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sur 7466 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Voilà, j'ai lu Les trois mousquetaires. J'imaginais des personnages chevaleresques, batailleurs bien sùr, roman de cape et d'épée oblige, mais exempts de défauts grossiers. Or à ma grande surprise, les trois mousquetaires ne sont pas des héros parfaits.
D'Artagnan, est un enfant, il est naïf. Athos semble très soucieux de son rang. Porthos est un imbécile, buveur, fanfaron, se procurant de l'argent par une femme qu'il n'aime pas, quant à Aramis il se veut prêtre mais est très glorieux de ses mains blanches et a une maîtresse. Je sais bien que les critères évoluent selon l'époque cependant ils me déçoivent.
Même leur amitié n'est pas sans arrière-pensée : “Or d'Artagnan, dans ses projets d'intrigue à venir, et décidé qu'il était à faire de ses trois compagnons les instruments de sa fortune, D Artagnan n'était pas fâché de réunir d'avance dans sa main les fils invisibles à l'aide desquels il comptait les mener.”

Reste un récit très vif, agréable à lire, et l'écriture de Dumas n'est pas sans humour : “ La pauvre poule était maigre et revêtue d'une de ces grosses peaux hérissées que les os ne percent jamais malgré leurs efforts ; il fallait qu'on l'eût cherchée bien longtemps avant
de la trouver sur le perchoir où elle s'était retirée pour mourir de vieillesse.”

Sans doute lirai-je un jour les deux romans qui le prolongent Vingt ans après et le vicomte de Bragelonne.

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Voilà, j'ai mis le temps à lire ce livre. Je l'ai commencé au début du mois et j'ai entrecoupé ma lecture avec d'autres recueil de genres différents pour éviter la lassitude. C'est qu'il s'agit quand même d'un sacré pavé !
Bref, l'histoire, tout le monde la connait. Avec ses personnages haut en couleurs, ses méchants vraiment fourbes, ses rebondissements à n'en plus finir.
La plume de Alexandre Dumas danse sur les mots et nous emporte d'aventure en aventure.
Mais les bastons à répétitions (même avec un fleuret et un code d'honneur), c'est pas mon truc. Et l'histoire reste quand même très misogyne : un monde d'hommes avec des aventures et des échanges très masculins et une Lady qui est... la super méchante.
Vous me direz, c'est l'époque qui veut ça. OK, mais du coup, j'ai ressenti une certaine retenue durant toute ma lecture qui m'a empêchée d'apprécier vraiment ce grand classique.

Pioche de novembre 2019 choisie par Cer45Rt
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Mon premier Alexandre Dumas et je suis assez mitigée sur l'oeuvre « Les trois Mousquetaires » certes l'écriture est belle et poétique, mais l'histoire m'a quelque peu ennuyée et j'avoue avoir sauté quelques chapitres sans pour autant avoir la sensation de louper des scènes importantes. La première partie de l'histoire est assez captivante mais le reste est plutôt lassant. En revanche certains passages sont magnifiques, la déclaration d'amour du Duc de Buckingham à Anne d'Autriche est une pure merveille.
Seuls les personnages de Milady et du Duc de Buckingham m'ont tenue en haleine, Milady la seule femme qui a défaut d'être démoniaque et cruelle, est dotée d'une intelligence et le Duc l'homme romantique et épris, prêt à tous les sacrifices pour sa belle Anne d'Autriche est touchant. Les autres femmes du roman sont réduites à leur condition féminine et les hommes ne craignent que pour leur honneur mais bon c'est peut-être l'époque qui veut cela !
« Les trois mousquetaires » est un roman d'aventures qui plaira certainement aux amateurs de cape et d'épée, en ce qui me concerne je n'ai pas été conquise par l'héroïsme de D'Artagnan et les mousquetaires en revanche j'ai été charmée par la plume de Alexandre Dumas.
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Un jeune gascon nommé D'Artagnan, arrive à la capitale. Il souhaite intégrer le corps des mousquetaires pour servir le roi Louis XIII.
Il va rapidement faire la connaissance de ses futurs acolytes, Athos, Porthos et Aramis. Son parcours sera semé d'embûches et d'intrigues. Dans l'ombre du Cardinal de Richelieu, une femme charmante et diabolique, opère habilement, il s'agit de Milady.

L'histoire en elle-même m'a plu, cependant les trop nombreux rebondissements m'ont parfois perdu. Il m'a fallu un certain temps d'adaptation à l'écriture. Je ne suis pas une habituée des classiques, je commence seulement. Et, je pensais qu'avec une version audio cela serait plus simple pour moi, mais j'ai été peinée à l'écoute. J'ai en effet, sursauté à plusieurs reprises lorsque le comédien hausse le ton. Alors, je ne reproche rien au comédien qui au contraire a su installer une ambiance propice à la découverte de ce roman. Mais, il me semble que la qualité de l'enregistrement est à améliorer.

