AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 11725 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne sais pas trop quoi penser de ce tome 3. Je n'arrive pas à me défaire de cette impression désagréable, une sorte d'amertume qui n'arrive pas à disparaître. Je sais que cela est dû à beaucoup de choses du livre. Pourtant, j'ai beaucoup aimé lire ce tome 3, moins que les deux autres au final, c'est vrai, mais il me reste une impression désagréable depuis la fin de ma lecture... C'est difficile à expliquer. Enfin je vais tout de même essayer.

Tout d'abord et à bien y réfléchir, je trouve que le district Treize n'est pas loin de la violence et de la cruauté du Capitole. Je peux comprendre le fait que les règles y soient strictes. La peur engendre souvent des actes auxquels on aurait préféré ne pas succomber. La peur est sûrement la pire chose qui soit, en fait. Elle nous fait commettre des choses impensables. Mais il n'en reste pas moins que la façon dont se comporte les dirigeants du Treize n'est pas acceptable à de nombreux niveaux. Se montrer autant insensible les a peut-être sauvegardé mais s'ils avaient eu le courage de faire quelque chose bien avant, ils n'auraient pas eu à perdre cette humanité qui leur fait défaut. Je ne porte absolument pas dans mon coeur Coin et les autres. je préfère encore les gens du Capitole qui sont frivoles et inconscients. le fait de ne rien savoir les rend plus humains. Katniss s'en rend elle aussi compte d'ailleurs... Trop tard malheureusement, mais assez tôt aussi pour tout changer.

En parlant de Katniss, j'aurais tellement de chose à dire à son propos que je vais sûrement m'égarer. Nous la découvrons aux bords de la folie. Il est étrange et en même temps naturel de la voir dans cet état. Suzanne Collins arrive très bien à d'écrire cette folie qui la ronge. Katniss s'en trouve plus humaine, plus fragile, et je l'aime encore plus sous cet aspect vulnérable. On a envie de la protéger, de veiller sur elle. J'aurais préféré bien sûr qu'elle ne subisse pas tout cela... Il y a d'ailleurs beaucoup trop de souffrance qui l'entoure et ce tome ne se résume qu'à un flot continue et toujours plus cruel de malheur. Je ne pense pas qu'elle était obligée de subir tout cela. Les pertes qu'elle subit sont inacceptables à de nombreux moments. Certaines morts semblent même gratuites tant je me suis attachée aux compagnons de notre héroïne... C'est comme un acharnement perpétuel envers Katniss. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même d'ailleurs. Mais j'arrive à comprendre ce que Suzanne Collins a voulu nous faire passer. L'horreur simple et morbide de la guerre. le flot de souffrance. Et surtout l'injustice. Totale. Implacable.

Quant à Peeta... Je regrette de ne pas l'avoir vu plus souvent dans le roman et surtout sous le jour où nous l'avions découvert. Je n'ai pas aimé le voir dans cet état, j'ai même détesté cela. Et Katniss qui n'arrivait pas à aller vers lui, qui a mis tant de temps à se rendre compte du peu de chose qui lui aurait fallu pour le retrouver. Je lui en ai voulu pour cela. J'aurais aimé la voir agir différemment, même si je sais qu'elle n'était pas en mesure de le faire. Pour ma part, nous avons perdu le Peeta que j'aimais dans ce tome, et même la fin ne me donne pas l'impression de le retrouver. Il est certain que toute l'horreur qu'ils aient traversé ne pouvait que les changer, mais j'ai perdu espoir au tiers du roman. C'est cette sensation que je n'ai pas aimé. La brutalité de la mort de personnages que j'aimais, le fait de ne pas avoir droit à plus de moments de bonheur entre Katniss et Peeta, découvrir combien le pouvoir peut conduire à des actes impardonnables.

