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Loïc Gendry (Traducteur)
EAN : 9782754831864
240 pages
Futuropolis (13/04/2022)
3.6/5   47 notes
Résumé :
Yuna est une femme de 45 ans qui n'avait jamais envisagé auparavant d'adopter un chien. Avec son mari, ils finissent par en adopter deux : le premier, Carotte, est un corgi mâle de 2 ans. Le second, Patate, est un chien bâtard d'un an. Ils vivent à la campagne à une heure de Séoul. Là, Ils peuvent croiser tous les jours des chiens abandonnés par des gens de la capitale venus dans la région s'en débarrasser. D'autres chiens sont parfois enfermés dans des cages où ils... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Très sympathique ce roman graphique qui évoque le meilleur compagnon de l'homme, le chien. Nous sommes en Corée auprès d'un gentil couple qui adopte sans trop réfléchir les chiens abandonnés, leur évitant quelquefois d'être mangés. Comme le dit la quatrième de couverture, nous, français, mangeons des lapins, des grenouilles, des escargots... Alors...

Mais le couple suivi dans cette bande dessinée aime les chiens et non le chien, il les prend en charge, s'efforce de les accoutumer le mieux possible à une vie nouvelle, traumatisés qu'ils sont quelquefois par leur passé récent.

C'est en noir et blanc, avec un coup de crayon bien assuré, de belles planches sans légende permettant de contempler à loisir les gentils canidés. Les regards des chiens sont bien sûr très expressifs, n'est-ce pas l'animal capable de traduire par ses regards la plupart de ses sentiments.

Et même si le scénario est plutôt simple, il ne sombre pas dans la mièvrerie, les pluies perturbent les promenades mais si on aime les chiens, on les fait sortir par tous les temps quitte à savourer l'odeur exquise du chien mouillé.
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Le sujet de ce livre est en soi intéressant : le rapport aux chiens en Corée, où ils sont tués pour leur chair et leur viande mais où se développe le phénomène du chien comme animal de compagnie.

J'ai lu il y a quelques mois le livre de Dominique Guillo « Des chiens et des humains » ; les recherches scientifiques font état depuis plusieurs décennies des rapports spécifiques qui lient les humains et les chiens. Véritables partenaires et équipiers des ancêtres même d'Homo Sapiens, les chiens sont les animaux les plus proches de l'homme et les expériences prouvant la communication exceptionnelle entre humains et chiens finissent de nous convaincre de ces liens profonds, bien plus subtils qu'il n'y paraît.

L'histoire et l'évolution des sociétés viennent pourtant toujours nuancer les choses : les chiens sont mangés en Corée. Depuis quand et pour quelles raisons ? Est-ce que ce sont seulement les pauvres qui mangeaient les chiens et est-ce que cet usage s'est transféré aux classes supérieures par la suite ? Ou l'inverse ? Est-ce que des pratiques religieuses en sont à l'origine ? L'auteur nous rappelle par ailleurs régulièrement que ce sont les bâtards, les « chiens de merde » qui sont tués et mangés, ce qui implique une hiérarchisation, une différenciation et donc peut-être un interdit sur certains chiens … Les coréens ne sont pas du tout les seuls à avoir mangé des chiens, ni les premiers ni les derniers – des phénomènes économiques, sociaux, religieux peuvent expliquer cette pratique.

Ce livre n'est pas une prise de recul par rapport à ces questions mais il permet toutefois de se les poser. Il s'agit d'un récit de vie autobiographique : l'auteur nous raconte les relations entre elle, son conjoint et leurs trois chiens, Carotte, un corgi, Patate, un bâtard, et Choco, une femelle berger australien (border collie dans le texte mais d'après les photos c'est un berger australien.)

Le personnage principal est d'abord réticent mais se laisse conquérir par le corgi Carotte. Les deux chiens suivants sont trouvés et adoptés.
Le couple déménage à la campagne et est confronté au traitement contradictoire des chiens dans une société en pleine mutation : entre chasse et exécution à des fins lucratives pour certains, maltraitance et négligence pour d'autres, et affection pour nos protagonistes.

