Joséphine Baker

Joséphine a traversé une grande partie du XXème siècle. Catel et Bocquet racontent sa balade biographique et ses rencontres de figures mythiques.
En arrière fond, la question de la ségrégation raciale subie par une des premières artistes noires puis l'épopée de la tribu Arc en Ciel.

Ce roman graphique en noir et blanc épuré se développe sur 460 pages, seule la couverture est en couleurs et on se plait à imaginer ce que la couleur aurait transcendé.

Une biographie, intéressante au demeurant, aussi documentée soit-elle, reste toutefois une succession de moments de vie, alors que la Bande Dessinée offre tant de possibilités de scenarii. C'était déjà le parti pris des auteurs pour Kiki de Montparnasse et d'autres personnalités feminines, ce fut peut-être une biographie de trop pour moi.

Mais qu'est ce qui m'a pris d'emprunter cette BD ? Quand j'ai eu le livre en main et que j'ai vu l'épaisseur, j'aurais du immédiatement le reposer.
Autant je n'aime pas les Biographies au format BD de 48 pages, autant ces 450 pages furent très longues... j'ai cru que je n'arriverais jamais au bout. Et donc encore une fois je me dis que la BD n'était peut-être pas le bon support.
Je reconnais que c'était très intéressant, mais malheureusement, cet avis est écrasé par le sentiment de ne jamais voir la fin qui m'a vite saisie.
Surtout qu'aux 450 planches s'ajoutent, un dossier de plus de 100 pages avec un repère chronologique de la vie de Joséphine Baker et une mini bio de tous les personnages célèbres que l'on croise dans cette lecture : et ils sont nombreux.
Ce fut une épreuve. Peut-être existe-t'il une version uniquement textuelle de sa bio....

À la lecture de cette biographie en forme de roman graphique, je me suis rendue compte que je ne connaissais pas du tout Joséphine Baker (1906-1975). Comme beaucoup j'imagine, je n'avais en tête que l'image d'une star du Music Hall dansant à moitié nue avec des bananes en guise de jupe et faisant des grimaces. Autant vous dire que grâce à Catel et Bocquet j'ai découvert qu'elle était bien plus que cela.

Les auteurs commencent par sa naissance pour poser le contexte : la ségrégation qui pèse sur les noirs américains dans ce début de XXe siècle. C'est là que va se développer la personnalité si forte et si vive de Joséphine Baker, femme éprise de liberté, passionnée et passionnante, qui vivra milles aventures. Si elle était indubitablement utopiste, ses combats auront fait avancer les mentalités.

Le roman est découpé en chapitres assez courts abordant chacun une année, ce qui fait certes avancer rapidement l'histoire, sans temps mort, mais provoque de grosses ellipses parfois compliquées à raccrocher. On saute de moment clé en moment clé, sans avoir de vraie unité dans le récit, ce qui fait un peu retomber l'enthousiasme.

Les auteurs s'attardent aussi trop à mon goût sur les évocations des différents grands noms qu'elle a pu croiser, artistes, politiques et intellectuels, la faisant largement passer pour une croqueuse d'hommes qui se donnait à tous. Il faut attendre les derniers chapitres pour découvrir une Joséphine profondément attachée à la France au point de s'engager au côté des soldats pendant la Seconde guerre mondiale et la genèse de sa tribu arc-en-ciel. Et son amour du spectacle et de la scène, jusqu'au bout.
le dessin de Catel est étonnant, avec ces aplats noirs et blancs qui donnent de la profondeur et de vitalité aux situations. le graphisme rend à merveille la vivacité du personnage.

Malgré quelques défauts, cet album est un excellent moyen de découvrir cette immense dame, à la fois artiste et femme engagée dans de nombreux combats. Un bel hommage !
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J'avoue être un peu déçue. Evidemment, on lu avec intérêt, d'autant plus que les illustrations sont réussies. Mais cela manque de vie, c'est plat, un paradoxe pour ce personnage incroyable à la vie extraordinaire, mais à vouloir en faire l'hagiographie, on a un récit complètement plat. C'est dommage

Biographie graphique de Joséphine Baker, danseuse et chanteuse de cabaret née Freda Josephine MacDonald à Saint Louis. Des rues pauvres et de la ségrégation américaine à son premier mariage à l'âge de 11 ans, de chanteuse de rue à meneuse de revue, de résistante à mère d'une tribu " arc-en-ciel" avec Jo Bouillon, le lecteur suit cette célèbre artiste, icône des scènes parisiennes. Une vie haute en couleurs quelques peu édulcorée à mon sens par le ton assez académique du roman graphique que ce soit sur l'approche de ses danses tribales, de ses costumes, de ses relations sentimentales et familiales.
Mais bon, l'ensemble se lit bien et on passe un bon moment.

Le destin hors-normes et merveilleux de Josephine Baker qui fut une femme d'une immense humanité, engagée à jamais pour la paix des peuples et artiste de grand talent, est raconté de façon formelle et partielle, brouillonne, dans ce biographique de Catel et Bocquet. L'oeuvre graphique est charmante mais manque de justesse et l'écriture est un peu simplette. La narration est hachurée et part un peu dans tous les sens, il est souvent difficile de s'y retrouver.

Cependant, ce livre est édifiant au niveau biographique et permet de mettre à l'honneur cette héroïne moderne au si grand coeur que fut Josephine Baker.

Après Kiki de Montparnasse, lu peu de temps avant, je suis déçue de retrouver dans cet album exactement la même construction narrative. de plus si Kiki était une muse, la focalisation sur ces histoires d'amour a du sens dans la présentation de sa biographie. Pour Joséphine Baker je pense que certaines de ces histoires n'apportent pas grand chose à la compréhension de son personnage. J'aurais préféré rester davantage focalisée sur sa vie d'artiste. Montrer que Kiki était une femme forte et une femme libre pouvait se faire autrement.

J'ai aimé découvrir l'histoire de Joséphine Baker que je ne connaissais que pour sa fameuse ceinture de bananes et ses nombreuses adoptions. C'est intéressant de voir à quel point cette femme était pleine d'énergie et a vécu selon ses envies. Une femme libre et moderne pour son époque. le dessin est magnifique et les personnages très ressemblants. Par contre, j'ai trouvé ça un peu long. C'est sûr qu'avec une vie aussi riche, difficile de faire plus court mais j'ai trouvé que ça traînait un peu en longueur à certains passages. C'est donc une très bonne BD, et j'aime toujours autant découvrir la vie d'un personnage réel par ce biais-là mais ce n'est pas un coup de coeur pour moi.

J'ai adoré le fond mais la forme beaucoup moins.

Ce n'est pas le format roman graphique que je n'ai pas aimé mais la manière dont est racontée l'histoire.
C'est très haché. On saute d'une situation à une autre sans aucune transition ce qui fait que je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans la vie de cette grande femme qu'était Joséphine Baker.
Par contre j'ai beaucoup aimé le dessin, très vivant et cela représente très bien Josephine Baker.

J'ai aimé le fond car j'ai appris des choses que je ne savais pas et cela m'a donné envie d'en découvrir plus sur cette femme qui a passé sa vie à se battre contre les injustices.

Ce roman graphique m'a appris énormément de choses sur la vie de Josephine Baker. Mais je l'ai trouvé trop long et assez répétitif. Il y est beaucoup question de ses rencontres avec d'autres personnes célèbres du 20eme siècle, mais moins de sa personnalité, de ses motivations, etc. Sur cet aspect, j'ai préféré le roman graphique consacré à Olympe de Gouges.