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Je ne lis pas de nouvelles . C'est un genre tellement difficile qu'en dehors des " maîtres " Poe et Maupassant , que j'adore , peu d'auteurs trouvent grâce à mes yeux . Ne croyez pas que je sois prétentieux en affirmant cela mais , non , vraiment , ce n'est pas " mon truc " , c'est tout . Comme dirait l'autre , " Va comprendre " . Ben justement , c'est si peu important qu'on ne va pas se torturer l'esprit avec ce détail.
Alors , me direz - vous , pourquoi " Chambres noires ? " . Oh , c'est très très bête, je pensais que c'était un roman !!! Oui , je sais , c'est pas terrible de trouver un tel argument ...Oui , mais , on peut arrêter quand on n'aime pas , non ?
Alors là , chères amis et amis , c'est Karine Giebel , tout de même . Et puis , comment vous dire ? J'ai lu la première, puis la seconde , puis , puis ....et sans renier totalement mon avis de lignes précédentes, il me faut bien reconnaître avoir ressenti énormément d'émotions en voyageant dans le temps , dans différents lieux , en côtoyant des personnages dont la " meilleure compagnie " était souvent la misére , la difficulté de survivre , l'injustice , les douleurs , les faux espoirs , la descente aux enfers .
Karine Giebel n'a pas renoncé à décrire un monde plutôt désespérant comme c'est souvent le cas dans ses romans . Chez elle , le soleil ne brille jamais très fort ni très longtemps et " si la misère est moins dure au soleil " , ce n'est pas vraiment à elle qu'il convient de s'adresser .
Laquelle de ces nouvelles ai - je préféré ? Peut - être bien " l'escalier", il y aurait tant à dire et comment passer sous silence la superbe et si violente " Au revoir les enfants " ?
Si je reste sur mes positions , je reconnais qu'en peu de pages , Karine Giebel m'a fait " passer " énormément d'émotions et je l'en remercie vivement .
Il n'empêche que cette émotion passe toujours par les personnages , alors que chez Maupassant , c'est " tout " qui fait sens , aussi bien l'atmosphère, la nature , les êtres vivants etc....Vous allez me dire que l'on n'est pas là pour parler De Maupassant et vous aurez parfaitement raison ...
Karine Giebel écrit un très beau recueil de nouvelles et permis , une fois de plus de " savourer " ...Le reste , si je puis me permettre , c'est de " la littérature " .
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Karine Giebel is back !

Encore une fois elle nous plonge dans le Noir et décide de nous faire son cinéma !

Pelotonnez-vous dans votre fauteuil, éteignez la lumière et laissez vous engloutir dans sa salle obscure …

Quatre nouvelles aux titres tirés de quatre grands films. le vieux fusil. L'armée des ombres. Un monde parfait. Au revoir les enfants. A ces histoires s'ajoutent quatre nouvelles plus courtes déjà publiées dans des recueils caritatifs.

Comme souvent chez Karine Giebel, la frontière entre victime et bourreau est aussi mince que le fil du rasoir sur lequel elle promène ses personnages. On entre de plein fouet dans chaque histoire que l'on dévore presque à regret tant elle sait y faire.

Ils s'appellent Martin, Axel, Mathilde, Yvonne ou Aryana. Ils nous ressemblent, ils sont ce que notre société a osé faire d'eux. Personnages forts, humains et terribles.

Je ne suis pas grand amateur de nouvelles, et pourtant que j'ai aimé ce recueil-là.

L'empreinte Giebel, indélébile, est plus que jamais bien présente et j'ai refermé ce recueil avec regret tant je sais qu'il va falloir patienter encore pour retrouver la maîtresse du noir dans un prochain roman.

Mention plus que spéciale pour Au Revoir Les Enfants qui m'a juste fracassée le coeur, véritable pépite, moi qui pensait ne pouvoir lire aucune histoire sur la période que nous vivons actuellement sans avoir envie d'arracher les pages … Là, Karine Giebel est juste bouleversante, et sort un peu du cadre de ce qu'elle peut proposer d'habitude.