En un sens, ce tome est excellent car il montre parfaitement ce que voulait montrer l'auteur. Avec justesse, et toujours avec autant de suspens. Et malgré le fait que "La Révolte" soit un roman oppressant, j'ai tout de même apprécié les quelques lueurs d'espoir auxquelles nous avons eu droit. Haymitch se montrant paternel envers Peeta et Katniss, nous permettant de voir une facette plus chaleureuse de lui. Finnick et Annie, même si cela a été de courte durée. Johanna que je n'apprécie pas vraiment mais qui devient plus humaine. Beetee drôle dans son rôle de savant fou. Boggs pour avoir veillé sur Katniss...

Et j'en viens à me dire que j'ai préféré les "vrais" Hunger Games à ce tome qui est pourtant une libération. Je ne sais pas si c'est morbide ou pas... Préférer un roman traitant de ce jeu cruel plutôt que celui racontant une guerre horrible où mes héros ne sont au final que des pions que l'on s'amuse à sacrifier...
Commenter  J’apprécie          19911
Le distric 12 n'existe plus. Katniss est en route vers le 13, en compagnie de certains de ses alliés des jeux de l'horloge. Sa famille est sauve. Peeta est prissonier du Capitole. Ainsi démarre ce troisième et dernier tome des Hunger Games.

Cette fois-ci, plus de jeu de faim. Plus question de jouer, c'est la guerre dans toute ses atrocités, tortures, bombardements de civils, pertes acceptables, propagande.
L'auteure réussit l'exploit, pour de la littérature jeunesse, de ne pas rendre les rebelles trop lisses, consensuels. Triste réalité, où chaque camp, qu'il soit "gentil" ou "méchant" (pour simplifier) peut commettre des atrocités au nom de la fin (qui justifie les moyens ?). Mais rassurez-vous, l'honneur sera sauf à la fin.

Les personnages principaux sont bien travaillés; pleins de fêlures psychologiques, des blessures à l'âme, au coeur et au corps se battant pour rester en vie, tant sur le plan physique que moral.
Le triangle Katniss-Gale-Peeta, continue de fonctionner mais ne perturbe pas le fil tragique de l'histoire.

Une nouvelle facette de la téléréalité : La propagande, où qui contrôle les médias, contrôle l'opinion.

Quelques bémols tout de même. le style et l'absence de certaines descriptions nous laissent un peu à l'extérieur des aspects les plus désagréables de la guerre. Si peu de sujets sont épargnés, ils restent abordés de façon un peu trop superficielle à mon sens.
L'organisation du District 13 est peu crédible, dans sa capacité à utiliser et surtout créer de la haute technologie, depuis tant d'années, avec son organisation rigide, militaire sous-terraine et clandestine. Cela manque d'explications pour se convaincre de sa viabilité.
Il manque également des explications sur l'organisation politique des rebelles et les structures résistantes qui seront capables, en deux temps trois mouvements de retourner tous les disctricts à l'exception notable du 2, "reprises en main" ou libérations auxquelles nous n'assisterons d'ailleurs pas.

