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4,14

sur 6081 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout est écrit au présent, toutes les phrases sont courtes. L'auteur va à la ligne à chaque nouvelle phrase si bien que ce livre très aéré se lit en 2h, 2h30.
On ne sait pas ce qui est imaginé, ce qui est vrai.
On comprend qu'il ait plu aux lycéens qui lui ont donné le Goncourt, car il est écrit dans une langue facile qui leur est proche.
Mon problème quant à ce livre : je n'ai plus quinze ans et j'ai déjà goûté à la littérature.
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Bon, nous sommes bien d'accord, ce n'est pas LE livre de l'année mais j'ai bien accroché tout de même ! Il faudrait être de marbre pour ne pas être touché par la vie de cette jeune artiste qui n'a pas eu le temps d'être femme, d'être mère, de faire reconnaître son talent et qui, en plus d'étre issue d'une famille frappée par la malédiction, est née à une époque où il ne faisait pas bon étre ! Bon, c'est vrai que la forme choisie par l'auteur (phrases courtes et retours à la ligne) n'apporte rien au bouquin mais passé cet agacement vite dissipé, on se laisse embarquer!
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Que dire de plus, vu que tout le monde en a parlé. Ma première impression : style déjà vu avec Hymne de Lydie Salvayre avec des phrases courtes, rythmées comme la musique de Jimy Hendrix. Histoire émouvante d'une artiste née à la mauvaise époque.Agréable, sans être exceptionnel. J'attendais un peu plus sur la peinture et me retrouve avec un roman sentimental.
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Je n'avais jamais lu cet auteur car ses romans ne m'ont jamais attirée. À vrai dire, « Charlotte » ne m'attirait pas plus que les autres, mais étant donné la médiatisation du roman, et puisque je participe à un challenge « Prix littéraires », je me suis dit « pourquoi ne pas découvrir ce dont tout le monde parle, histoire de me faire ma propre opinion ». Et puis... même si les prix littéraires n'influencent jamais mes choix de lecture, un livre qui a reçu 2 prix littéraires ne peut quand même pas être mauvais. C'est du moins ce que je me suis dit en achetant « Charlotte ».

Au début, j'ai été agréablement surprise par la forme originale du roman, une sorte de long chant écrit en vers libres. Voilà une lecture qui allait changer de ce que j'avais lu ces derniers mois. Mais ce n'est pas poétique. Et le style... si l'on peut parler de style... est agaçant à la longue. Une succession de phrases courtes, parmi lesquelles beaucoup sont inutiles.

L'auteur va à la ligne à chaque phrase... coûte que coûte. Et il triche, même : il va jusqu'à couper des phrases longues en deux, pour en faire deux pauvres petites phrases amputées et bancales, comme ce qui suit, par exemple :

« Elle devrait aussi remercier son pays, pense Charlotte.

Qui, humiliée, observe la mascarade. »

Plus on avance la lecture, plus on se dit que ce style devient ridicule dans ce roman. du moins, c'est mon avis, mais il le dit un peu lui-même, il l'a choisi par facilité :

« Je n'arrivais pas à écrire deux phrases de suite.

Je me sentais à l'arrêt à chaque point.
Impossible d'avancer.
C'était une sensation physique, une oppression.
J'éprouvais la nécessité d'aller à la ligne pour respirer.
Alors, j'ai compris qu'il fallait l'écrire ainsi. »

Pour respirer, il respire. L'écriture est saccadée, et au fil des pages, ça devient pénible à lire. Et, surtout, choisir une forme originale permet (un peu) de faire oublier au lecteur la pauvreté du fond. de plus, c'est un style vraiment pratique : on ne s'emmêle pas dans de grandes phrases et on donne l'impression d'avoir écrit un roman plus volumineux alors qu'en fait... On n'a pas écrit grand-chose.

Forcément.

Quand on n'écrit pas plus de douze petits mots par phrase.

Et que chaque phrase ne fait jamais plus d'une ligne.

Et qu'en plus on saute souvent des lignes.

Et qu'on divise un tout petit roman en huit parties

Et que chaque partie est divisée en mini-chapitres.

Et qu'on se répète un peu.

Forcément.

C'est pratique.