A la fois noir et engagé, ce recueil offre à son lecteur des histoires captivantes et terriblement humaines qui m'ont laissé cette amertume propre à l'auteure de mon coeur. Des histoires qu'on ne lit pas innocemment mais qu'on prend en plein face, comme on se rend compte du pire …

Ce recueil sort le 05 Novembre. Foncez. Juste, foncez ! Les livres ont besoin de nous !
 
De nombreuses librairies proposent le "click and collect" alors réservez dès maintenant cette perle noire et faisons vivre nos libraires!

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C'est ma deuxième lectures de Karine Giebel, et ce sont des nouvelles, cette fois....
Karine met le nez du lecteur de dans, dans ces immondices et ces hideurs que l'homme cultive. Regardez-vous dans ce miroir de lumière noire qui se reflète en un infini abîme dans le miroir...derrière vous!
Dans ces cendres, ça et là brillent quelques braises et poussent des petites fleurs!
Karine Giebel à rejoint les grands du Noir français, dans cette grande et sombre taverne du Rire qui meurt.
Pourtant, Karine, je vous retire une étoile que d'autres babéliotes vous ont donné ou vous donneront: Il me manque un peu d'humour de votre part, rien qu'un tout petit peu même si ce n'était pas le moment...
... Et je vais continuer à vous lire, Karine.

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J'aime beaucoup les nouvelles, je vous en avais déjà parlé lorsque je vous avais parlé du recueil précédent "Abîmés" de l'intéressant Bouffanges. Je me suis très tôt régalé avec l'art du fantastique tel qu'il est maîtrisé avec autant de talent à la lecture de notre Maupassant national, mais je n'oublierai pas de citer un autre maître qui excellait en la matière, Edgar Allan Poe!
Je viens de découvrir tout à fait par hasard,( oui, j'ai cru acheter un roman et j'ai eu la surprise de tomber sur un recueil de nouvelles) un nouveau nom dans ce savoir-faire: Karine Giebel.
Fidèle à son habitude, KG ous a concocté quelques petits bijoux façonnés à sa manière et frappés de son poinçon si particulier, le noir!!!
Si vous la connaissez déjà, vous savez qu'elle excelle en la matière!
J'ai donc dévoré ces petites gourmandises aussi noires que peut l'être le plus noir des chocolats, m'amusant à espèrer pour chacune d'entre elles une fin paisible, voire heureuse, on n'est pas déçu : Chambres noires ne contient que très peu d'espoir!
Mais c'est bien pour ça qu'on l'aime, notre talentueuse Karine. Elle tricote avec grand soin des textes qui vous feront frémir tant la cruauté humaine reste une dominante!
Allez, régalez-vous !
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Je referme le recueil de nouvelles et je me sens KO.
J'ai l'habitude avec Karine, de me prendre de grandes claques, de souffrir avec ses personnages, de me triturer l'âme.
Ici on est loin de l'ambiance de ses romans, des thrillers qui envoient du lourd.
Et pourtant en quelques pages, j'ai vraiment été émue. Karine ne choisit pas des princesses, des avocats ou autres comme personnages. Elle s'intéresse aux petites gens, à ceux que l'on ne voit pas. Elle touche à des sujets qui m'ont remué les trippes.
Chambre noire est la nouvelle que j'ai le moins aimé.
Martin est un sale type qui se retrouve forcé d'expier ses crimes. Je dois être trop gentille. J'ai eu mal pour lui.

L'armée des ombres met en lumière si j'ose dire Mathilde une femme de ménage qui cumule les heures et ne parvient pas à tenir la tête hors de l'eau. Je l'ai trouvée difficile mais en même temps très tristement réaliste.

"Un monde parfait" commence sur la route des vacances pour Axel, Julie et leur enfant Dylan mais on se le doute bien avec Karine les vacances tournent vite au cauchemar.