Mais au final, un très bon page-turner, à l'instar du tome 1 et 2, qui se lit très rapidement, concluant de façon logique la trilogie. Un style fluide, simple et agréable.
Un bon moment de détente qui ouvre la réflexion sur la guerre et ses côtés sombres.
Commenter  J’apprécie          626
A la fin du tome précédent, Katniss est sauvée in extremis de l'arène par les rebelles du District 13. Mais pas Peeta. Il est retenu par le Capitole, plongeant Katniss dans l'affliction la plus extrême, car elle n'as pas su le protéger.
Au District 13, la vie est militaire, réglée comme sur du papier à musique: l'emploi du temps est strict, la désobéissance mal vue, et le rationnement obligatoire. Katniss, très perturbée par ses deux passages dans l'arène a quelques excuses et erre comme une âme en peine. La fille du feu semble avoir perdu la flamme qui l'animait et ce ne sont pas les retrouvailles avec Gale, sa mère et Prim qui suffiront à la ranimer. Son désir de vengeance contre le Capitole est d'autant plus fort qu'elle ignore tout de Peeta, mais c'est un bombardement auquel elle assiste qui va lui faire endosser le rôle qu'on attend d'elle depuis le début: devenir le geai moqueur et incarner enfin la rébellion.
A partir de là, tout s'accélère; on découvre le District 13, mené de main de fer par la Présidente Coin, sous son véritable jour: une principauté gouvernée par un pouvoir central autoritaire, ne reculant devant rien pour parvenir à ses fins. Dès l'âge de 14 ans, les jeunes sont envoyés s'entraîner comme à l'armée et sont appelés "Soldats". L'expérience de Gale à la chasse est utilisée pour fabriquer des pièges. On découvre également des personnages qui ont évolué: Gale, de beau gosse ténébreux et révolté est devenu un fin stratège de guerre, et n'est pas le dernier pour avancer des idées d'armes plus que douteuses. de jeune homme sympathique, il est devenu un bourreau en puissance, se servant des armes du Capitole pour l'abattre, quelles que soient leur portée ou leur cruauté. Il est passé de l'autre côté.
On se prend alors à espérer le retour de Peeta, que Katniss continue à défendre becs et ongles après l'avoir vu décharné et les yeux fous sur la chaîne de télévision du Capitole; elle obtient pour lui et les autres tributs l'immunité diplomatique. le grand jour arrive enfin, Peeta est de retour... mais tellement torturé et conditionné par le Capitole qu'il ne souhaite qu'une chose: tuer Katniss, rapidement et douloureusement.
A partir de là, Suzanne Collins déploie son talent pour dépeindre la douleur psychologique que ressent Katniss. C'est une jeune fille dévastée, perdue dans un monde où les adultes ne pensent qu'à l'utiliser à leurs fins, avec ou sans son consentement. Ce pour quoi elle se battait, la liberté, lui est refusée. Soumise aux règles strictes de son nouveau district, elle dépérit peu à peu. Quand se présente enfin la mission qu'elle attend depuis toujours - mettre fin aux jours du président Snow, puisqu'elle pense que c'est la seule solution envisageable - elle n'hésite pas et se porte volontaire. A ses côtés, Gale, Finnick, et Peeta - qui semble revenir doucement à la normale. Mais la mission ne se déroule pas comme prévu et Katniss découvre l'ampleur de la cruauté des rebelles dont elle fait partie. On pensait avoir survolé l'éventail des sentiments douloureux qui secouent la jeune fille mais tout ça n'était qu'un début. A la douleur physique s'ajoute l'anéantissement qui amène Katniss au bord de la folie. le récit est poignant et touche à des thèmes d'actualité brûlants. Nous ne sommes plus dans une fiction, mais avons débarqué dans la réalité: ce que Suzanne Collins évoque se déroule dans le monde. La torture, les pièges de guerre retors et sadiques, la guerre des ondes, la manipulation des médias et les moyens utilisés tant par les rebelles que par le Capitole sont des choses réelles. Au final, on se rend compte que les deux camps ont leurs torts et Suzanne Collins ne tranche jamais en faveur de l'un ou de l'autre. Si les rebelles ont semblé être une cause sympathique dans le tome 2, il est clair dans le tome 3 qu'ils ont basculé du mauvais côté, faisant du District 13 un nouveau Capitole, de la Présidente Coin un nouveau Snow pervers. Après tout, ne propose-t-elle pas une nouvelle édition des Hunger Games, réservés aux enfants du Capitole, simplement pour se venger? Alors que la 76e édition a déjà eu lieu, sous la forme de la progression du groupe de Katniss dans l'enfer urbain de la capitale. le personnage emblématique de ce revirement de la situation est sans aucun doute Gale, l'ami, le confident et celui que l'on percevait comme une sorte d'âme soeur de Katniss. Ses pièges, remaniés pour la guerre fonctionnent à merveille et Katniss ne peut pas passer outre. La césure est irrémédiable et la jeune fille se replie sur elle-même, abandonné de tous et souhaitant tout abandonner à son tour.
Si ce troisième tome était pressenti comme radicalement différent des deux précédents, on perçoit encore la puissance évocatrice des Hunger Games, qui chapotent l'ensemble de l'ouvrage. L'action est bien dosée, mais c'est surtout au niveau psychologique et du point de vue des personnages que se déroule l'intrigue. On suit les circonvolutions de l'esprit malade de douleur de Katniss, que rendent très bien la narration à la première personne, et l'écriture de l'auteur qui dévoile son talent. On souffre avec Katniss, on est tour à tour abasourdi, dégoûté, abattu, révolté. le roman laisse une amertume tenace une fois tournée la dernière page, une sensation de tristesse infinie, que bien peu de choses peuvent pallier: on se retrouve totalement en accord avec les sentiments de ces personnages détruits, dont on sent que la reconstruction sera aussi lente que difficile. Avec ce dernier tome, Suzanne Collins quitte doucement la fiction et de l'anticipation pour évoquer des sujets graves et profonds, par l'intermédiaire d'une jeune fille brisée, perdue dans un monde d'adultes manipulateurs, et dont les cauchemars sont devenus réalité
Lien : http://0z.fr/wT8JV
Commenter  J’apprécie          590
Comment terminer une trilogie quand on a apprécié le premier tome, et pas du tout le second ? En mettant beaucoup de temps à attaquer le troisième bien sûr... Presque 10 ans entre les deux je dois être pas loin de mon record, même s'il m'arrive de prendre mon temps même quand j'aime ! Et puis en s'aidant un peu quand on voit que c'est le livre le plus populaire de sa PAL (merci le challenge Multi-Défis...) Et en profitant de cette lecture programmée pour revoir puis voir les adaptations cinés des livres....