Je remercie Babelio et les éditions Thélème pour leur partenariat et cette découverte.
D'ailleurs, pourriez-vous me conseiller d'autres romans de Dumas afin que je puisse découvrir un peu plus cet auteur.
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J'aime quelques fois lorsque je flâne dans une librairie, un vide-grenier ou un magasin d'occasion... acheter des classiques de la littérature, sauf qu'après les avoir acheté, je les empile sans me décider à les ouvrir. C'est ce qui s'est passé avec ce livre que je possède depuis plusieurs années et que je n'avais jamais ouvert avant que quelqu'un le pioche dans ma PAL et me conseille de le lire.
J'avais une très grande appréhension car le livre est assez épais, il est écrit au 19ème siècle et ne correspond pas vraiment à mon style de lecture.
Et bien, je dois avouer que j'ai bien aimé, je me suis aperçue que dans la réalité je ne connaissais pas du tout cette histoire, en dehors du nom des mousquetaires et de leur devise (qu'ils ne citent pratiquement jamais dans le livre d'ailleurs).
Le style d'écriture, malgré le siècle est plaisant, il n'y a pas de grandes descriptions comme j'avais peur de rencontrer, les personnages sont tous très bien présentés et sont vraiment très réalistes, l'histoire tient bien la route, en revanche je m'attendais à beaucoup plus de combat et de duel et je dois dire que je suis resté sur ma faim de ce côté-là.
Je ne vais pas vous parler plus de l'histoire que vous devez connaître pour la plupart d'entre vous et que je conseille de découvrir pour les autres.
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Allez savoir pourquoi, au lieu de piocher dans les 800 et quelque livres de ma pile à lire, ma main s'est soudainement dirigée vers un ouvrage déjà lu il y a de ça quelques années... Et pas des moindres : une jolie brique de 890 pages ! Mais bon, puisque c'est ce livre-là qui m'a appelé à ce moment précis, j'y ai donc replongé, bercé par le souvenir d'aventures, d'amitié et d'intrigues de cour.

Pourtant, et peut-être est-ce la faute de la panne de lecture qui a frappé en plein milieu, cette redécouverte n'a pas été aussi plaisante que je m'y attendais ; si l'aventure, l'amitié et les complots sont toujours là, force a été de constater que ma mémoire avait retenu le meilleur du livre mais pas ses défauts. Or, ceux-ci ont été suffisamment présents pour grandement plomber mon voyage dans le temps...

Les Trois Mousquetaires est un bon roman, c'est indéniable. Les personnages de Dumas et Maquet (du moins les principaux, car tous les autres ne sont qu'à peine esquissés) sont, à défaut d'être attachants, empreints de charisme, et les deux auteurs ne manquent jamais de laisser l'action en suspens à la fin de chaque chapitre, devenant les rois du cliffhanger « before it was cool ».

Il faut dire que le roman a d'abord été diffusé sous forme de feuilleton et qu'il était indispensable de donner au lectorat l'envie de découvrir la suite de l'histoire. Et ça marche : Les Trois Mousquetaires fait partie de ces bouquins à vous refiler le syndrome du « encore un chapitre avant d'aller au lit », et ce, même s'il ne s'y passe parfois... eh bien, pas grand-chose, voire rien du tout.
C'est là le principal défaut du livre, témoin là encore de sa genèse : partout, tout le temps, à toutes les pages, dans presque tous les dialogues, on VOIT que Dumas était payé à la ligne et qu'il avait tout intérêt à allonger, rallonger, diluer au maximum son texte. Certes, il faut lui reconnaître que celui-ci n'en devient que très rarement chiant à lire, l'auteur sachant rendre les interactions entre ses protagonistes très vivantes. Reste que les discussions, ou au moins une partie de celles-ci, sont loin d'être toujours constructives et utiles à l'histoire ou au développement des personnages. du remplissage donc, à outrance, parfois sur des chapitres entiers, comme lorsque D'Artagnan, après avoir dû laisser ses amis en arrière, revient les chercher un par un. Ou que Milady s'invente un passé pendant tout un chapitre. Et pendant ce temps-là, l'intrigue principale n'avance pas.
Donc, c'est longuet. Parfois sans en avoir l'air, grâce aux péripéties ou pitreries des protagonistes... mais à d'autres moments, on aimerait juste que les digressions s'arrêtent et que Dumas se concentre un peu sur l'essentiel.