Et de loin, on dirait même de la poésie.

Forcément, ça fait bien.

Bref. Trêve de plaisanterie. Avec tout le respect que je dois à l'auteur qui a sans doute beaucoup travaillé sur un sujet qui lui tenait certainement à coeur, et au risque de me faire huer puisque visiblement ce livre suscite un engouement massif, je vais oser le dire : ce roman n'est pas bon.

Contrairement à ce que promet la quatrième de couverture, à savoir un « portrait saisissant », j'ai trouvé ce portrait bien fade. On n'a pratiquement aucune description de la peinture de Charlotte, qui a pourtant séduit l'auteur. Pourquoi ? Parce que c'est difficile de décrire une peinture, surtout quand elle nous a marquée ? Peut-être bien. Je trouve tout cela bien dommage.

Le style détaché, très haché, ne m'a pas permis d'apprécier les personnages, de les sentir vivre à travers le récit. Après la lecture de ce roman, je n'ai pas l'impression de connaître Charlotte ; elle n'aura malheureusement pas marqué mon esprit à travers le récit de Foenkinos... Malgré son destin horriblement tragique. C'est quand même dommage, ça aussi.

De plus, la vie de Charlotte est sans cesse interrompue par des explications de l'auteur sur ses recherches, il raconte où il est allé et comment il a retracé la vie de Charlotte pour son roman... comme ça, sans prévenir, au beau milieu du récit. Aucun intérêt pour le roman. Cela « entrecoupe » la narration, déjà suffisamment hachée par la forme. Et ça fait un peu prétentieux, disons-le. Il aurait pu, si vraiment il y tenait, ajouter des notes sur ses recherches à la fin du livre. Mais non, il s'introduit dans la vie de Charlotte, à tout instant.

Et, pour finir, parlons du thème principal de ce roman : la Shoah. le devoir de mémoire est important, c'est certain. Mais là, on a une impression de déjà lu, une platitude énervante sur le sujet. du convenu.

Je me demande une fois de plus sur quels critères on attribue des prix littéraires... Il y a quand même eu des productions bien plus dignes d'un prix en 2014, non ?
Lien : http://excalibri.blogspot.fr..
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Quand j'ai vu Foenkinos lors d'une rencontre du prix Goncourt des lycéens que nous organisions, je n'avais pas encore lu « Charlotte ». J'avais lu tout le reste et j'étais ravie de constater la sympathie et la simplicité de l'auteur, qui, d'un abord facile, discute volontiers.
J'ai lu Charlotte en deux jours et…. je n'ai rien ressenti. Comment dire ?
Historienne j'ai beaucoup lu sur cette période. Je connaissais l'histoire de Charlotte Salomon et son destin terrible.
Et il est raconté ici de manière factuelle, dépouillée, squelettique, inconsistant. le style, cette succession de phrases courtes avec ce systématique retour à la ligne rend la lecture, certes accessible à tous, mais n'apporte rien. Foenkinos explique qu'il marque ainsi son besoin de reprendre son souffle. L'effet attendu sur le lecteur n'a pas eu lieu sur moi. Je n'ai pas jamais été essoufflée, je n'ai eu aucune émotion. Tout m'est apparu comme restant en surface. Je n'ai pas trouvé la musique des mots, je n'ai pas saisi le rythme.
Jusqu'alors, je savais , en ouvrant un de ses livres, ce que j'allais y trouver : l'occasion de passer des heures de lecture agréables, drôles et jubilatoires, des histoires, où sont décortiqués, souvent avec justesse, les comportements humains. Ainsi, si la superficialité, sans qu'elle soit forcément péjorative, n'était pas grave, elle devient, sur un sujet tel que celui-ci, dommageable. Je suis déçue.
J'avoue qu'après tout cela, j'ai du mal à comprendre les prix décernés.
Dans la foulée j'ai lu Pauline Dreyfus « ce sont des choses qui arrivent », elle aussi short-listée pour le Goncourt. Même période de l'histoire, autre destin. Sauf que là, c'est d'un autre niveau.
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Charlotte est un court roman où l'auteur s'attache à retracer la vie de l'artiste peintre Charlotte SALOMON.