Alors quel avis pour ce dernier tome ? Vous avez vu comme moi les étoiles, vous ne serez pas étonnés de constater que j'ai apprécié la manière dont Suzanne Collins a su clotûrer sa saga. Déjà parce qu'en sortant du carcan strict des Jeux de la Faim, elle s'est enfin offert la possibilité d'explorer en profondeur le monde qu'elle avait créé. C'était ma grande frustration des tomes précédents, ne faire que passer dans les districts, ne les "rencontrer" vraiment que pas l'intermédiaire des tributs qui les représentait. Ce tome nous permet des longs passages dans certains districts, nous fait vivre une bonne partie de l'action au sein de mystérieux District 13... Tout ce que j'attendais, merci d'avoir enfin réalisé mon voeu.

Cette découverte geografantaisiste sert en plus particulièrement le propos dans une réflexion politique très intéressante sur les dictatures et les révolutions, pas du tout manichéenne car elle cherche à pointer les incohérences, les ambiguïtés de ceux qui cherchent à se libérer du joug de l'oppression, tout en condamnant bien sûr explicitement les régimes autoritaires. Tout ceci était présent en filigrane au long de la série, mais bien trop camouflé sous les atermoiements sentimentaux de l'héroïne....

Alors, et cette chère Katniss ? Elle m'a encore régulièrement énervée quand elle fait passer parfois avant tout son hésitation entre les deux hommes de sa vie... mais c'est peut-être le prix à payer pour qu'une saga ado -Young Adult fonctionne ? (voir Twilight que j'ai beaucoup moins supporté, toujours pas décidé à lire le deuxième tome). Tout en restant très torturée et parfois agaçante, les dilemmes avec lesquels elle est aux prises sont plus riches, dans l'utilisation de son image faite par toutes les parties en présence. La fragilité d'un personnage principal est toujours intéressante mais je ne suis pas parvenu complétement à me réconcilier avec elle, même si j'ai plus partagé ses questionnements.

Gros point positif sur ce tome, des retournements de situations originaux et pas forcément incohérents. J'en ai vu arriver certains en avance, regretté parfois qu'ils ne soient pas plus explicités, analysés par la suite. Mais ils ont le mérite de ne pas avoir pris le chemin tout tracé de la facilité et d'avoir permis la continuité de la réflexion politique évoquée plus haut. Et comme les scènes d'action sont toujours aussi maîtrisées, très cinématographiques dans l'écriture, efficaces car ne trainant pas inutilement en longueur, claires et lisibles dans le déroulement... on a donc une saga parfaitement clôturée.