Et derrière toute cette surenchère de texte ? le fond, heureusement, reste l'histoire d'un jeune (Gas)con qui monte à Paris des rêves plein la tête, découvre l'amitié sincère et s'attire les foudres de la mauvaise personne, le tout sur fond de complots visant les plus hautes instances du pays. La quête personnelle se mêle donc bien vite à rien de moins que l'avenir du royaume, et de ce côté-là, il faut avouer que le récit est une franche réussite : la fiction se mêle habilement à L Histoire, et tant pis si des incohérences et autres entorses aux dates parsèment le roman, pensé pour divertir et non donner une leçon. Si l'on ne lisait pas les notes de bas de page, on ne ferait probablement même pas gaffe. Bref, le double fil rouge, si habilement entremêlé, s'étend des premières lignes à la conclusion. C'est entre les deux qu'on le perd parfois de vue, mais globalement, Les Trois Mousquetaires est autant l'histoire de D'Artagnan et ses amis que celle des temps troublés où elle se déroule : anglais et français, protestants et catholiques, Roi et Cardinal, gardes de l'un et l'autre sont en effet toujours en conflit !

Un autre détail enjolivé par ma mémoire était la personnalité des protagonistes.
Si, au début, D'Artagnan n'est rien de plus qu'un jeune homme turbulent rêvant d'aventure, d'amour et de gloire somme toute plutôt sympathique, il devient carrément relou dans sa drague de Constance, et un fieffé salopard lorsqu'il (spoiler)(fin spoiler). On est plus proche de #BalanceTonPorc que du gentilhomme qu'il était jusque là...
Même constat pour Athos, présenté d'un bout à l'autre comme l'homme d'honneur de la bande : le mec a juste (spoiler)(fin spoiler). Dès lors, avec son comportement taciturne et le mutisme qu'il impose à son serviteur, son image devient plutôt celle d'un type antipathique.
Porthos, lui aussi, est un sacré cas, à (spoiler)(fin spoiler). La chose avait beau être courante à l'époque, et Porthos fort sympathique le reste du temps, il n'en reste pas moins que l'image qu'il donne est celle d'un profiteur.
Seul Aramis s'en tire un peu mieux, écopant d'une certaine aura comique à être sans cesse tiraillé entre le service de Dieu et son amour pour une belle intrigante.
Quant à Milady, le personnage est finalement plus nuancé qu'il n'y paraît (et indéniablement le plus travaillé du roman). Oui, Milady est dénuée de tous scrupules et coupable de crimes impardonnables. Mais Milady est aussi et surtout une femme indépendante à une époque où seuls les hommes avaient ce luxe. Que ce soit par ses charmes, l'argent ou la ruse, la demoiselle obtient toujours ce qu'elle veut, parvient toujours à tirer son épingle du jeu. La frontière entre son amour des intrigues et une simple question de survie est parfois bien mince. Donc oui, Milady est une garce et ce que l'on appellerait de nos jours une arnaqueuse professionnelle, mais elle est également victime de son temps et de sa condition. Ce qui n'excuse ni ses choix, ni ses actes, mais tend à les expliquer.

Au final, l'amitié qui unit les mousquetaires et les épreuves qu'ils traversent tendent à atténuer leurs défauts, là où Milady ne fait qu'encore et encore aggraver son cas. On s'attache à nouveau aux héros, tandis que l'on abandonne bien volontiers la méchante à son sort. Reste que Les Trois Mousquetaires n'est tout compte fait pas si manichéen qu'il n'y paraît. Les héros ne sont pas sans taches, les méchants ne le sont pas gratuitement.

C'est donc ainsi que l'on arrive au bout du voyage, après moult péripéties et encore plus de détours, de Paris à la frontière belge en passant par La Rochelle et L'Angleterre, des duels au coin des rues aux manières de la cour, des tavernes paumées dans la cambrousse aux bals de la haute société. Il ne serait pas franc de dire que l'on ne s'y ennuie jamais, mais force est de reconnaître que l'aventure est, en définitive, tout de même fort plaisante.
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Un classique lu sur le tard mais dont l'histoire est connue depuis toujours, ça se déguste comme une petite madeleine.
Celle-ci est un peu moins savoureuse à mon goût que Monte Cristo car elle m'a semblé moins fluide dans la narration en feuilleton dont certains épisodes semblent faire office de remplissage et cassent un peu le rythme.
Mais même poussif, le plaisir est là, c'est virevoltant, pétillant, ça caracole et ça vitupère, et c'est bourré d'humour!
A le lire en entier, D Artagnan est moins tête à claques que dans mon souvenir, la finesse d'Aramis m'a touchée, et je n'ai pas fini de cauchemarder de l'ignoble Milady de Winter.