Dans "Au revoir les enfants" Yvonne une dame âgée en Ehpad nous raconte son présent en plein premier confinement puis son passé d'ancienne résistante et déportée. Là je crois que j'ai pleuré non stop. J'ai dû faire une pause d'ailleurs.


Suivent quatre autres nouvelles plus courtes (certaines sont parues dans Treize à table).
Je les ai trouvées aussi très touchantes.
J'ai été horrifiée par Sentence qui situe son histoire en Inde où deux amoureux s'aiment en secret et n'en n'ont pas le droit. J'ai cru devenir folle en découvrant leur punition. Une autre qui se passe en Afrique m'a aussi beaucoup bouleversée. En fait toutes quand j'y réfléchis. Comme ce SDF avec son chien.
J'ai beaucoup aimé ces 4 nouvelles même si elles m'ont emplie de tristesse.
Karine ne m'a jamais déçue.
On ne ressort pas indemne de ses lectures. On se retrouve fracassé, le coeur passé à la moulinette. Un peu honteux aussi d'être privilégié par rapport aux personnages de Karine. Désabusé aussi par la cruauté du monde dans lequel nous vivons.
Bon il faut que j'enchaîne sur une lecture plus légère.


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Avec Karine Giebel, je prends goût aux nouvelles ! Désolée, il fallait que je la fasse celle-ci...
Quand je pars en vacances, je me concocte un menu de lectures variées que je savourerai avec délices, du moins je l'espère, et ces nouvelles ont constitué mes amuse-bouche ainsi que mes entre-deux-plats (des trous occitans en quelque sorte, puisque c'est là que j'ai posé mes valises pour trois semaines).
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y avait du relevé, de l'épicé là-dedans !

On commence par une chambre très noire, celle de Martin, dans "Le vieux fusil". On lui accorde bien des piles pour sa lampe de poche de temps à autre, mais il doit être bien sage pour les mériter. Et son menu à lui est plutôt frugal, ces dernières années. Mais peut-être a-t-il mérité d'être puni, le vilain Martin ? de pourrir dans son trou, à la merci de geôliers vengeurs ?
Vous jugerez. J'ai adoré. Je dois être un brin sadique quelquefois...

Changement total de registre avec "L'armée des ombres", où l'on trime comme des forcenés pour nourrir sa famille, j'en ai carrément perdu l'appétit tellement je me suis mise dans la peau de Mathilde, obligée de cumuler plusieurs emplois et qui ne peut même pas s'offrir un logement avec sa fille. Ces ombres, ce sont celles qui font en sorte que votre bureau soit nickel quand vous arrivez à huit heures au boulot, qui se tapent deux heures de métro en pleine nuit et sont parfois obligées d'accepter des missions encore plus dures, encore plus loin selon le bon vouloir du patron.
Le dénouement m'a fait monter des larmes...J'ai du enchaîner avec une lecture très légère avant de continuer le recueil.

"Un monde parfait" m'a fait sourire au début, puisqu'il commence sur la route des vacances : "canicule, embouteillages et képis en embuscade tous les 20 kilomètres", toutes choses que nous n'avons pas vécu cette année lors de notre trajet vers les Pyrénées-Orientales (par contre au retour, c'était une autre histoire !). Mais très vite le sourire devient jaune et la mâchoire se crispe, les vacances d'Axel, Julie et leur petit Dylan ne commencent pas sous les meilleurs augures et le café de l'aire de repos a tout à coup un drôle de goût...un peu acide ! Je vais goûter quelques écrevisses pour faire passer (je vous en reparlerai prochainement d'ailleurs).

Mais voilà qu'il est l'heure de dire "Au revoir les enfants", et c'est Yvonne, pensionnaire de l'Ehpad Les Sapins-blancs qui nous narre son présent, très actuel puisqu'il se déroule pendant le premier confinement, et qui revit son passé de résistante et de déportée, hésitant à écrire ses mémoires depuis sa dernière chambre. Elle m'a profondément émue Yvonne, j'aurais voulu la rencontrer ainsi que son amie Louise. J'aurais voulu pouvoir leur dire "on va s'en sortir, on pourra bientôt redescendre manger ensemble au réfectoire et écouter chanter Madeleine. Et j'aurais enfermé Martyrise, la méchante sorcière de l'établissement dans un cachot du sous-sol, au pain sec et au vinaigre.