Il me reste deux choses à faire: voir le dernier film, l'expérience de la lecture juste avant visionnage est bien intéressant, ce sera sans doute pour ce soir ; et réfléchir au positionnement dans ma PAL de la prequel, dont je doute de l'intérêt réel pour moi mais pas du tout de l'intérêt commercial pour l'éditeur... A dans 10 ans donc ?

Commenter  J’apprécie          5310
Je suis hébétée. Je viens de finir la trilogie et je suis hébétée. J'ai lu quelques critiques et, en y réfléchissant bien, je me dis que j'ai les mêmes choses à dire que tous les autres. Quelle originalité.

Ce qui m'a marqué dans les autres critiques, c'est l'impact que le livre a eu sur les lecteurs.

J'ai l'impression d'être dans la situation suivante : je viens de me faire larguer par l'amour de ma vie, je n'ai envie que de manger des litres de glace, de regarder des films de filles et de m'endormir sur l'oreiller humide de mes larmes. Voilà ce que ces livres vous font, ils vous chamboulent. J'ai l'impression d'avoir mis un terme à la plus belle histoire d'amour de l'univers en lisant le dernier mot du livre.

Si c'est ça la littérature Jeunesse, alors je veux bien stagner dans une vie où j'aurais éternellement 16 ans, même si ça implique de ne jamais conduire, de ne jamais vivre seule, de ne jamais boire d'alcool légalement. Juste pour continuer à lire des livres de cette qualité et qui me prennent tellement aux tripes. Tout le monde s'accorde sur le fait que la littérature Jeunesse est toujours idyllique, que tout se finit bien dans le pays des bisounours, d'une fin très très prévisible, évidemment. Et bien, j'emmerde tout le monde. Voilà une belle preuve de la réalité que peut acquérir une saga "Jeunesse". Rien n'est blanc ou noir. Tout est coloré en gris/malaise (sensation grisante mes amis). Tout est réfléchi et mûri.

D'un côté, j'ai tellement aimé que j'en ai la tête qui tourne. D'un autre côté, j'aurais bien voulu ne jamais l'avoir lu, pour ne pas avoir l'impression que tous les malheurs du monde pèsent sur mes épaules.
Commenter  J’apprécie          390
Nous voici déjà arrivé au terme des aventures de Katniss et de ses compagnons que l'on quitte avec un léger pincement. Cette fois, l'heure de la confrontation finale a sonné : les districts sont désormais en guerre ouverte contre le Capitole qui a bien du mal à faire face à la guérilla menée par les rebelles. A présente saine et sauve entre les mains du district Treize, leader de l'opposition, Katniss a évidemment un rôle de premier ordre à jouer dans le conflit qui s'engage, mais là encore elle aura bien du mal à se cantonner au rôle de simple pion que l'on entend lui faire jouer. Ce troisième tome se situe sans surprise dans la droite lignée des précédents et se dévore tout aussi rapidement tant le lecteur est avide de connaître enfin toutes les réponses aux questions qui l'assaillent depuis le début de l'histoire.

Comme dans les deux premiers volumes, ce tome-ci pâtit malgré tout de quelques petits défauts : un rythme trop lent au début et un final un peu trop rapide, des scènes qui ont tendance à basculer dans la mièvrerie quand il s'agit du triangle amoureux Katniss/Gale/Peeta... Notre narratrice demeure pour sa part une héroïne attachante, parfois exaspérante mais au final très humaine et pour laquelle il est difficile de ne pas se prendre d'affection. Difficile également de ne pas se sentir captiver par les épreuves endurées par Katniss et ces autres personnages que l'on a appris à apprécier au fil des romans. Un final à la hauteur de ce que l'on pouvait espérer, donc, et qui ne manque pas de surprises. « Hunger Games » n'est peut-être pas le chef d'oeuvre que l'on m'avait vanté mais il s'agit néanmoins d'une trilogie de qualité pour laquelle il n'est guère difficile de comprendre l'engouement de milliers de lecteurs. Alors assurez-vous d'avoir plusieurs heures de libre devant vous et tentez l'expérience, vous ne serez pas déçus !
Commenter  J’apprécie          330
Et voila.... après des semaines d'attente pour la sortie du dernier tome, il est terminé.

