La Rose bleue

Une rose bleue....un rêve botanique inaccessible, car, comme un spécialiste ( un peu le porte-parole de l'auteur, passionné de ces fleurs) l'explique dans ce livre, les rosiers ne produisent pas le pigment végétal des fleurs bleues, la delphinidine.

Et pourtant! C' est bien un rosier à fleurs bleues que Kate et Alex découvrent, par hasard, au fond du jardin laissé à l'abandon, dans leur nouvelle propriété. Pas de couleur mauve, violette ou bordeaux foncé, comme on arrive à en obtenir, non, vraiment bleu vif!

On se doute que ce prodige, dû soit à une hybridation réussie, soit à une bizarrerie de la nature, va provoquer un séisme dans le monde horticole...et financier. Avant même que la plante soit mise aux enchères, la nouvelle s'ébruite ,des cadavres sont découverts, et Alex et Kate sont en danger . Ah, l'appât du gain!

Le lecteur ne croit pas un seul instant à cette rose bleue, et n'éprouve aucune angoisse pour les personnages, lorsqu'ils sont dans une situation difficile mais quel délice, ce roman ( prix Arsène Lupin 2006) ! La campagne anglaise, un professeur jouant les Hercule Poirot, un rosier mortifère malgré son charme envoûtant, un jeune couple attachant, de l'humour, beaucoup de scotch, un peu de thé... et une fin en clin d'oeil. J'ai passé un excellent moment! Delicious!

Si vous aimez les polars anglais façon "Agatha Christie" et si vous aimez les fleurs et en particulier les roses, ce livre est pour vous.
Kate et Alex Sheppard ont acquis une maison de campagne entouré d'un jardin clos d'un hectare appelé "Le Presbytère". Kate se délecte de son jardin et un jour y découvre une rose bien particulière, une rose bleue. Consciente de la rareté de la rose, elle décide avec son mari Alex, de demander conseil à un spécialiste horticole, qui va par la suite, tenir le rôle façon Hercule Poirot.
Un polar haletant, so British, avec des personnages haut en couleurs pour certains.
J'ai bien aimé l'intrigue de ce délicieux polar qui a reçu le Prix Arsène Lupin en 2006.

L'année 2016 commence vraiment bien, car avec cette seconde lecture, je suis encore une fois conquise. La Rose bleue est un très bon roman policier qui a en plus le mérite d'être original.

Nous suivons l'auteur au fond de la campagne anglaise ou ses personnages Alex et Kate Sheppard viennent de s'installer et d'acheter un ancien presbytère. Ils décident de retaper un peu le jardin et découvre plusieurs variétés de roses, dont une toute particulière qui est bleue. Mais cette découverte est le début du cauchemar pour eux......

J'ai beaucoup aimé ce policier pour son atmosphère particulière. Notre couple n'a rien d'extraordinaire et fait très monsieur et madame tout le monde, la campagne anglaise et son calme et puis le milieu horticole. Bref c'est un point de départ aux antipodes des romans policiers classiques. L'intrigue est vraiment bien menée et s'il n'y avait qu'un seul bémol, ça serait probablement la quantité de personnages (il est parfois difficile de savoir qui est qui...). La fin m'a beaucoup plu également, mais je ne vous en dis pas plus.
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La découverte d'une fleur unique au monde n'est pas de tout repos. A qui appartient-elle ? Vaut-elle effectivement les sommes qu'elle serait supposer rapporter ?

Alex et Kate doivent faire face à des acheteurs potentiels mais très indélicats.

Roman sympathique, un peu longuet, quelques invraisemblances, mais bon, ça se lit pas mal. Un peu trop verbeux à mon goût mais les goûts sont parfois très personnels !

Je finis un peu inquiet le livre, car l'auteur, s'il ouvre la porte sur une question, ne nous donne pas de nouvelles d'Asp, le chien du couple. Si quelqu'un peut me rassurer, j'en serai ravi, j'ai probablement sauté quelques paragraphes fondamentaux dans les deux cents dernières pages.

La rose, reine des fleurs. Elle a ses aficionados qui sont prêts à tout pour obtenir un nouveau cultivar. Mais ce fut le cas de tous les temps ; nous sommes presque certains que la rose fut la première plante cultivée pour ses fleurs. Des Jardins suspendus de Babylone à la Chine, du roi Midas en exil à René d'Anjou, de Marie-Antoinette à François-Mitterrand, la rose s'est, au fil des temps, chargée d'une symbolique sociale, politique et religieuse. Aujourd'hui encore, elle est la fleur mariale par excellence. Mais surtout, l'amour des jardins s'étant largement répandu dans toutes les strates de la société, le rosier est devenu un enjeu commercial car chaque année, les nouvelles espèces génèrent des millions de dollars de chiffres d'affaire. Aussi celui qui parviendra à créer une rose bleue deviendra immanquablement du jour au lendemain multimilliardaire.
Alex, un architecte, et son épouse, Kate, une antiquaire, ont fait l'acquisition d'une maison, « le Presbytère », avec un immense jardin, véritable jungle de rosiers de toutes les espèces. Quelle n'est pas leur surprise, au détour d'une chicane du mur de clôture, de découvrir un superbe rosier aux fleurs d'un bleu saphir profond. Très vite, ils prennent conscience de l'intérêt de leur découverte et font appel à un expert, Lawrence Kingston. Celui-ci les met en garde : leur rosier va déclencher les passions. Surtout que, visiblement, il ne serait pas une aberration de la nature mais bien le produit d'une hybridation faite par la main de l'homme. Et donc reproductible.
Un roman britannique, couronné du Prix Arsène Lupin du meilleur roman policier, qui nous permet de retrouver les descendants de Gertrude Jekyll et de leurs obsessions. Nous apprenons, au fil des pages, des tas d'éléments botaniques (je ne connaissais pas la delphinidine, un composé organique naturel constituant des pigments végétaux allant du bleu au rouge), mais également les arcanes du commerce des fleurs, en général. le tout est soutenu par un humour assez bon enfant, jusqu'à la pirouette finale qui renverra dos à dos tous les protagonistes de cette aventure florale.