Le temps n'était pas si loin où en France aussi les chiens errants étaient considérés comme des nuisibles à abattre. En soi, le droit animal en est encore à ses balbutiements et soulève des questions essentielles quant à notre rapport au vivant : quelle est la place des chiens dans le monde moderne où on ne chasse plus, où on n'élève plus ? Est-il raisonnable de faire vivre des chiens de travail (chiens de chasse et de berger) dans des villes ou des cités-dortoirs, de leur interdire tout autre contact que celui de leurs maîtres, de les empêcher de se reproduire, de se battre avec leurs semblables ? Est-il acceptable de laisser son chien seul quand on est huit heures par jour au bureau ? Est-il éthique de nourrir les chiens de compagnie avec les restes de carcasses d'animaux d'abattoirs réduites en croquettes agrémentées d'additifs et autres produits chimiques ?

L'auteur prend parti à la fin de l'ouvrage pour la défense des droits de l'animal et la lutte contre toute forme de maltraitance dans son pays.
Elle a vécu en France, elle cite Saint-Exupéry et le chapitre de l'apprivoisement du renard. Elle dit que les films et les livres apprennent l'empathie. Sans doute ces films et ces livres proviennent des États-Unis ou de l'Europe de l'Ouest : on est donc face à une forme d'acculturation. C'est le récit d'un choc culturel et d'une mutation des mentalités.

Toutefois, jusqu'aux dernières pages de l'ouvrage, ces questions ne sont pas discutées explicitement : elles sont en filigrane du récit chronologique de différents épisodes de vie, que segmentent les chapitres. L'acquisition du premier chien, les premières balades, le départ de Séoul pour la campagne, les adoptions de Patate et Choco, etc. Tout au long de ces différentes étapes, le couple est confronté à ses voisins ; certains aiment leurs chiens et les couvrent d'attention et de bienveillance, d'autres les maltraitent ou y sont complétement indifférents, les voyant comme une responsabilité de plus, d'autres encore les achètent pour une bouchée de pain - à des gens bien contents d'en être débarrassés - et traquent les chiens errants. Quand les cages de leur camion sont toutes occupées, ils les tuent, les préparent et en font de la soupe.

Le style de dessin et l'esthétique générale sont très intéressants. On a ces dessins noirs, au trait épais. Je ne saurais pas dire les techniques employées mais cela donne un rendu sombre, souvent plus suggestif que démonstratif - l'action en devient parfois difficilement lisible mais ce n'est pas le propos de l'auteur. L'idée est plus de partager des expériences. On a donc des paysages en pleine-page, beaucoup de cases sans texte où on voit juste l'auteur et les chiens dans leur vie quotidienne. Il y a aussi des pages où il n'y a plus de cases et les personnages flottent comme des images qui passeraient devant les yeux de l'auteur, des souvenirs. J'ai apprécié le changement de technique pour le chapitre éponyme, la saison des pluies, où l'auteur utilise une encre plus liquide, de l'aquarelle peut-être ... ? Cette technique épouse et illustre en tout cas bien l'ambiance, le contexte du récit, où l'auteur ressent de l'empathie pour un chien attaché dehors alors qu'il n'arrête pas de pleuvoir.

Les chiens sont beaux mais je retiens toutefois Choco (je ne suis sans doute pas très objectif, il y a un berger australien dans ma famille). Les gros plans de ses yeux en pleine page dans l'avant-dernier chapitre m'ont particulièrement ému.

Je retiens aussi le passage où le personnage principal fait un cauchemar dans lequel elle se revoit enfant, lorsqu'elle a échoué à sauver un chien qui allait être mangé et que le tueur de chien du village a le visage de son père : très effrayant mais aussi fort significatif. Est-ce que son père a vraiment tué ce chien et elle a été dans le déni toute sa vie ? Est-ce qu'elle s'en est toujours voulu d'avoir loupé son sauvetage ? Est-ce que le père représente le passé et la tradition (l' « insensibilité » devant l'acte de tuer un chien et de le manger) en conflit avec ce que ressent l'auteur pour ses propres chiens et son indignation face aux conditions de vie des chiens de son village ?
De manière très réaliste, toutes ces terribles questions sont balayées par Carotte, qui vient sortir sa maîtresse de ce sommeil troublé.