Je l'ai dévorée, en une après-midi. Non sans avoir les yeux rouges et fatigués!

Un peu de vague à l'âme de devoir dire au revoir à Peeta et Katniss.

Très bonne Trilogie.
Commenter  J’apprécie          290
Je viens de terminer ma lecture et je n'ai pas vraiment sommeil (sans blagues :p). Je suis donc devant mon pc, prête à commencer ma critique.

Nous retrouvons Katniss juste après son sauvetage et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne va pas bien.
Elle est sous médicaments, a des problèmes de concentration et elle ne sait pas ce qu'il est advenu de Peeta.
Malgré son état plus que fragile, elle va devoir monter au créneau en tant que geai moqueur et emblême de la révolte qui gronde dans les districts.

Ceux qui n'ont pas lu ce tome, devraient s'arrêter ici car la suite est pleine de spoilers.

Pour commencer, dans les points positifs, j'ai aimé la réflexion que nous amène Suzanne Collins sur notre société et notre façon de fonctionner.
On a beau dire que c'est un roman de science fiction, une dystopie,..en lisant je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux génocides, guerres, et autres atrocités qui se sont succédés et continuent d'exister de par le monde.
Comme le dit si bien Plutarch: "Nous sommes des êtres versatiles, stupides, amnésiques et doués d'un immense talent d'autodestruction."
Je pense que c'est cette réalité qui m'empêche d'aller dormir tout de suite, j'ai besoin d'un peu de distance.
Car je n'arrive pas à nous comprendre. Comment a-t-on été capable de telles horreurs et en plus de continuer à les perpétuer? Pour ma part, c'est une question sans réponses.

Je dois aussi, dans les points positifs, parler du talent de Suzanne Collins pour capter l'attention du lecteur et ne plus la laisser retomber. Chaque fin de chapitre me donnait envie d'entamer le suivant. Il y a peu de temps morts et ils m'ont à peine donner l'occasion de souffler.

La fin est très logique, pas de happy end même si j'y ai cru. Katniss et les survivants de cette guerre ne seront plus jamais les mêmes. On ne ressort pas indemne d'atrocités pareilles.

D'ailleurs, le liste des morts est impressionnante. Ce qui est logique dans une guerre. En quand en plus, on a sous la main des mutations génétiques et des rayons qui désintègrent un humain en quelques secondes,...
J'ai à peine eu le temps de réaliser la mort d'un personnage qu'il fallait tout de suite suivre Katniss dans la suite de sa mission.

Le gros point négatif, me concernant, est au sujet de Peeta et de son évolution.
D'abord, il est peu présent. J'ai été habituée à son importance durant les Hunger Games et à son influence sur l'histoire or là il passe au troisième plan.
Ensuite, le lavage de cerveau qu'il a subi (saleté de Snow), le rend complètement différent. Je n'ai pas retrouvé sa gentillesse, sa fermeté, sa présence rassurante qui m'a autant plu dans les deux autres tomes. J'ai eu l'impression comme Katniss, de l'avoir perdu.
En parlant de cette dernière, sa réaction m'a beaucoup énervée. Elle évite Peeta quand elle n'est pas sur la défensive au lieu d'essayer de l'aider. Elle l'abandonne trop vite en le considérant comme mort.
Leurs échanges m'ont beaucoup manqué et c'est la raison de ma déception et des quatre étoiles :p.

