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3,84

sur 497 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans la petite cité de Brownsburg, en Virginie, fin des années 40, les habitants se connaissent tous, ils sont ordinaires et croient davantage aux prédictions du bon dieu qu'à leur propre conscience. La foi sied à tous comme seule bonté à vénérer. Lorsqu'arrive un vagabond, Charlie Beale n'a qu'une idée en tête, vivre heureux et vivre libre. Il tombe amoureux une première fois des terres de la Virginie qu'il acquiert comme le meilleur achat pour sa liberté. Il tombera une seconde fois en amour, pour la plus belle fille de la région, Sylvan, une jeune fille aux allures de pin up comme celle des photographies que les soldats emporteraient avec eux pour partir au front.
Ce que Charlie ignore en tombant ici amoureux, c'est la tragédie qui entoure cet amour aux contours ravageurs. Sylvan porte un lourd secret qui la rend prisonnière et la prive de sa liberté d'aimer.
Les secrets et non-dits pendent aux cous de nos deux protagonistes comme la passion et le désir les enserrent dans leur chair et leur coeur. Charlie, fou d'amour n'aura de cesse d'acheter la liberté pour sa belle sans se douter qu'une âme enchaînée traîne sa vie dans un labyrinthe sans issue.

Robert Goolrick signe un roman sur fond de drame social, sans naïveté et sans romantisme exacerbé, il plonge dans la nature humaine pour y disséquer les préjugés, les fausses convictions. Il prend un enfant de 6 ans en otage, spectateur et victime de ce qui se joue sous ses yeux innocents. Un roman audacieux où les puissants en sortent gagnants et les saints damnés...
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Une cité de Virginie à la fin des années quarante. Un nouvel arrivant. Une femme fatale.

Chronique d'un drame annoncé.

Robert Goolrick y dessine avec finesse l'existence d'une bourgade ordinaire, son rythme paisible et les discrets états d'âme de ses habitants, se focalisant en parallèle sur l'inexorable progression d'une histoire qui bouleversera irrémédiablement l'équilibre si parfait de ce tout petit monde.

Ce roman ressemble à la vie : âpre et doux, simple et complexe, et Goolrick utilise à merveille ces puissants paradoxes pour en peindre un tableau somptueusement fort et envoûtant.

Avec en intro ces quelques paroles du Boss qui résument tout...

“ It wasn't the cold river bottom I felt rushing over me
It wasn't the bitterness of a dream that didn't come true
It wasn't the wind in the gray fields I felt rushing thought my arms
No no baby, baby it was you ”

(Ce n'était pas le lit froid de la rivière qui m'emportait
Ce n'était pas la saveur amère d'un rêve jamais réalisé
Ce n'était pas le vent dans les champs qui me cinglait les bras
Non, non, c'était toi)

... impossible de résister à ce vagabond là.



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Shakespeare et les autres n'ont pas attendu les Rita Mitsuko pour composer des histoires d'amour qui finissent mal en général. Les amants croient au paradis et se retrouvent en enfer… Dans Arrive un vagabond, l'histoire que raconte Robert Goolrick se termine elle aussi tragiquement.

L'enfer, c'est parfois au début, dans l'enfance, qu'on y est plongé. Les parents de Robert Goolrick font la fête à en perdre la raison. Un jour, après trop d'alcool, son père lui fait subir l'indicible. Il a quatre ans. Son parcours sera atypique. A trente ans, devenu à New York une star de la pub, il se met à gagner des sommes folles qu'il dépense à son tour en alcools, drogues, fêtes et orgies diverses, en compagnie de jet-setters et de prostitué(e)s ; il aurait fréquemment croisé D. Trump et J. Epstein. Mais à la cinquantaine, du jour au lendemain, il est viré, « fired ! »… Il se retrouve seul, sans un rond, et se met à écrire des romans, dont plusieurs sont à connotation autobiographique. Aujourd'hui septuagénaire, il vit seul avec ses deux chiens en Virginie.

Arrive un vagabond n'est pas un roman autobiographique. L'intrigue se situe en 1948 et 1949 à Brownsburg, un village tranquille de Virginie. Les habitants sont des gens simples, satisfaits de leur sort, chacun se tient à sa place, les relations sont apaisées. La plupart sont blancs, mais quelques familles de gens de couleur vivent entre elles, dans leur quartier. Les deux communautés vivent côte à côte, sans heurts malgré les évidentes inégalités sociales.

Au coeur du village et de l'histoire, une famille exemplaire. Will est propriétaire de la boucherie, où tous viennent s'approvisionner. Avec Alma, sa femme, ils sont accueillants, bienveillants et ils s'efforcent de donner une bonne éducation à Sam, leur fils unique, cinq ans.