Au prime abord, le style m'a décontenancé. Ce sont des phrases courtes, regroupées en petits chapitres ; en survolant le roman, j'ai pensé que c'était un recueil de poésies. Ce style d'écriture laisse peu de place aux descriptions et aux réflexions. David FOENKINOS s'évertue à énumérer les faits et à imaginer la courte vie de l'artiste.

Cette manière d'écrire, que je trouve froide, ajouter aux interventions inopinées de l'auteur au cours du récit, ne m'ont pas permis d'adhérer à cette histoire.


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Je n'ai pas du tout adhéré au maniérisme stylistique mis en place par l'artiste avec ces retours incessants à la ligne, cette apparente prose... cela dessert totalement le propos et la découverte de l'artiste peintre et donne au final un résultat en demi teinte de pseudo bluette / fascination d'un écrivain pour une peintre. C'est fort dommage.
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« Charlotte », est un roman biographique, écrit en 2014 par David Foenkinos, il évoque le destin de Charlotte Salomon, une artiste peintre juive, gazée à l'âge de 26 ans, alors qu'elle était enceinte de son premier enfant. Ce livre retrace sa vie de la naissance à sa mort.

Lorsque vous rentrez dans l'univers de « Charlotte ».
Vous rentrez dans un monde un peu à part, où chaque phrase semble sans que l'on ne sache pourquoi vivre sa vie indépendamment des autres.
Chaque point signifie un retour à la ligne.
Ce style qui semble si poétique à première vue n'a pourtant rien de mélodieux.
Aucun rythme, aucune rime ici.
Aucune figure de style.
Juste des pensées entrecoupées.
Qui se suivent cependant.
Si c'est agréable pour les yeux.
Plus que ces longs écrits aux multiples virgules.
Cela n'a aucun intérêt.
Quant à la justification de l'auteur, elle ne m'a en aucunement convaincue.
Elle m'est apparue surfaite et peu crédible.
Théâtrale.
L'utilité de ce style n'est donc pas dans le contenu. Mais dans la lisibilité.

Quant au personnage de Charlotte.
Il est creux, vide et peu crédible.
Peu intéressant aussi.
Elle est là, sans être là.
Elle ne sait pas quoi dire.
Elle n'agit pas.
Elle paraît subir sa vie et non pas la vivre.
Ce n'est pas une héroïne.
Ni une artiste incomprise.
Tout juste si elle est obsédée par Alfred.
Mais là aussi, rien d'autre qu'une simple histoire d'amour assez morne.

Pourquoi peu crédible ?
Car l'auteur s'incruste souvent dans son roman
Autour d'anecdotes qui décrédibilise ce roman.
Gâche sa volonté de réalisme.
Comme si l'auteur choisissait de nous rappeler inlassablement.
Non pas que Charlotte a réellement existé.
Mais plutôt que tout ce qu'il dit sur elle n'est pas exact.
Que ces pensées décrites sont imaginaires.



Au final, lui comme nous ne savons rien d'elle.
Ne connaît pas grand-chose de plus que Modiano, qui nous raconte dans son roman « Dora Bruder » la vie de Dora, une inconnue découverte dans le journal.
Même si ici, au moins, j'ai réussi à accrocher…
Et ne pas m'ennuyer.
Ni à lâcher.

D'autre part, ses incessantes interruptions, outre le fait de nous rappeler le coté romanesque de cette biographie, sont peu utiles.
Elles n'amènent jamais le lecteur quelque part.
Tout juste s'il précise l'endroit où il est, son rapport avec Charlotte mais rien de plus.
Il est obsédé par Charlotte, sa peinture.
Mais pourquoi au juste ?
Comment est-elle sa peinture outre « un éclat de couleur » ?
Rien.
Je ne peux en tant que lecteur me la représenter, avoir ne serait-ce une idée vague d'un de ses tableaux.
Et ces moments aussi, où on attend, lecteur impuissant, une action de sa part.
Afin de lever le voile par exemple sur sa dénonciation.
Il reste sans action devant cette révélation.
« Certains savent qui a dénoncé Charlotte Salomon »
Le lecteur se réveille alors intrigué.
Qui est-ce ?
Il est peut-être plus intrigué par cette question que l'auteur lui même
« J'y pense souvent depuis.
Aurais-je dû poursuivre l'enquête ?
Trouver le fils ou la fille de celui ou celle qui l'a dénoncé ?
Dans quel but ?
Est-ce vraiment important ? »
Oui c'était important.
Oui j'aurais aimé le savoir.
Sans aller jusqu'à trouver le fils ou la fille de celle dénoncée pour lui faire passer un mauvais quart d'heure.
J'aurais aimé comprendre.
Mais l'auteur reste ici comme pudique.