Difficile d'enchaîner après ce texte qui touche de si près le vécu récent dans les Ehpad, la plume de Karine Giebel a su me faire ressentir ce qu'on du éprouver les résidents pendant cette affreuse période où ils étaient cloîtrés sans aucun lien avec l'extérieur.

Quatre nouvelles plus courtes et déjà publiées dans d'autres recueils complètent cet opus. J'avais déjà lu celles qui sont parues dans "Treize à table", édité chaque année au profit des Restos du Coeur, et dont Karine Giebel est une fidèle contributrice. Je ne les détaillerai pas ici. Par contre j'ai été bouleversée par "Sentence", l'histoire de jeunes amoureux en Inde, parce que je sais que cette fiction n'en est hélas pas vraiment une, dans certaines régions malheur à celle qui choisit un autre partenaire que celui auquel on la destine. Très court, mais terrifiant.

J'ai picoré ce recueil morceau par morceau, même si j'aurais pu le dévorer d'un seul coup, quand j'aime, je m'en garde "pour après". L'auteure m'a rarement déçue, et elle m'a prouvée qu'elle avait plusieurs cordes à son registre (oui ça ne se dit pas, mais j'avais envie quand même). Bien sûr quand il s'agit de nouvelles il y en a toujours qu'on préfère, pour moi "Le vieux fusil" et "Au revoir les enfants", d'autres qu'on apprécie un peu moins comme "Un monde parfait" ici qui m'a un peu frustrée. C'est l'étoile qui manque, parce qu'il est très difficile d'écrire sur des thèmes aussi différents dans un même livre, d'autres lecteurs n'ont pas eu les mêmes coups de coeurs que moi. Mais une chose est sûre : nous nous reverrons, Madame Giebel !
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Lire Karine Giebel, c'est comme aller au parc d'attractions; on ne s'imagine jamais assez dans quel type de montagnes russes on est sur le point d'embarquer ! En tous cas, toute une virée !

Depuis l'époque des Stephen King, je n'avais pas relu de recueil de nouvelles...
Je ne regrette pas l'expérience cette fois-ci ! Comme d'habitude avec Karine, je me suis sentie hypnotisée par ses histoires d'ombre et de lumière. Ce que j'aime autant avec cette autrice est l'effet de surprise qu'elle nous réserve au tournant. Ses personnages sont tout autant mauvais que bons, on ne sait jamais sur quel type on va tomber...mais malgré la noirceur de leur quotidien (celui des coeurs bons), il demeure quelque part une lueur d'espoir, grâce à une main tendue, un acte de gentillesse, quelque chose d'encore humain...Tel un rare rayon de soleil dans la grisaille.

"Chambres noires" comporte huit nouvelles, toutes dérangeantes, d'autres plus émouvantes. C'est le genre de livre qui réjouit parfois, fait verser des larmes à d'autres moments, mais chose certaine, chacune est un véritable électrochoc !

Ses histoires remuent quelque chose, viennent satisfaire cette soif de justice qui nous habite et dont on jouit lorsque c'est le méchant qui déguste, pour une fois ! Elle a ce don de nous sustenter...
De l'autre côté du miroir, on pleure et on rage lorsque la victime n'a simplement vraiment pas de chance tandis que le mauvais sort s'acharne contre elle, comme cela se voit si souvent dans la réalité...le vrai côté salaud de la vie ou de ses bourreaux.

Tout le monde y passe mais les plus démunis servent plus souvent qu'à leur tour de punching-balls aux profiteurs en tous genres...
En plus de nous emmener en plusieurs points du monde, ces nouvelles traitent de tous les sujets: misère sociale, pauvreté, itinérance, racisme, immigration, âgisme, guerre, maladie, alcoolisme, violences sexuelles...le côté noir de l'humanité. Mais il nous fait du bien de voir poindre un peu de douceur à l'occasion également...

