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Jean-Claude Berchet (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253160502
512 pages
Le Livre de Poche (01/12/1999)
  Existe en édition audio
3.89/5   420 notes
Résumé :
Achevés pour l’essentiel en 1841, les Mémoires d’outre-tombe entrecroisent superbement le récit d’une existence qui va bientôt finir – celle du jeune chevalier breton d’Ancien Régime, devenu voyageur, diplomate et ministre –, et le récit de l’Histoire marquée par le séisme de la Révolution qui éloigna le monde ancien pour toujours.
« Cette voix, dira Julien Gracq, cette voix, qui clame à travers les deux mille pages des Mémoires que le Grand Pan est mort, et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Bien sûr c'est long, très long ! Et à notre époque, où la concentration semble aussi fragile qu'un verre en cristal, voire rare comme un edelweiss, lire les Mémoires d'outre-tombe relève du défi impossible ! Et pourtant…
Ni roman, ni essai, encore moins fidèle autobiographie, cette oeuvre monumentale – celle de toute une vie – vaut pour son souffle épique, ses pauses romantiques et enfin sa prose poétique, qui atteint là des sommets d'excellence.
Ces Mémoires sont le testament d'un homme, qui a traversé l'Histoire autant qu'il a été traversé par elle. Ils oscillent entre le récit des grandes choses et l'introspection mélancolique, laquelle fait de leur auteur un archétype romantique.
Le souhait initial De Chateaubriand était de ne les faire publier que plusieurs années après sa mort. Des complications financières l'obligèrent à céder les droits ; ils seront publiés juste après son décès, survenu le 4 juillet 1848.
Ainsi, au pied de son lit de mort, dans un coffre, se trouvait le manuscrit original de ce pilier de la littérature. Venu lui rendre un dernier hommage, Victor Hugo, qui se voyait en « Chateaubriand ou rien », se souviendra plus tard : « Aux pieds de M. Chateaubriand, dans l'angle que faisait le lit avec le mur de la chambre, il y avait deux caisses de bois blanc posées l'une sur l'autre. La plus grande contenait, me dit-on, le manuscrit complet de ses Mémoires, divisé en quarante-huit cahiers. »
Voilà donc une oeuvre qui ne se lit certes pas sur une plage, mais qui, pour peu qu'on s'y laisse prendre, nous fait accomplir un voyage extraordinaire au cours duquel nous rencontrerons l'une des époques les plus turbulentes de l'Histoire, orchestrée par des personnages tels que Napoléon, auquel Chateaubriand consacre d'ailleurs de nombreuses pages, sans doute quelques-unes des plus remarquables sur ce titan de notre roman national.
Et puisque Chateaubriand a mis si longtemps à écrire ces Mémoires, prenez le temps nécessaire, savourez-les : la lecture est un espace de liberté où l'on a encore le droit d'être lent !
Juste pour le plaisir, écoutons la musique de cet extrait, connu jadis de tous les enfants de France : « le calme morne du château de Combourg était augmenté par l'humeur taciturne et insociable de mon père. Au lieu de resserrer sa famille et ses gens autour de lui, il les avait dispersés à toutes les aires de vent de l'édifice. Sa chambre à coucher était placée dans la petite tour de l'est, et son cabinet dans la petite tour de l'ouest. Les meubles de ce cabinet consistaient en trois chaises de cuir noir et une table couverte de titres et de parchemins. Un arbre généalogique de la famille des Chateaubriand tapissait le manteau de la cheminée, et dans l'embrasure d'une fenêtre on voyait toutes sortes d'armes depuis le pistolet jusqu'à l'espingole. L'appartement de ma mère régnait au-dessus de la grande salle, entre les deux petites tours : il était parqueté et orné de glaces de Venise à facettes. Ma soeur habitait un cabinet dépendant de l'appartement de ma mère. La femme de chambre couchait loin de là, dans le corps de logis des grandes tours. Moi, j'étais niché dans une espèce de cellule isolée, au haut de la tourelle de l'escalier qui communiquait de la cour intérieure aux diverses parties du château. Au bas de cet escalier, le valet de chambre de mon père et le domestique gisaient dans des caveaux voûtés, et la cuisinière tenait garnison dans la grosse tour de l'ouest. »
Mon père se levait à quatre heures du matin, hiver comme été : il venait dans la cour intérieure appeler et éveiller son valet de chambre, à l'entrée de l'escalier de la tourelle. On lui apportait un peu de café à cinq heures ; il travaillait ensuite dans son cabinet jusqu'à midi. Ma mère et ma soeur déjeunaient chacune dans leur chambre, à huit heures du matin. Je n'avais aucune heure fixe, ni pour me lever, ni pour déjeuner ; j'étais censé étudier jusqu'à midi : la plupart du temps je ne faisais rien. »
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Chateaubriand évoque dans ce récit autobiographique ses souvenirs d'enfance, sa vie militaire et politique, ses voyages en Europe et ses relations avec les personnalités de l'époque. Il décrit également sa position politique et ses opinions à l'égard des principaux événements de l'époque, notamment la Révolution française et la chute de Napoléon.

