Il paraît que
La promesse de l'aube fait partie de la bibliothèque incontournable, qu'il faut avoir lu ce livre au cours de sa vie. Eh bien, en ce qui me concerne, c'est fait !
En suis-je transformée ? Clairement non.
En aurais-je un souvenir impérissable ? Je ne sais pas.
En fait, c'est nul comme critique, mais je ne sais pas trop quoi penser de ce livre.
Je ne sais pas si j'ai aimé le personnage de la maman, femme forte et courageuse qui a tout donné pour son fils, lui a sacrifié sa vie entière. Ou si j'ai détesté la femme qui a mis une telle pression, une attente aussi forte sur ses épaules d'enfant.
Je ne sais pas si j'ai aimé la sensibilité, les doutes, l'envie de bien faire de
Romain Gary qui ne veut pas décevoir sa mère. Ou si j'ai détesté le garçon qui manque parfois cruellement d'humilité, avec cette certitude chevillée au corps qu'il deviendra quelqu'un d'important, qu'il a un destin supérieur.
Ce qui est sûr, c'est que je n'ai pas aimé les quelques longueurs du livre mais que j'ai aimé le style de
Romain Gary, cette écriture précise et poétique.
J'ai également aimé l'autodérision dont il fait parfois preuve.
J'ai aimé le fait que les personnages soient tout en paradoxes, tout en incohérences. Sans pour autant parvenir à m'attacher à eux.
Bref, je ne sais pas quoi en penser, ce qui, concernant un livre aussi encensé que celui-ci, est assez surprenant... Voire décevant. Suis-je passée à côté ?