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EAN : 9782290396360
512 pages
J'ai lu (05/06/2024)
4.1/5   21 notes
Résumé :
Tara Vaillant, jeune policière au caractère bien trempé, est respectée et adorée dans le commissariat de Bobigny où elle dirige une brigade. Dévastée par la mort récente de sa mère, qui semble avoir emporté avec elle un insondable silence, elle peine à étancher son chagrin entre drogue, alcool et hommes d’un soir.
Deux meurtres de repentis de l’État islamique à Paris, sous forme d’exécutions publiques, vont entraîner Tara sur une piste extrêmement dangereuse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Tara Vaillant, une jeune policière, qui roule, qui vit, très souvent au radar. Elle passe ses nuits à se droguer, à boire, à coucher avec la rencontre d'une nuit. Elle a perdu sa mère, elle lui reproche son silence, de ne pas avoir de réponses à toutes les questions qu'elle se pose toujours, elle n'arrive pas à apaiser son chagrin.

Très bien notée, un caractère fort, appréciée de ses collègues et supérieurs, se trouve aux commandes de deux enquêtes, Deux meurtres de repentis de l'État islamique à Paris, des exécutions que tout le monde peut voir, pour servir d'exemple, on ne les quitte pas comme ça.

Ces investigations, vont la conduire, jusqu'à sa terre de naissance, l'Irak, qu'elle ne connait pas. Sur des pistes extrêmement dangereuses, où se mêlera ses recherches sur les assassinats et l'histoire de son passé. Née de parents français qui travaillaient dans une organisation humanitaire. Sa mère a sauvé beaucoup de gens. Elle partait sur le terrain avec les peshmergas sur les zones de combat pour soigner les blessés. Des histoires fantastiques, qu'elle apprend au fur et à mesure de ces rencontres avec des personnes qui l'ont connu.

Sa quête personnelle, se mélangera au massacre des Yézidis, à l'histoire des kurdes, la DGSI et les réseaux terroristes de Daesh. On ira de Paris, en Irak et au Kurdistan. Des pays en souffrance, ravagés par la guerre et le terrorisme.

Plusieurs personnages, croiseront la route de Tara, pour notre plus grand plaisir, La vieille Ajda, le jeune Medhi, le séduisant Baz ou encore le collègue et ami Jeannot, leur fragilité, leur courage, leur passé, se révéleront au fil des pages.

La Lionne de François Dupaquier, est un policier qui tient en haleine, du début à la fin, on ne s'ennuie jamais, les pages se tournent très vite. Nous sommes confrontés, aux différents visages de l'humanité, de la pire barbarie jusqu'à l'infinie tendresse. La perversité de l'âme humaine. Un roman très fort.

Un livre que j'ai beaucoup aimé et que je conseille. Différent des policiers traditionnels.

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François DUPAQUIER. La lionne.

Plongeons dans les arcanes des guerres en Irak, ces guerres aux multiples rebondissements et qui soufflent des tempêtes, apportant de nombreuses victimes, tant directes que collatérales. Tara Vaillant, une jeune policière un peu déjantée, qui se drogue, boit, rencontre des hommes au hasard de ses envies, dont le dos porte un splendide tatouage, un dragon, dirige une brigade en banlieue parisienne, à Bobigny. Sa mère est décédée il y a six mois. Elle a du mal à faire son deuil. Cette dernière, infirmière humanitaire a travaillé en Irak, sur les lieux de combat; c'est même là que Tara est née. Elle est confrontée à son passé, ignorant tout des activités de sa mère. Quel est donc le secret que cette femme n'a pas dévoilée à son enfant ?

Suite à l'assassinat de deux meurtres de repentis de l'État Islamique à Paris, Tara va être chargée de l'enquête : retrouver les meurtriers. Se lançant sur la piste des terroristes elle n'hésite pas à suivre les traces de ces réseaux, issus de Daech. Les liens inextricables de ces divers mouvements la mènent jusqu'en Irak, sa terre natale. Cette jeune policière bénéficie d'une assistance hors du commun, avec ses fidèles amis, tel son collègue Jean. La vieille Ajda, le jeune Medhi, Baz, un séduisant restaurateur, ces hommes et femmes vont prêter, directement ou en sous-marin, main forte à la policière. C'est elle que réclame le prisonnier djihadiste Akim Alami détenu à Vendin-le-Vieil, dans un quartier sécurisé et couvert par le secret-défense ; Alami est un homme très violent, surnommé la Brute et qui dès ses dix-huit ans a combattu en Afghanistan, en Tchétchénie, en Irak, en Syrie, etc. Capturé à Raqqa, transféré en France, il est en attente d'un jugement et ne parlera qu'à Tara... C'est un manipulateur, machiavélique. Tara saura-t-elle le faire avouer ses crimes ? Mais qui se cache derrière le surnom de « la Lionne », celle qui donne le titre de cet ouvrage ? Cette enquête a de nombreuses ramifications et toutes les pistes doivent être exploitées.

