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EAN : 9782070427574
560 pages
Gallimard (25/02/2003)
4.16/5   63 notes
Résumé :
Hervé Guibert l'écrit lui-même : Le Mausolée des amants pourrait s'appeler T."T.", c'est l'homme à qui étaient adressées ces pages avant que l'auteur n'ait décidé de les transmettre au public : "Maintenant, j'ouvre le cahier et je le laisse ouvert, exposé", peut-on lire en introduction de ce journal, publié aujourd'hui comme en réponse au souhait de son auteur. Quinze années de notes s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
L'autobiographie, l'écriture de soi, se place nécessairement, par nature, sous le signe du jugement, du bilan, et de la mort : l'auteur se change en livre pour survivre à sa propre chair. Ce qui est valable de tous les prédécesseurs d'Hervé Guibert l'est bien sûr de lui, et explique la présence du tombeau dans le titre. Mais la "majesté de la mort" ne suffit pas à donner toute sa qualité à une autobiographie : malheureusement pour lui, Guibert a appartenu à une époque de prolifération autobiographique, qui a introduit dans le genre de regrettables facilités d'écriture, de construction, de style. Son livre a donc de très belles pages, mais aussi des faiblesses littéraires que le temps soulignera d'autant plus que l'auteur n'est plus là pour les escamoter de son charme.
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J'avais découvert Hervé Guibert en lisant "A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie": j'avais été étonné et ému par cette première lecture. Par la suite j'ai lu d'autres livres qui, eux aussi, ont une composante autobiographique; mais je ne me suis plus senti en empathie avec l'auteur. Et aujourd'hui, je suis tombé sur ce journal qui couvre toute la vie d'adulte d'Hervé Guibert, y compris la longue période où il était malade du sida. Ce n'est pas une autobiographie cohérente, ce sont des notes éparses, non développées, sans relations entre elles, non datées, qui m'ont laissé sur ma faim. La clé de ce livre, c'est l'écrivain qui l'avait et le lecteur - perplexe - n'y a pas vraiment accès, tout en se trouvant en position de voyeur. A cette difficulté s'ajoute le caractère extrêmement narcissique d'Hervé Guibert, qui est omniprésent dans ce témoignage, comme dans les précédents livres. Même si cet homme était remarquable par certains points, j'ai trouvé pénible le nombrilisme qui plane sur ces fragments de vie.
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Le journal d'Hervé Guibert, tenu pendant toute sa vie d'adulte. Un témoignage fascinant à la fois sur sa vie, ses amours, sa maladie, sa carrière. A la naissance de tous ses autres écrits, il est la clef qui permet de comprendre l'ensemble. le plus surprenant est que le journal même a été retravaillé par l'auteur et tend par moments vers la fiction. Magistral.
Lien : http://madimado.com/2012/01/..
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Rien d'intéressant dans ce livre. Guibert égrène sa vie morne et fade dans de courts paragraphes avec toujours cette obsession sexuelle.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je lis (seulement aujourd'hui, comme par hasard) que le DHPJ, l'antiviral qu'on me perfuse tous les jours, bloque à jamais la reproduction du sperme, mais qu'est-ce que j'en ai à foutre du foutre à présent ?
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La maladie d’avoir toujours à dire quelque chose de quelque chose, à écrire comme pour ne rien perdre (une maladie de la mesquinerie ou de la postérité?). Le risque aussi, à un moment de l’écriture, d’un empoisonnement subi, inconscient, peut-être pire que la perte totale [...].
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(Pour moi, en fabriquant un livre, c'est souvent quand le récit prend l'allure d'un journal qu'il est le plus fictionnel.)

p. 528
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Quand tes fenêtres sont noires je veille sur ton sommeil, et je te protégerai bien de la mort, je tendrai d’invisibles filets sous ton balcon…
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Avidité de la lecture, mais effroyable isolement de la lecture.
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Videos de Hervé Guibert (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hervé Guibert
« Éditeur en marchant, écrivain en courant »
Avec Justine Lévy, Marie Modiano & Peter von Poehl, Éric Reinhardt, Anne Plantagenet, Isabelle Jarry, Teresa Cremisi, Capucine Ruat, nicole Lapierre, Jean-Louis Fournier... Animation : Sandrine Treiner
Jean-Marc Roberts fut l'une des figures les plus flamboyantes des lettres françaises. Écrivain précoce, il publie son premier roman à dix-sept ans et découvre alors ce que sera sa vie : se mettre au service des auteurs et des livres. Immense découvreur de talents, il insufflera à la littérature audace et élégance, ne se souciant jamais de la bien-pensance. Pas de ligne éditoriale, plutôt un air de famille joyeusement recomposée qui lui ressemble. Il publie notamment Vassilis Alexakis, Didier Decoin, Christine Angot, Erik Orsenna, et aussi Nina Bouraoui, Philippe Claudel, Aurélie Filippetti, Jean-Louis Fournier, Brigitte Giraud, Luc Lang, Justine Lévy, Eric Reinhardt, François Taillandier…
À l'occasion du 70e anniversaire de sa naissance, cette soirée composera un portrait à son image, vivant et éclectique. Il y sera question de music-hall, de football et de cinéma, de Michel Piccoli et de Nathalie Baye, d'une petite femme et d'un père américain, des émissions de Jacques Chancel, Bernard Pivot et Pierre Desproges, de Hervé Guibert et de Jean Cayrol, de poker, de variétés française et italienne… et bien sûr de fêter la littérature.
À lire – Collectif, sous la direction de Capucine Ruat, “Je vous ai lu cette nuit”. Hommage à Jean-Marc Roberts, Albin Michel, 2023.
Son par William Lopez Lumière par Iris Feix Direction technique par Guillaume Parra Captation par Claire Jarlan
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