Le style littéraire est remarquable. Chateaubriand y exprime ses émotions, ses opinions et ses réflexions de manière très personnelle, en utilisant une prose riche et évocatrice. de plus, l'ouvrage présente une approche unique de l'Histoire, en soulignant le rôle des individus et des mémoires personnelles dans la constitution et la compréhension des événements historiques.

Je n'avais lu que des extraits jusqu'à présent, extraits qui avaient souvent provoqué en moi de la fascination pour le personnage. Je finis ce très long récit avec plaisir. Jean d'Ormesson l'avait qualifié de « chef-d'oeuvre absolu ». Je comprends à présent pourquoi.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Les Mémoires d'Outre-tombe sont bien sûr une autobiographie De Chateaubriand , une oeuvre pthétorique , magistrale , romantique .
Le célèbre écrivain , considéré comme un des meilleurs de son époque voulait que ses mémoires soient publiées après sa mort mais des raisons financières l'ont obligé à les publier de son vivant .
C'est une lecture que j'ai faite quand j'étais adolescente donc je n'en n'ai pas beaucoup de souvenirs mais je rappelle très bien que j'aimais beaucoup le style de l'auteur , j'ai d'ailleurs dévoré les autre livres De Chateaubriand : le génie du christianisme , René ...
Sans doute que le style s'est démodé mais il reste avec cette oeuvre un témoignage magnifique de cette époque troublée , en effet l'auteur a vécu la Révolution française , il raconte merveilleusement bien ses souvenirs d'enfance .
Si un jour je m'achète une liseuse , je pense que c'est une oeuvre que je relirai avec plaisir , les classiques parfois ça me manque .
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La période romantique correspond totalement à l'époque de l'adolescence durant laquelle cette lecture est imposée aux lycéennes et lycéens. J'ai en conséquence adoré ce récit.

Digression : je me souviens de la couverture de ce livre scolaire (qu'on se passait d'une classe à l'autre) qu'une camarade avait annoté : "il est dans le vent !".
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Un tombeur de femmes notoire, Chateaubriand a choisi de publier ces mémoires à titre posthume afin d'éviter des défis aux duels. le lecteur y trouve bien des belles descriptions d'amour; seulement sa femme l'a déçu. Néanmoins ce livre est surtout un chronique de malheurs :
« Trois catastrophes ont marqué les trois parties précédentes de ma vie : j'ai vu mourir Louis XVI pendant ma carrière de voyageur et de soldat; au bout de ma carrière littéraire, Bonaparte a disparu; Charles X en tombant, a fermé ma carrière politique. »
La seule déception pour le lecteur est la quatrième et ultime partie où Chateaubriand raconte l'histoire de ses flatteries interminables effectués auprès du roi Charles X en exil à Prague dans de but de l'influer. Ses efforts étaient en vaines parce que Charles X le détestait de longue date comme Madame la duchesse d'Orleans, (femme du Roi Louis-Philippe) lui a bien expliqué : « Madame la duchesse d'Orléans eut la bonté de me rappeler ce qu'elle nommait ma puissance sur l'opinion, les sacrifices que j'avais faits, l'aversion que Charles X et sa famille m'avaient toujours montrée malgré mes services. »
Il faut reconnaitre que Chateaubriand détestait le roi Charles X autant que Charles X. Pourtant, Chateaubriand était un homme de principe. Il préférait essayer de s'immiscer dans les grâces d'un roi légitime en exil que faire une belle carrière sous un roi illégitime en pouvoir.