Un très bon thriller qui nous permet d'aborder les liens qui unissent les mouvements terroristes. Nous voyagerons pour les besoins de l'enquête, de Paris, en Irak, au Kurdistan. Nous connaîtrons l'histoire du peuple Yéménite, le massacre des Yézidis, les actions menées par les kurdes, etc... Et avec la DGSI, les services des renseignements et ceux qui luttent contre les terroristes du monde entier, nous suivrons notre jeune héroïne volontaire, téméraire, défiant sa hiérarchie, pas à pas nous avancerons, au péril de notre vie, tentant de suivre le fil rouge. Une belle enquête, pleine de rebondissements, de suspence, la fragilité, le courage, l'humanité, l'amour dont sont parés Tara, François DUPAQUIER nous livre un récit mêlant politique, histoire, faits de guerre, très bien documenté. L'écriture est agréable à lire. le style fluide. L'ensemble est bien construit. Un bon thriller moderne, décrivant de façon simple, abordable tous les liens qui peuvent unir, réunir les réseaux terroristes qui nous guettent presque à chaque coin de rue et dont nous devons nous protéger… Il est terrifiant, anxiogène mais décrit des faits susceptibles de se produire. Oh non je ne le souhaite pas ! Un thème original pour un tel roman.
(01/06/2024) .

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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le libraire de St Vaast , en Val de Saire, à qui je rends visite lors de mes pérégrinations dans cette belle région, me demanda quels étaient mes auteurs favoris ... Après un instant de réflexion, il me tendit La Lionne dont je n'avais pas entendu parler (sorti en début d été 2023).
Si l'on a encore en mémoire la reprise de Mossoul par les forces de la coalition occidentale ,on se souvient du rôle déterminant des combattants et combattantes kurdes dans ces affrontements avec Daesh ,armée de l'Etat Islamique .
Le récit nous replonge dans ce secteur où le peuple Kurde est écartelé sur les quatre frontières locales : Syrie ,Turquie, Irak et Iran.
Consulter une carte -à jour- est recommandé...Ici, l'héroïne est sans cesse "à l'image"
La trame du récit est relativement aisée à suivre ,le style "action" sans périphrases efficace ,les détails tant matériels que psychologiques surabondants.
La lecture est donc facile, mais pas agréable (cf Les Bienveillantes )
Cependant (c'était trop beau n'est-ce pas !!!)
je n'ai pas accroché, ni à l'intrigue, ni au déroulé des diverses opérations.
Dans la réalité ça ne se passe pas comme ici.
Je suis donc assez dubitatif quant aux chances de survie de Tara qui dès le tiers du livre sont égales à zéro.
(d'où cette note **et demi )
Rédigeant ce mot un 11 septembre , je ne puis m' empêcher de revenir 22 ans plus tôt.
Je cueillais des mûres, tranquille, quand par dessus la haie ma voisine Thérèse m'interpella :" Tu devrais mettre la radio ,il se passe de drôles de choses là-bas ...!!
-Où ça des drôles de choses Thérèse ?
-Ben là-bas en Amérique, à New York ...!!

J'abandonnai les mûres et me collai au transistor
puis me rendis chez Thérèse et Michel (qui eux avaient une TV )
Effectivement ....Merci Thérèse
Conclusion: "On vous avait prévenus ...!! "
Mais, mais ... et l'autre versant du récit Coco ...???
Je ne le passe pas à la trappe mais au risque de "divulgâcher" je laisse les lecteurs s'y coltiner et c'est carrément "Net Flics..."

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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 368 pages sur ma liseuse. Alors contrairement aux autre babeliophiles je n'ai pas apprécié ma lecture,était ce le fait d'être en vacances ???
Faut arrêter avec la belle flic, super tatouage sur un beau corps , qui piccole sans cesse et se fait des rails en passant et couche (pour être poli)avec le 1er venu La flic est dans une enquête de meurtres sur des mecs fichiers S et comme elle est à moitié defonce elle en oublie les coups de fils de son patron .
Faut arrêter aussi avec les flics avec la recherche de'leur passé. Au plus je lis des policiers au plus j'y ai droit.
Ceci dit l'auteur traite super bien le sujet sur les reseaux terroristes de Daesh c'est très intéressant.
Je met de côté La lionne pour retenter de le'lire plus tard et dans d'autres circonstances.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel
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Chronique réalisée lors du live de François Dupaquier

"La lionne"

Tara, une jeune policière, traîne avec elle de lourdes casseroles : alcool, drogue et rencontres d'un soir...

Tous les jours, ses collègues et amis, la voient de plus en plus dépérir.

Qu'est-ce qui peut bien faire que cette jeune femme plonge dans une abîme sans fin?