Arrive alors à Brownsburg un étranger, Charlie, un homme qui trimballe avec lui son lot de mystères et les marques d'un passé chaotique. Il cherche un endroit pour poser ses maigres bagages. Un vagabond, en somme, mais un bel homme, d'une virilité de bon aloi, affichant bon sens, bonnes moeurs, bonne moralité. Financièrement, il ne semble pas démuni. Bref, sa décision de s'installer à Brownsburg ne suscite, de la part des femmes et des hommes du village, que des avis très positifs.

Dans une maison isolée vit Sylvan, une très jeune et très jolie femme issue d'une famille arriérée. Elle est mariée à un butor riche, gras et vaniteux, pour lequel la beauté de sa femme n'est qu'une marque de standing. Sylvan est obsédée par les vedettes d'Hollywood – Lauren Bacall, Lana Turner, Joan Crawford… – dont elle épluche la vie dans les magazines et dont les coiffures, tenues et manières lui servent de modèles pour la vie de tous les jours à Brownsburg. Pour la population, et notamment les hommes, l'effet est ravageur.

Charlie… Sylvan… Un homme capable de tout sacrifier à ses désirs et une femme enfermée dans une bulle fantasmatique... Que voulez-vous qu'il arrivât ?

L'intrigue se met en place lentement, sur un faux rythme, dans une atmosphère qui devient d'autant plus irrespirable, que Sam, le petit garçon auquel Charlie voudrait transmettre des savoirs et des valeurs comme s'il en était le père, assiste sans tout comprendre aux instants qui les emportent vers le drame annoncé.

Charlie avait pourtant relevé la spécificité des prêches religieux. Dans ce qui sert d'église à la population noire, on chante le paradis avec enthousiasme, alors que chez les Blancs, on menace de l'enfer les pécheurs. C'est ce qui déclenchera le drame. La peur de l'enfer, voilà ce qui finit par y précipiter le meilleur des hommes, un innocent, parce que chez ces gens-là, on ne pèche pas, monsieur, on ne pèche pas… on prie.

Une prose d'un lyrisme tourmenté, sauvage, presque dissonant. La vie n'a pas arraché la poésie du coeur de Goolrick, comme il l'écrit lui-même pour Charlie. Mais elle a tout mis à vif.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Robert Goolrick nous livre une histoire qui dès les premières pages nous tient en haleine. On commence à lire et, on ne peut plus s'arrêter. On sent une tension qui ira crescendo tout au long du livre jusqu'à devenir déchirante et bouleversante.

Brownsburg est une petite ville Américaine typique de Virginie des années 1950 avec ses codes bien établis. Il y règne l'ordre et la tranquillité. C'est là que décide de s'installer Charlie Beale, jeune homme blanc qui voyage avec pour tout bagage, quelques vêtements, ses couteaux de boucher et beaucoup d'argent. Il est boucher… On ne sait rien d'autre de lui. Très proche de la nature, il tombe sous le charme du lieu et décide d'y acheter de la terre. Travailleur et sérieux, il se fait embaucher chez Will Haislett qui tient la boucherie de la ville. Il se lie aussitôt d'amitié avec Sam, le fils de son patron, un petit garçon joyeux qui l'accompagne partout... Mais un jour une créature somptueuse pousse la porte de la boucherie, c'est Sylvan Glass, jeune femme magnifique habillée comme une star d'Hollywood. Pour Charlie c'est le coup de foudre, une attirance passionnelle et immédiate. Mais Sylvan est mariée à Boaty Glass, l'homme le plus riche du pays. Désormais et irrémédiablement la tragédie est en marche, inexorablement elle va modifier tous les codes mis en place jusque là, ces codes qui faisaient de Brownsburg une ville tranquille qui n'avait jamais connu de crimes.


A travers ce roman tragique Robert Goolrick fait revivre sous nos yeux une communauté typique des Etats du Sud de l'Amérique, avec ces clivages raciaux, la place du religieux, la douceur de vivre aussi, au coeur d'une nature généreuse. Il prouve une fois de plus qu'il est un conteur extraordinaire, il m'avait bouleversée avec " Féroces", roman autobiographique, il récidive avec "Arrive un vagabond ".
 On y retrouve à peu près les mêmes thèmes . Il y est question de secret et d'innocence perdue, de l'enfance trahie, blessée involontairement par les turpitudes des adultes ... et aussi de la vie qui continue. Cette chronique d'une passion destructrice et d'un désastre annoncé est portée par un style clair quasi cinématographique. C'est à la fois poétique, et d'une cruauté terrifiante dans les détails, mais toujours remarquablement écrit. Goolrick n'a pas son pareil pour donner vie à ses personnages et les rendre attachants. Un roman superbe et très poignant.
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Dès les premières lignes, j'ai su... J'ai su que je ne lâcherai pas ce livre avant la fin.