Alors qu'il se gêne beaucoup moins à d'autres moments.
Dans les camps, sa situation avec son grand père, la folie de grand-mère.
Et surtout cette dernière scène où l'auteur va jusqu'à rentrer dans « les douches ».
Avec elle.
Il en profite pour faire des comparaisons un peu légères.
« Comme dans une prison »
Cette scène qui aurait été intense dans un roman autobiographique ou dans une fiction.
Semble juste déplacée ici.
Dans une biographie.

Dernière petite chose.
Pourquoi l'auteur continue-t-il ce roman après la mort de Charlotte ?
C'est sa biographie non ?
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Un livre qui m'a intéressée car je ne connaissais pas Charlotte Salomon. Mais au-delà du "document", l'écriture de Foenkinos ne m'a pas touchée, quand bien même il a pu expliquer le pourquoi de ses phrases simples avec des retours à la ligne. Personnellement, j'ai trouvé cela insupportable, beaucoup de sujets sont effleurés, des fils sont tirés et laissés à l'abandon, il n'y a pas de développement de la pensée et c'est dommage. le livre retrace donc l'histoire de la peintre d'origine juive Charlotte Salomon, ainsi que celle de sa famille, où les femmes portent en elles une instabilité, un mal-être qui les pousse au suicide.
Au final, j'ai surtout envie de me plonger dans "Vie ou théâtre", pour la découvrir plus précisément.
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Charlotte
Ce livre se lit comme une marche funèbre. Aucun suspense n'est possible, nous savons déjà que la jeune Charlotte va mourir, à l'âge de 26 ans, dans un camp, et qu'elle sera enceinte, laissant derrière elle une incommensurable collection de gouaches et un talent pictural qui en a désarmé plus d'un.
Ce roman est avant tout le fruit d'une quête, celle de l'auteur, obsédé par cette artiste maudite incroyablement douée pour la peinture, dont il ne peut se défaire. Cette quête est-elle aussi celle du succès, de la consécration qu'il recherche depuis longtemps, et que Charlotte pensait ne jamais mériter ?
La forme choisie est originale, comme toujours avec Foenkinos, et l'intrusion du « je » de l'auteur à l'intérieur-même du récit le plonge en plein coeur de l'histoire qu'il raconte, entre prose et poésie, entre réel et imaginaire, mais l'on sait pertinemment qu'il a fait, sur sa muse, de nombreuses recherches et qu'il cache, derrière un apparent lyrisme, un vrai travail journalistique qui s'apparenterait presque, pour lui, à un véritable pèlerinage.
Alors voilà, tout y est, un style recherché, une histoire touchante à souhait, une période historique particulièrement chargée… rien n'y fait, tout dans ce récit m'a échappé, à commencer par l'émotion qui m'était promise et que je me faisais à l'avance une joie de ressentir. L'oeuvre de Charlotte Salomon elle-même me laisse de marbre et ne sait pas toucher ma sensibilité pourtant à fleur de peau sur ce sujet.
Faire connaissance avec l'art pictural à travers le roman est peut-être une idée saugrenue, Rien n'est noir m'avait pourtant submergée… s'attaquer à une oeuvre adulée du grand public a peut-être aussi décuplé mes attentes qui ne pouvaient, ainsi, que sombrer dans la déception ; j'accordais une telle confiance à Foenkinos que je n'ai pas voulu écouter la petite voix, à l'ouverture du livre, qui me disais non. J'ai véritablement le sentiment d'être passée à côté d'une merveille, d'avoir emprunté un chemin tortueux, d'avoir forcé les choses en le lisant à un moment inopportun… quel dommage, quel dommage !

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