Le décès de sa mère y est pour quelque chose, c'est sûr, mais il n'y a pas que ça...

Alors que 2 meurtres ont lieu à Paris, ces deux enquêtes reliées entre elles vont emmener Tara sur une piste qui la plongera dans son propre passé.

Née en Irak, ces meurtres la conduisent dans l'enfer des guerres de religions...

Quel lien peut-il y avoir entre les réseaux terroristes, le massacre des yézidis et la vie personnelle de Tara ?

Que va t'elle trouvée dans son pays de naissance qu'elle ne connaît pas, elle qui va partir le découvrir grâce à la vieille Ajda qu'elle a eue la chance de rencontrer en France.

Avec ce roman, on plonge dans l'horreur d'une guerre sans nom dès les premières pages.

C'est un livre d'une puissance telle que l'on ne peut pas sortir de cette lecture sans avoir le coeur serré.

Avec sa plume franche, directe et engagée, l'auteur nous montre la pire facette des hommes.

Roman noir et oppressant qui une fois ouvert ne peut être refermé qu'à la fin sans vouloir faire de pause.

Avant de finir cette chronique, je rajouterai que ce qui en ressort le plus au fil des pages, ce sont les amours et les amitiés très fortes entre chaque protagoniste qui du coup donne un relief encore plus profond à l'histoire et qui en fait une vraie pépite.

Merci M. Dupaquier, pour cette belle découverte littéraire.
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critiques presse (4)
Liberation
21 août 2023
"La Lionne" est un polar haletant et passionnant sur le sort des Kurdes et les ravages de Daech. C’est surtout un très beau personnage de femme, complexe dans sa solidité mâtinée de fragilité.
Lire la critique sur le site : Liberation
Liberation
11 août 2023
"La Lionne" est un polar haletant, formidablement bien construit et passionnant sur le sort des Kurdes et les ravages de l’organisation terroriste Etat islamique.
Lire la critique sur le site : Liberation
LesEchos
28 juillet 2023
« La Lionne », un polar troublant de François Dupaquier. On en redemande.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Culturebox
19 juin 2023
Parce que sait de quoi il parle, parce que le sujet n’est jamais bien loin même si l’actualité hiérarchise souvent ses priorités avec une déraison insensée, parce que le triller est une porte privilégiée pour comprendre le monde contemporain, le dernier livre de François Dupaquier, Lionne (Flammarion), est un roman utile.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Alors elle se prit à penser à son père. Elle se demanda pourquoi il fallait toujours vivre avec les souvenirs de ceux que nous avons perdus au lieu de s'attacher à ceux qui étaient encore présents. Elle avait vécu et souffert avec le fantôme de Sibel. Puis elle avait été envahie par la disparition de Jeanne. Mais avait-elle été suffisamment avec Robert ? Avait-elle laissé la place à l'amour de Baz ? Pourquoi vouloir vivre parmi les morts plutôt qu'avec les vivants ? Il faudrait ne jamais avoir à regretter de dire à quelqu'un qu'on l'a aimé.
page 377.
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Quand il eut fini ses incantations, le terroriste leva les yeux vers la fenêtre aux carreaux épais. Il voyait le ciel à travers les filets anti-évasion, au-dessus des derniers étages de la prison. En regardant les miradors qui s'élevaient comme des minarets à la gloire de Dieu, il pensa que pendant toutes ces années, ils avaient réussi à faire de ces prisons des mosquées. Ils y avaient prié, prêché, converti, banni le porc, imposé le ramadan et la loi divine, appliqué leur courroux aux mécréants et remis les musulmans dans le droit chemin. La prison n'avait pas été une sanction mais un catalyseur, un ^passage obligé du djihad, et une porte vers le champ de bataille. Chacune d'elles était une "katiba" où résonnaient des milliers "d'Allah akkar" à la mort d'un seul infidèle.
pages 361-362.
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- Et moi, Lou, j'aimerais une histoire qui m'aide à vivre, rugit Tara, les yeux rouges. J'aimerais une histoire sans violence, sans mensonge, où l'on se regarde dans les yeux et où on voit la lumière. Mais Lou, qu'est-ce qui se passe à la fin ? hurla-t-elle. Pourquoi personne ne m'aide à sortir de la nuit ? Est-ce que je ne vaux que ça ? est-ce que je ne suis que ça ?
pages 349-350.
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Il faut continuer à croire en la justice, comme vous le faites, ma petite Tara. La nôtre est peut-être moins belle que la vôtre. Elle est faite d'os et de sang. Mais c'est celle que nous avons choisie, et la seule qui nous reste.
page 347.
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— Tu crois qu’aimer… essaya-t-elle dans une plainte. Tu crois qu’aimer, c’est ne donner que de l’amour ?
— Je ne sais pas, Tara, répondit Baz après un silence. Je crois qu’aimer, c’est être libre, et peut-être juste regarder l’autre tel qu’il est.
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