Dune.

D'accord, l'univers est grandiose : cette planète de sable et ces vers géants, c'est malin, visuel et bourré d'imagination.

Malheureusement, certains parti-pris ont rapidement douché mon enthousiasme, notamment la narration ultra prévisible (on devine sans problème ce qui va se passer 3 pages plus loin, et ce tout au long du récit) et la thématique du mysticisme poussée à son paroxysme, parfois à la limite du kitsch.

Bref, je me suis un peu ennuyée. Ce roman rentre dans la case de ceux que j'aurais aimé avoir lus à 15 ans pour mieux les apprécier.

Vu tout ce que j'avais entendu sur Dune, j'étais sûre d'aimer et finalement cette lecture m'a laissé très mitigée.
C'est une oeuvre d'imagination magnifique vue l'âge de sa rédaction, c'est sûr. Ce monde complexe et pourtant pas si éloigné des systèmes monarchiques et féodaux que l'on connaît, la dimension religieuse et son analyse, tout ça était très intéressant.
Pourtant, la misogynie constante du roman m'a complètement bloquée. Une organisation de femmes super badasses qui contrôle le monde. Waouh ! Sauf que leur but ultime… C'est de faire advenir l'homme qui les surpassera toutes. Gé.nial.
Sans parler des rôles, nul qu'ont les femmes dans la société de Dune, même celles de l'organisation. Pourquoi serait-ce normal qu'après une crise ou un remaniement, les femmes reprennent la seule place d'épouse/ventre/objet politique de mariage/domestique ?
C'est sûr que l'auteur écrit ce qu'il veut et qu'il y a un contexte à l'oeuvre. Mais pour une femme du XXIe siècle, c'est dur à lire, pas justifié et cela gâche, pour moi, le roman.