Cette trilogie restera dans ma mémoire que ce soit par son fort message (notre capacité phénoménale à nous autodétruire), par ses personnages (Peeta, en tête, j'en cherche un pareil :p mais aussi Katniss, Haymitch, Finnick,...) et par son côté addictif très impressionnant.
Commenter  J’apprécie          220
Plus de 300 critiques déjà, mais que vais-je bien pouvoir ajouter à tout cela ? Que je recommande cette lecture ? Oui. Qu'il s'agit d'un récit diablement efficace ? Sans aucun doute. Que je n'avais qu'une idée en tête de l'ouverture du bouquin jusqu'à ce que j'en ai lu la dernière ligne, vingt-quatre heures plus tard, savoir la suite ? Quasiment. Que c'est un chef d'oeuvre ? Non.

Ce roman alimente une certaine polémique depuis qu'on en parle. Il y a ceux qui le portent aux nues et, à l'opposé, il y a ceux (beaucoup moins nombreux quand même) qui disent que Suzanne Collins n'a rien inventé (The Running Man...). A mon humble avis, tout le monde a un peu raison.

Il faut bien faire la distinction entre le fait de créer un concept (qu'il soit littéraire, mais aussi pictural, cinématographique, bref, artistique) totalement révolutionnaire et celui de savoir créer une oeuvre qui frappera les esprits. Soyons honnête, après des milliers d'années de création artistique, il devient de plus en plus difficile d'inventer du totalement nouveau. Parfois, quelqu'un se prend en pleine tête une des idées lumineuses qui filent à travers l'Univers (les fans de Terry Pratchett comprendront de quoi je parle) et c'est un big-bang littéraire, mais, fort heureusement, nous n'avons pas besoin de cela pour lire des oeuvres excellentes et parfois exceptionnelles.

Non, pour moi, Hunger Games n'est pas une invention géniale sortie du Néant, mais c'est une réinvention formidable d'idées déjà dans l'air. La menace totalitaire, le rapport de l'homme aux médias, les affrontements de classes, l'horreur de la guerre... L'auteur porte une réflexion sur ces thèmes, sans doute pas de manière très approfondie, car il s'agit d'un roman d'action plutôt adressé à un public adolescent, mais de façon finalement beaucoup plus efficace, car le style, très simple, et le rythme, rapide, ne font jamais décrocher.

Katniss et surtout Peeta (mon personnage coup de coeur, ne vous en étonnez pas, je suis une femme après tout !) ont trouvé leur place dans la liste de mes héros préférés.
Commenter  J’apprécie          210
Critique de la trilogie.
Pour faire simple, j'ai adoré! Merci à mon frère de m'avoir incitée à lire ces 3 romans. J'ai pu voir les 2 premiers films mais je préfère les livres, plus complets (évidemment), plus profonds, moins "enfant" me semble-t-il. (A noter cependant que les films m'ont plu).
Je pense que tout le monde connaît plus ou moins l'histoire, je n'en ferai pas d'énième résumé.
Du début à la fin je n'ai relevé aucun temps mort, tout se tient. L'horreur de ces Hunger games conduit fatalement à la révolte du dernier volume, la violence y règne en maîtresse.
Pas de chichi, gentils et méchants disparaissent sous la lame aiguisée de Suzanne Collins.
J'avais assez peur du dénouement, redoutant une fin soit trop tragique, soit trop ...comment dire...mièvre. Eh bien pas du tout! Elle est à la hauteur de l'ensemble de l'histoire. On regrette de refermer le dernier livre, certes, mais des séries qui savent s'arrêter avant le 32ème volume, ça fait du bien aussi!
Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (33212) Voir plus



Quiz Voir plus

Hunger Games

Hunger Games a créé une polémique car considéré comme étant le plagiat d'un film célèbre, lequel ?

Battle Royale
Casino Royal
Harry Potter à l'école des sorciers
Kairo

20 questions
606 lecteurs ont répondu
Thème : Hunger Games, tome 3 : La révolte de Suzanne CollinsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..