Je ne m'attendais pas à ce contenu. Je pensais m'être procuré un ouvrage sur le GRAND Poe et il s'agit ici d'un livre sur la poignée de films tirés de son oeuvre par un cinéaste au génie discutable, qui a cru bon de se réapproprier ses textes pour les diluer dans une sorte de mélange pseudo-psychanalytique qui laisse dubitatif. Bien entendu, la responsabilité n'incombe nullement à l'auteur de cette prose, qui s'efforce de demeurer le plus objectif possible, sans jugement et sans encenser quoi que ce soit. Plutôt que de flatter
Roger Corman (l'homme de cinéma), cette analyse prouve à quel point le septième art a sur preuve d'indigence, en rabâchant les mêmes thèmes, en les édulcorant et en évitant la prise de risques. Dans sa conclusion,
Daniel Bastié le regrette :
Poe a été insuffisamment traité pour le grand écran. La faute à des récits brefs, extrêmement descriptifs, qui n'encouragent pas ou prou les producteurs à s'en emparer pour leur offrir une existence sur la toile.