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Ah la plume de Dumas! Sa poésie, son humour, ses clins d'oeil au lecteur et surtout son humanité! C'est quelque chose que ce style épique tout particulier et rien que pour lui, "Les trois mousquetaires" vaut le détour!

En revanche, je dois avouer, au risque de me faire huer par les nombreux admirateurs de ce grand classique, que c'est au style de l'oeuvre que s'est arrêté tout mon intérêt car l'histoire en elle-même ne m'a pas du tout passionnée... J'en ai été la première étonnée et surtout très déçue puisque je gardais de Dumas le souvenir grandiose du Comte de Monte-Cristo que j'ai dévoré et que j'idolâtre en tous points! J'ai donc fait l'erreur d'espérer (il ne faut jamais rien attendre d'un livre, c'est le meilleur moyen d'être déçu!) que je retrouverais dans "Les trois mousquetaires" une histoire bouleversante et émouvante et des personnages attachants et profonds...

Et bien non... Bien sûr D'Artagnan le fier petit Gascon a un grand coeur, l'affreux cardinal est d'une intelligence terrible et le doux Athos a une belle âme, mais c'est à ces grandes lignes que s'arrêtent les portraits des personnages, et même si il n'est pas désagréable de cheminer à leur coté et de lire leurs aventures, je ne leur ai pas trouvé la profondeur et l'humanité qui m'auraient fait m'attacher à eux... Quant à leurs aventures, je les ai trouvées bien plates et puériles... Bien sûr il s'agit ici de capes et d'épées mais n'empêche, quand des hommes sont prêts à mourir en duel à tout bout de champs pour la moindre broutille, ça n'incite pas aux grands sentiments et j'ai à vrai dire trouvé ces quatre héros plus triviaux qu'héroïques et leur épopée plus superficielle que noble...

Le manichéisme inhérent à l'histoire m'a aussi quelque peu lassée et quitte à devoir accepter qu'il y existe des grands méchants (le cardinal, Milady...) et des grands gentils (les mousquetaires...), j'aurais apprécié qu'on nous en dise un peu plus sur les racines du bien et du mal et qu'on creuse la psychologie des caractères... A défaut d'explications, je n'ai pas pu adhérer à cette vision simpliste et infantile du monde et les folles aventures des quatre amis ne m'ont ni charmées ni intéressées plus que ça.

Bien sûr, certains passages valent leur pesant d'or et comme je le disais plus haut, le style poétique mais amical de Dumas donne au roman un petit quelque chose qui le rend attachant, je ne veux donc pas faire une critique entièrement négative de ce grand classique du 19ème siècle, mais je dois quand-même dire que cette lecture n'a pas été pour moi une très belle découverte et qu'elle ne m'a pas donné envie de découvrir d'autres romans, pourtant très plébiscités, de cet auteur...
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Dans la plus pure tradition des romans de cape et d'épée, ce roman si populaire, adapté moultes fois au théâtre et au cinéma, met en scène un jeune gascon, D'Artagnan, monté à Paris pour faire carrière chez les Mousquetaires. Avant d'intégrer ce noble corps, il vivra des aventures à n'en plus finir en France et en Angleterre, démêlant un complot dont la Reine est l'objet et résistant à la sévérité du Cardinal Richelieu, le tout en parfaite amitié avec les fameux trois mousquetaires : Portos, Athos et Aramis.
Ecrit sous forme de feuilleton, l'auteur est payé à la page. S'en suivent beaucoup de longueurs dont la narration n'a rien à gagner.
Néanmoins, les héros sont forts sympathiques et si leurs prouesses sans cesse renouvelées sont peu crédibles, on n'en sourit pas moins à chaque exploit.
Du même auteur, j'ai préféré le Comte de Monte-Cristo
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Livre culte vu, entendu, étudié, repris… bref, Les trois mousquetaires c'est un peu le classique qui a bercé de nombreux adolescents avides de combats & d'époque royaliste. Qu'en reste-t-il? Que 900 pages, c'est long! Mais pas que.
D'Artagnan intègre la troupe des mousquetaires pour aider la Reine à vivre sa passion adultère alors que le Cardinal Richelieu, proche du roi, est prêt à tout pour faire tuer ses ennemis. Bref tout le monde a ses failles, et ce grand roman d'époque alterne action, situations amusantes, histoire d'amour. Dommage que le roman se perde dans des combats anglais/français qui tirent en longueur. Mais chapeau bas à M. Dumas pour offrir un rôle de méchante incroyable en la personne de Milady, sauvagement érotique & perfide.
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