On ne sait rien de lui et pourtant on l'admire, on l'aime. C'est un homme simple, épris de liberté, en phase avec la nature. On sait seulement qu'il est boucher et qu' il fait son métier proprement.
Son arrivée ne dérange pas Brownsburg (Virginie) mais la trouble un peu cependant. La nouveauté n'a pas lieu ici. Les habitants se connaissent tous, vont à la messe tous les dimanches, les Noirs vivent séparés des Blancs. Bref, une petite ville americaine ordinaire en cette année 1948. Alors quand Charlie Beale arrive dans son vieux pick up, c'est un souffle nouveau qui se répand sur la ville. D'autant plus qu'il va bientôt tomber amoureux de Sylvan Glass, l'épouse de Boaty Glass.
Brownsburg, petite ville tranquille va alors connaître un avenir moins serein...

Au fur et à mesure que le narrateur se remémore cette année là, la tension monte et on sent inexorablement le drame arriver. On est pris au piège du récit et on ne s'en libérera qu'en apprenant le nom de celui-ci.

Un brillant exercice de style, des personnages hauts en couleurs, une description précise de la vie américaine dans une petite ville de Virginie, une histoire d'amour dévastatrice... Que demander de plus ? Pour moi, le menu était parfait. Je ne peux que vous souhaitez bon appêtit !
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En 1948, il fait bon vivre à Brownsburg, petite bourgade rurale de Virginie. Là-bas, tout le monde se connaît, les Blancs comme les Noirs, même s'ils s'évitent bien entendu. La rue principale a ses commerces, chaque maison est bien entretenue et chaque pratiquant a son église. Bref, chacun est sa place. Les gens sont des montagnards, des familles sans histoire. On ne pense pas au bonheur à Brownsburg, on vit, tout simplement. C'est là que débarque un jour Charlie Beale avec son pick-up et ses couteaux de boucher. Sans attache, Charlie, la quarantaine, observe pendant une semaine cette petite ville, ses habitants et ses alentours. Il se fait ensuite embaucher par le boucher, Will Haislett, qui devient très vite un ami avec sa femme Alma, l'institutrice, et Sam, leur petit-garçon de cinq ans. Charmant, séduisant, travailleur, Charlie est très vite apprécié par tous les habitant. Comme eux, il savoure une vie simple entre ses moments de rêveries auprès de la rivière et ses promenades avec le petit Sam qui le surnomme affectueusement Beebo. Et puis, un jour, entre deux clientes, Charlie croise le regard de Sylvan Glass, jeune fille de 19 ans à l'allure de starlette hollywoodienne et épouse de l'homme le plus riche de la ville. La passion est née, la tragédie est en route.
Robert Goolrick, dont je lis ici le troisième ouvrage, est à nul autre pareil pour nous parler des passions de l'âme et du corps. L'histoire pourrait être très classique : un mari indifférent, une jeune épouse trop belle, un amant passionné. En bref, une histoire d'adultère et d'amants maudits. Oui, peut-être, mais c'est sans compter le talent de l'auteur. L'histoire de Charlie et de Sylvan, c'est celle de toute une ville et de toute une époque : ségrégation raciale, poids de la religion, conservatisme. Malgré la bonté, sincère, des habitant de Brownsburg, les carcans sont suffisamment serrés pour que la passion des amants vire au tragique.
Autre thème cher à l'auteur, la fin de l'enfance et de ses illusions. le petit Sam, plongé bien involontairement dans le monde des adultes, y fera ses armes. Non, l'enfance, ce n'est pas un arbre à chewing-gum, c'est le danger de la rivière qui coule sous ses hautes branches. C'est aussi un secret trop gros à porter quand on a cinq ans. Quant à Sylvan, sorte de Lolita mal ou trop aimée, perdue dans ses fantasmes et ses rêves de star, elle réalise trop tard que la vie n'est pas un film.
On l'attendait, bien sûr, l'histoire d'amour de Charlie et de Sylvan. Mais est-ce le plus sincère du roman ? Car l'amour, ici, est partout. C'est l'amour de gens simples qui accordent leur affection à un étranger, c'est l'amour inconditionnel d'un enfant pour un adulte qu'il voit comme un modèle, l'amour fidèle d'un chien pour son maître, l'amour profond d'un père et d'une mère pour leur enfant. Mais comme souvent chez Goolrick, l'amour est souvent malmené. Et c'est la qu'il est le plus terrible et le plus flamboyant.

