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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur insiste sur les films inspirés par Poe, tout en n'approfondissant pas la biographie ni l'oeuvre de ce cher Edgar. Elle sont néanmoins intéressantes. le regard que porte Daniel Bastié sur ce que le cinéma a fait est toujours neutre. La lecture de ce livre m'a donné le goût de lire l'oeuvre de Poe en commençant par son célèbre poème « le Corbeau » qui lui valut bien des honneurs et des hommages mérités. Un baume dans la carrière littéraire chaotique et extrêmement pénible de cet homme sans cesse confronté à la déception et à la misère et dont l'oeuvre étrange demeure toujours aussi fascinante.
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Le cycle Poe vaut bien plus que les petites séries B de drive-in bien ringardes concoctées par dessous la jambe par des gens peu concernés. Il y a de la couleur, des scripts écrits par l'écrivain Richard Matheson et des acteurs crédibles. Mon seul regret, le côté répétitif de toutes les histoires. Pourtant, même un demi-siècle plus tard, cela reste regardable. Jamais de grand suspense, mais des réalisations bien faites pour l'époque. Ce livre propose un retour sur des films projetés en pellicule argentique 35 millimètres, présente une bonne analyse de cette manne aujourd'hui un peu oubliée et qui continue pourtant de fidéliser les amateurs de films d'horreur gothique. J'ai trouvé ça tout simplement savoureux ! Mon seul regret : un manque de photographies pour illustrer les chapitres.
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Je ne m'attendais pas à ce contenu. Je pensais m'être procuré un ouvrage sur le GRAND Poe et il s'agit ici d'un livre sur la poignée de films tirés de son oeuvre par un cinéaste au génie discutable, qui a cru bon de se réapproprier ses textes pour les diluer dans une sorte de mélange pseudo-psychanalytique qui laisse dubitatif. Bien entendu, la responsabilité n'incombe nullement à l'auteur de cette prose, qui s'efforce de demeurer le plus objectif possible, sans jugement et sans encenser quoi que ce soit. Plutôt que de flatter Roger Corman (l'homme de cinéma), cette analyse prouve à quel point le septième art a sur preuve d'indigence, en rabâchant les mêmes thèmes, en les édulcorant et en évitant la prise de risques. Dans sa conclusion, Daniel Bastié le regrette : Poe a été insuffisamment traité pour le grand écran. La faute à des récits brefs, extrêmement descriptifs, qui n'encouragent pas ou prou les producteurs à s'en emparer pour leur offrir une existence sur la toile.
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Les films de Corman adaptés des oeuvres de Poe sont à considérer selon des questions liées à l'adaptation cinématographique d'oeuvres littéraires. Aborder un film qui adapte au médium cinématographique une ou plusieurs oeuvres littéraires nécessite une approche particulière, qui implique de prendre en compte certaines questions d'ordre pratique puisque l'adaptation est une forme de traduction, qui consiste à faire passer le contenu d'un texte à travers un langage qui est celui du cinéma. Dès lors, il se produit inévitablement certains bousculements qui peuvent, selon certains, trahir l'oeuvre originale. En effet, les modifications dues au changement de médium, au passage d'un système de signes à l'autre, amènent à l'émergence de différences entre le film et l'oeuvre dont il est adapté. Plus ces différences sont nombreuses et plus l'adaptation en question est généralement jugée infidèle à son support. Si la fidélité n'est pas gage de qualité en soi, elle est souvent évoquée puisqu' un script adapté d'une oeuvre littéraire est abordé en grande partie et inévitablement selon le rapport qu'il entretient avec son support. Ce livre bien enrichi de références multiples revient sur le travail de Corman a travers sept films majeurs qui ont émaillé les sixties. Des objets longtemps encensés et dont on critique aujourd'hui ouvertement les limites, les trucs et les astuces. Regarder dans le rétroviseur de nos passions n'est pas forcément la démarche à suivre pour revivre des émotions d'hier et d'avant-hier, puisque le temps érode la tangibilité des souvenirs et les réduits parfois à néant.
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Je n'aime pas les nouvelles de Poe. Trop descriptives et rédigées à la première personne. Je n'aime pas non plus les films qui en ont été tirés. Alors pourquoi avoir lu ce livre concernant ces longs métrages ? A vrai dire, je n'ai fait que le feuilleter en m'arrêtant ici et là. Je l'ai acheté pour mon frère qui est fan de films d'horreur. Pour ma part, cet ouvrage peine par un manque cruel de photographies. Aucun portrait de Poe ni de Corman. Rien non plus du côté des films. Pas même une affiche ! Quant au texte, il semble s'attacher à comparer les nouvelles et le résultat à l'écran. Un exercice pour les amateurs de cinoche ou de littérature ? A chacun sa tasse de thé !
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