Il m'a fallu laisser retomber la poussière entre chacune d'elle même si j'avais une envie féroce de connaître la suite, parce que les histoires de Mme Giebel sont bel et bien une drogue. Les bouchées sont grosses, il faut prendre le temps de digérer ce qu'on lit si on ne veut pas exploser émotionellement.

Comme pour l'ensemble de ses romans, le texte est d'une rare intensité: des phrases courtes, simples, efficaces, percutantes. Elle possède la magie des mots...Un talent qui m'impressionne chaque fois !

Bref, j'ai eu froid dans le dos...et j'ai aimé cela ! Merci pour toutes ces décharges que vous nous faites ressentir avec chaque bouquin. Il faut les lire tous, sans exception et très hâte au prochain d'ailleurs, car il m'en reste encore plusieurs à découvrir !
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Exceptionnellement je ne referme pas le dernier livre de Karine Giebel enthousiasmée. Certes, les nouvelles (genre que je n'apprécie que très moyennement) se lisent vite et ont toutes un petit supplément d'âme, mais mise à part la nouvelle "l'escalier" déjà lue dans un autre recueil, aucune ne m'a bouleversée.
J'ai une préférence pour le côté très sombre des thrillers psychologiques de Karine Giebel, que personne n'égale pour moi. "Le Vieux Fusil" est la seule nouvelle qui renoue avec cet aspect noir mais le format de la nouvelle ne permet pas d'affiner les caractères, de creuser les états d'âme et de pousser le machiavélisme à son paroxysme. le côté plus social de Karine Giebel, que j'avais toutefois beaucoup apprécié, dans "toutes blessent, la dernière tue" ne m'a pas ici convaincue.
Je dois reconnaître que si j'avais lu ces nouvelles chez un auteur inconnu, j'aurais sans aucun doute noté, leurs qualités mais de Karine Giebel j'attendais beaucoup plus. Voilà ce que c'est d'être au top, on en demande toujours plus ou au moins autant. J'attends avec impatience un nouveau roman noir, très noir comme vous savez si bien faire.
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7 nouvelles publiées dans divers ouvrages à but caracatif. Autrement dit 7 petites merveilles! Des histoires qui nous emportent en si peu de pages c'est une exercice de style qui ne semble pas être un problème pour Karine Giebel! Quel talent, une fois de plus!!! J'ai été conquise par chacune des histoires avec un gros coup de coeur pour celle qui parle du virus qui nous touche actuellement. J'ai été, à chaque fois, totalement plongée dans l'histoire de ces personnages si charismatiques. Je le recommande chaudement! Impossible de résumer une nouvelle sans trop en dire, je ne peux que vous conseiller Chambres Noires.
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Beaucoup d'auteurs et d'éditeurs publient des recueils de nouvelles entre deux romans.
Très naïvement, je dirais que le but principal de l'auteur est de nous faire patienter, de nous dire qu'il nous aime et qu'il ne nous oublie pas! Pas un instant, je n'oserais penser que l'objectif est surtout de continuer à vendre à peu de frais et de sueurs!


8 nouvelles: 4 inédites et donc 4 " rediffusions"
Les nouvelles créations de Karine Giebel portent toutes comme titre le nom d'un film célèbre

"Le vieux fusil" et "un monde parfait" sont dans la pure tradition "giebelienne": tout est mal qui finit pire. J'ai bien apprécié même si je trouve que la nouvelle correspond moins au style classique de l'auteur: elle a beaucoup moins de temps pour faire monter la tension et la chute parait donc un peu trop abrupte

Par contre , avec " L'armée des ombres" et " Au revoir les enfants" l'auteur nous plonge dans le roman noir social et c'est une grande réussite: deux excellentes nouvelles, émouvantes et engagées.

Mais ce n'est que mon humble avis




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