La première partie du livre qui raconte son enfance et ses débuts dans le service militaire fait penser aux mémoires de Rousseau. Notamment il y a un choc d'une tentative de suicide : « Me voici arrivé à un moment où j'ai besoin de quelque force pour confesser ma faiblesse. L'homme qui attente à ses jours montre moins la vigueur de son âme que la défaillance de sa nature. Je possédais un fusil de chasse dont la détente usée partait souvent au repos. Je chargeai ce fusil de trois balles, … J'armai le fusil, introduisis le bout de canon dans ma bouche, je frappai la crosse contre terre; je réitérai plusieurs fois l'épreuve; le coup ne partit pas; l'apparition d'un garde suspendit ma résolution. Fataliste sans le vouloir et sans le savoir je supposai que mon heure n'était pas arrivée et je remis à un autre jour l'exécution de mon projet. »
Après la première partie, le ton Rousseauesque disparait. Dans les trois dernières parties Chateaubriand défend ses actes en tant que politicien, auteur et amant d'une manière conventionnelle. Cependant, son style est superbe et ses anecdotes sont tout à fait remarquables. Mon favori est le passage où comme ambassadeur Français auprès du Vatican, il décide sans consulter le roi Charles X de poser le véto français à la candidature du Cardinal Albani dans le conclave qui irait choisir Francesco Castiglioni (Pius VIII comme pape.
« Cette lettre d'exclusion, confiée à un cardinal par un ambassadeur qui n'y est pas autorisé formellement est une témérité en diplomatie : il y a de quoi faire frémir tous les hommes d'État, »
Dans un autre passage remarquable, Chateaubriand décrit sa fureur quand Charles X décide de céder son trône à son cousin Louis-Phillipe plutôt que de déclencher une guerre civile.
« Un peuple s'est souvent retrempé et régénéré dans les discordes intestines. Il n'a jamais péri par une guerre civile, il a souvent disparu dans des guerres étrangères. »
Les mémoires ont aussi des passages croustillants où il invective la Fayette le grand champion de la liberté et de la monarchie constitutionnelle.
« Dans le Nouveau Monde, M. de la Fayette a contribué à la formation d'une société nouvelle; dans le monde ancien, à la destruction d'une vieille société : la liberté invoquée à Washington, l'anarchie à Paris. »
Les Mémoires d'Outre-Tombe sont très longues et il y a beaucoup de passages ennuyants. Néanmoins, elles m'ont fourni un divertissement superbe pour la période de confinement Covid-19.
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Citations et extraits (243) Voir plus Ajouter une citation
Ma volonté ne fut point portée bien froide envers mon père, et je ne doute point que, malgré sa façon tyrannique, il ne m'aimât tendrement : il m'eût, j'en suis sûr, regretté, la Providence m'appelant avant lui. Mais lui, restant sur la terre avec moi, eût-il été sensible au bruit qui s'est élevé de ma vie ? Une renommée littéraire aurait blessé sa gentilhommerie ; il n'aurait vu dans les aptitudes de son fils qu'une dégénération ; l'ambassade même de Berlin, conquête de la plume, non de l'épée, l'eût médiocrement satisfait. Son sang breton le rendait d'ailleurs frondeur en politique, grand opposant des taxes et violent ennemi de la cour. Il lisait la Gazette de Leyde, le Journal de Francfort, le Mercure de France et l'Histoire philosophique des deux Indes, dont les déclamations le charmaient ; il appelait l'abbé Reynal un 'maître homme'. En diplomatie, il était anti-musulman ; il affirmait que quarante mille 'polissons russes' passeraient sur le ventre des janissaires et prendraient Constantinople. Bien que turcophage, mon père avait nonobstant rancune au cœur contre les 'polissons russes', à cause de ses rencontres à Dantzick.