Non, ce n'est pas une simple histoire d'amants maudits. C'est bien plus.
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Ouah ! En premier il y a cette belle écriture qui peut nous transporter partout. Troisième livre que je lis de ce romancier après Féroces et La Chute des princes. Et bien il est bon à chaque fois et dans des registres très différents. Je suis définitivement conquise. Un vrai écrivain. L‘histoire ? Un homme débarque dans une petite ville de Virginie où il trouvera une place de boucher, son métier. Il sympathise avec le couple, mais surtout avec leur enfant de 5 ans. Il est vite accepté dans cette communauté de blancs et de noirs, dont certains ont un rôle. Tout va bien, jusqu'au jour où une jeune femme fatale entre dans la boutique et l'amour fou et dévastateur, lui tombe dessus. Des scènes fortes, comme celle du tribunal. Un vagabond qui nous emmène en voyage sur les traumatismes de l'enfance sous la plume talentueuse de Robert Goolrick.
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Fin des années quarante, dans une petite ville de Virginie, la vie s'écoule paisible, chacun est à sa place, chacun sait et fait ce qu'il a à faire, pas un poil qui dépasse, pas d'émotions inutiles.

Et puis, un homme, venu d'ailleurs, arrive et s'installe. Il fait son trou et sa place dans ce tout petit monde car c'est un homme bien et qui est lassé d'errer et souhaite prendre racines. Il aime cette terre, il apprécie les gens, il se plie aux us et coutumes, seule sa rencontre avec dieu n'a pas lieu. Seule l'église noire est tolérante mais il est blanc, on est en Virginie , on ne se mélange pas comme ça ...

Et puis arrive la femme, une belle pin-up de cinéma, de celle qui déguisée en friandise sexuelle, allume le regard et les sens de l'homme. Ce qui doit arriver arrive, bien sûr, mais la dame est mariée, les histoires d'amour sont souvent contrariées...

C'est un régal à lire, une ambiance poisseuse où le drame monte . J'y ai retrouvé comme un air de "L été meurtrier" ou "L'été en pente douce"ces films où on c'est d'avance que c'est perdu, la fille est trop belle, le gars trop honnête et on ne peut en vouloir à personne. Un roman noir sur trame d'histoire d'amour...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Quand en 1948 Charlie Beale vient s'installer à Brownburg, petite ville rurale de Virginie, on ne recense aucun crime depuis longtemps.

La ségrégation existe, mais la cohabitation entre noirs et blancs est pacifique. Toutes les églises se côtoient, et chacun est libre de croire comme il veut. Charlie est travailleur et sérieux. Rapidement il trouve un emploi et un toit chez la famille qui tient la boucherie de la ville. Il achète des terres, une maison et assiste aux offices religieux. Will Haislett, son patron, la femme de celui-ci, et leur jeune fils Sam deviennent ses amis et sa nouvelle famille.

Le destin de Charlie bascule le jour où la jeune et belle Sylvan Glass franchit la porte de la boucherie. Il en tombe instantanément fol amoureux, c'est le début de ses ennuis car Sylvan est mariée à l'homme le plus riche de la région et rêve d'Hollywood. Désormais pour Charlie, plus rien n'existe hors cet amour et Brownburg et ses habitants vont en être durablement changés.

Car dans ce monde d'hommes où elles peuvent être achetées, aimées au-delà de leur désir ou rejetées, des femmes vont devoir trouver leur place. Les noirs savent que leur liberté est précaire et liée entièrement au bon vouloir des blancs. Des enfants seront trahis par des adultes et perdront leur innocence.

Arrive un vagabond n'est pas sans nous rappeler Féroces, le roman autobiographique de Robert Goolrick ; on y retrouve son évocation si juste des turpitudes et souffrances humaines, avec pour toile de fond le Sud des Etats-Unis des années 50. Vingt ans après celle de Faulkner, l'Amérique de Goolrick est toujours raciste, puritaine et sexiste. Aujourd'hui encore, alors qu'un président noir a été élu, on peut se demander si ces vieux démons ont vraiment disparu.

Avec ce roman, dans un style clair et descriptif proche de l'esthétique cinématographique, Robert Goolrick nous fait vivre des instants de tension extrême jusqu'à une fin terrible et spectaculaire.
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Sur fond de chronique sociale naturaliste d'une bourgade américaine en 1948, "Arrive un vagabond" déroule le fil tragique d'un drame passionnel, l'ensemble étant servi par une plume incisive et lumineuse.

Merci à ma libraire de m'avoir orientée vers Robert Goolrick, que j'ai bien l'intention de rencontrer de nouveau.
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