Petit bémol : j'ai trouvé la traduction parfois bizarre, les mots et les expressions me semblaient trop soutenus et donc, les textes, pas naturels … Mais l'auteur parlant sans doute français et ayant donc participé à la traduction, j'imagine que ce ne sont pas des fautes, cela m'a toutefois un petit peu sorti de la lecture à certains passages. L'édition reste de bonne qualité.
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J'ai emprunté ce roman graphique à la médiathèque parce que la couverture m'a attiré, mais si j'avais connu le sujet du livre, je me serais abstenu. le travail graphique, au pinceau, brut, façon reportage est très intéressant, avec une belle dynamique, un souci du détail quand il le faut, et un traitement plus gestuel pour les mouvements, ou pour reproduire certaines atmosphères, c'est élégant et efficace. Maintenant, lire 240 pages sur sa vie avec ses chiens, ce n'est vraiment pas ce qui me fait vibrer. Cela se passe dans un pays où l'on mange les chiens, alors avoir un chien comme animal de compagnie, c'est particulier, disons que ça met un peu de piment à l'histoire, mais globalement, ça raconte les promenades avec les chiens, les visites chez le véto, qu'est-ce qu'il mange… [soupir !] Cette lecture ne m'a pas du tout passionné.
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Gros coup de coeur pour cette magnifique BD dont je ne regrette pas du tout l'acquisition !

L'auteure nous narre l'histoire des chiens de sa vie, de ses rencontres canines, un canidé pour chaque chapitre et qui finiront bien entendu par vivre ensemble ou au moins se croiser. Ce récit est émouvant dans le sens où l'auteure explique qu'au départ elle ne se souciait pas de la gente canine puis son compagnon ayant voulu un chien, ils ont acheté un welsh corgi en animalerie (bof bof mais Keum Suk Gendry Kim s'en repentit donc l'honneur est sauf !). Ils le nommeront Carotte et avec lui le début d'une longue histoire d'amour et aussi d'une prise de conscience sur l'horreur de la maltraitance physique et morale générée envers les chiens, notamment en Corée où ils sont parfois destinés à être mangés.