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Lorsque je relis la plupart des écrivains du dix-huitième siècle, je suis confondu, et du bruit qu'ils ont fait et de mes anciennes admirations. Soit que la langue ait avancé, soit qu'elle ait rétrogradé, soit que nous ayons marché vers la civilisation, ou battu en retraite vers la barbarie, il est certain que je trouve quelque chose d'usé, de passé, de grisaillé, d'inanimé, de froid dans les auteurs qui firent les délices de ma jeunesse. Je trouve même dans les plus grands écrivains de l'âge voltairien des choses pauvres de sentiment, de pensée et de style.
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Combien rapidement et que de fois nous changeons d'existence et de chimères ! Des amis nous quittent, d'autres leur succèdent; nos liaisons varient : il y a toujours un temps où nous ne possédions rien de ce que nous possédons, un temps où nous n'avons rien de ce que nous eûmes. L'homme n'a pas une seule et même vie, il en a plusieurs mises bout à bout, et c'est sa misère.
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Derrière cette tapisserie, on saignait le patient; en délassement de ses souffrances, on le plongeait dans des bains de glace; il grelotait dans cette torture, les ongles bleus, le visage violet et grincé, les dents serrées, la tête chauve, une longue barbe descendant de son menton pointu et servant de vêtement à sa poitrine nue, maigre et mouillée.
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Notre existence est d'une telle fuite, que si nous n'écrivons pas le soir l'évènement du matin, le travail nous encombre et nous n'avons plus le temps de le mettre à jour. Cela ne nous empêche pas de gaspiller nos années, de jeter au vent ces heures qui sont pour l'hommes les semences de l'éternité.
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Videos de François-René de Chateaubriand (45) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François-René de Chateaubriand
INTRODUCTION : « Il est assez probable que les pages intitulées Pensées, Réflexions et Maximes seront une révélation pour bien des gens, — même pour ceux qui connaissent très suffisamment leur Chateaubriand [1768-1848]. de cela il y a de fort bonnes raisons. Ces pages sont assez courtes ; elles n'ont jamais été publiées, que je sache, séparément ; elles ont paru, pour la première fois, très tardivement, entre 1826 et 1831, quand l'auteur donna chez le libraire Ladvocat, la première édition de ses Oeuvres complètes. […] Et cependant, ces Pensées, — dont l'origine exacte nous échappe, — sont pour la plupart fort remarquables ; et il est évident, pour qui sait lire, qu'il n'eût tenu qu'à Chateaubriand d'en grossir considérablement le nombre, et de se faire une juste place, à côté, et probablement au-dessus de son ami Joubert [1754-1824], parmi les Moralistes français. […] » (Victor Giraud.)
« Le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre coeur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. » (Oeuvres complètes de M. le Vicomte de Chateaubriand, tome XVIII, Paris, Pourrat frères, 1836, p. 119.)
CHAPITRES : 0:00 — 1. ; 0:45 — Introduction ; 1:09 — 7. ; 2:11 — 18. ; 2:46 — 20. ; 3:10 — 27. ; 3:23 — 30. ; 3:38 — 31. ; 3:51 — 36. ; 4:06 — 38. ; 4:25 — 49. ; 5:09 — 62. ; 5:40 — 64. ; 5:55 — 68. ; 6:48 — 69. ; 7:05 — Générique.
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Chateaubriand, Pensées, réflexions et maximes, suivies du Livre XVI des Martyrs, édition nouvelle par Victor Giraud, Paris, Bloud & Cie, 1908, 68 p.
IMAGE D'ILLUSTRATION : https://ia800109.us.archive.org/23/items/EST95RES_P8B/BSG_EST95RES_P8B.jpg
BANDE SONORE ORIGINALE : Carlos Viola — Immortal Beloved Immortal Beloved by Carlos Viola is licensed under an Attribution-NonCommercial 3.0 Unported (CC BY-NC 3.0) license. https://thegamekitchen.bandcamp.com/track/immortal-beloved
LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES :
CE MONDE SIMIEN : https://youtu.be/REZ802zpqow
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VOYAGE À PLOUTOPIE : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
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#Chateaubriand #Pensées #LittératureFrançaise
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