Les dessins sont magnifiques, les expressions canines retranscrites à merveille et ayant deux chiens je sais de quoi je parle. Il y a certaines bulles que je pourrai regarder pendant des heures ! Et le noir et blanc est parfait, je n'aurai pas vu cette BD en couleurs. Grandiose, merci !
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"La saison des pluies" dégage quelque chose d'attirant dans sa couverture et son titre. C'est un oneshot qui nous vient de la Corée du Sud, de Keum Suk Gendry-Kim. Il faut aussi savoir qu'il est entièrement en noir et blanc, mais que le graphisme dégage quelque chose de fort, d'impactant, qui nous captive dans le récit, surtout sur les chiens, ils sont tellement plein de vie, d'énergie, d'émotions, un très beau rendu.
Vous devez aussi être conscient que la fin du résumé dévoile un élément central, à vos risques et périls de le savoir tout de suite, en tout cas si vous êtes particulièrement sensible, sans doute vaut-il mieux être averti.
Le bonus de fin est aussi superbe à l'image de ce que nous venons de vivre et voir de vraies photos de leurs chiens m'a fait sourire.
Il est sorti chez les éditions Futuropolis.
Tout commence très normalement, un couple qui va adopter un chien dans une animalerie, ils l'appelleront Carotte. Et voilà ce petit être, dont il va falloir s'occuper, entre dans leurs vies, et va la bousculer. Au départ, c'est le jeune homme qui en a voulu : Hoon, la jeune femme Yuna, n'en voulait pas spécialement, mais elle va finir par s'attacher à lui, de ce côté là la prédiction de son homme aura été juste.
C'est charmant, adorable, touchant, plein d'émotions de les voir faire leurs premiers pas ensemble, s'apprivoiser, se questionner, partager, se donner de l'affection.
Ils vont prendre plusieurs décisions et vivre avec. Tout part d'un chien, mais la vie joue parfois des tours.
Mais tout le monde n'a pas la même considération, le même respect pour ces petites boules de poil, et certaines situations nous fendent le coeur, ce sont également sans doute des façons de voir différentes, en plus il y a aussi une spécificité au pays, à la Corée du Sud. le bonus de fin et certains moments dans l'histoire mettent très bien en avant que ce sont des êtres vivants à charge, et pas des peluches, et qu'il faudra pouvoir s'en occuper sur plusieurs points.
Le couple est adorable, c'est un plaisir de les rencontrer, de les suivre. Et voir la relation qui se développe avec leur chien, puis plutôt leurs chiens, avec les succès, les échecs, les beaux moments, ceux plus difficiles, c'est sacrément touchant. Ils vont également vivre dans un village, à la campagne, où des chiens peuvent plus gambader. Mais ils vont aussi être confrontés à des choses qui leur font mal, et nous aussi, mais où ils ont une certaine impuissance, bien qu'ils fassent de leur mieux. La façon dont certains évènements influent sur leur moral est très bien rendue aussi.
Il faut savoir que la dernière partie est plus dure. La plupart du temps, c'est plus suggestif, cela fait un peu un chapitre, une histoire de chien mais au milieu notre charmant couple. Des histoire de toutes sortes.
Au-delà de la situation de la Corée du Sud, cela couvre tous les chiens du monde, des boules de poil qui bien traités et non négligés peuvent beaucoup donnés, comme l'être humain, mais il faut y réfléchir mûrement et ne pas s'engager à la légère.
Le fait d'être dans une situation où on sait certaines choses mais on ne peut rien vraiment y faire, on détourne les yeux, rappellent tant d'autres choses.
Un oneshot important, impactant, qui peut aider à faire prendre conscience à certains, à faire lire à un maximum de gens, sauf s'ils sont trop sensibles ou en tout cas en étant prêt à voir des choses qui font mal au coeur.
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critiques presse (4)
LigneClaire
26 juillet 2022
Le roman graphique de plus de 200 pages se lit d’une traite, le dessin, la mise en page sont légers, séduisants, élégants. Il serait dommage de passer à côté de cette aventure certes simple mais pleine de vie.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Après « L’attente » qui racontait une famille coréenne brisée par la partition de leur pays, Keum Suk Gendry-Kim publie aux éditions Futuropolis un nouveau récit graphique qui explore, cette fois-ci, sa nouvelle passion pour les chiens et leur place dans la société coréenne.
Lire la critique sur le site : RadioFranceInternationale
Sceneario
07 juin 2022
Cet album est bien plus une histoire de vie, le respect et l'ouverture vers l'autre. En avançant dans cette histoire, nous glissons dans le quotidien d'un couple prévenant qui ne veut pas laisser ces animaux entre les mains de maîtres maltraitant ou simplement insensibles !
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
29 avril 2022
Plus de 200 pages sur ce sujet est peut-être excessif et l’on n’est pas pris de bout en bout. On aurait aimé que l’autrice insiste plus sur les différences culturelles et creuse un peu plus le sujet, comme elle avait su le faire dans ses derniers ouvrages, et particulièrement dans L’Attente. Reste ce beau titre, La saison des pluies, pour évoquer l’été en Corée, saison des pluies mais aussi d’abandon des chiens.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les animaux de compagnie ressentent de la joie et de la tristesse, ils communiquent et sympathisent avec les humains. Mais l'amour c'est aussi une responsabilité. En tant qu'humains, nous devrions être tenus pour responsables de nos agissements envers les bêtes.
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Même lorsque les habitants du village sourient gentiment, ils me paraissent monstrueux. Ils nous offrent des légumes, un panier de fraises sans qu'on demande quoi que ce soit. Ils sont gentils et généreux. Mais le chien reste pour eux comme une vache ou un cochon qu'on élève pour le manger.
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Le cœur et la raison sont deux choses distinctes. La promener, la nourrir, jouer avec, l’emmener chez le vétérinaire, cela demandait un investissement.
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Voir un chien attaché dans une cour, croiser un chien abandonné sur le route ou en apercevoir un enfermé dans une cage. Tout cela me fait mal au cœur.
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Un chien n'aboie jamais sans raison.
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Videos de Keum Suk Gendry-kim (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Keum Suk Gendry-kim
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