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sur 5424 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ebouriffant. Laissez Isaac Asimov vous embarquer dans une aventure intergalactique de près de mille ans.
L'Empire qui règne sans partage sur plusieurs galaxies n'a jamais été aussi puissant et rayonnant. Pourtant, un mathématicien du nom de Harry Seldon prévoit son effondrement inéluctable dans un demi-millénaire grâce à une science de son invention : la psychohistoire (« Branche des mathématiques qui traite des réactions des ensembles humains en face de phénomènes sociaux et économiques constants. »)
Il ne s'agit pas là de vagues intuitions, mais de vérités mathématiques et elles font tache au milieu de la magnificence de l'Empire. Déjà, certains signes ne trompent pas : un centre trop dépendant de sa périphérie, les intrigues de cour, le culte du passé et des connaissances vitales qui se perdent irrémédiablement…
Harry Seldon, personnage falot et plutôt pédant, en rajoute même une couche en affirmant que la période de barbarie qui suivra la chute de l'Empire pourrait être ramenée à mille ridicules petites années si on appliquait les règles de la psychohistoire…
Faut-il préciser qu'il avait tout bon ? L'Empire finit par disparaître de la périphérie de son territoire à la grandeur incommensurable, ou plutôt s'évanouit comme un homme qui s'enfonce dans la brume. Au bout de quelques générations, il n'est plus qu'un vague souvenir et ses hauts faits sont transformés en légendes…
La période de reconstruction peut ainsi commencer à partir de Fondation, minuscule planète, bout de roche sans aucune ressource, ni importance stratégique. Guidée par la psychohistoire au fil des siècles, elle sera menée par des hommes hardis et intrépides.
Et quels hommes ! Salvor Hardin, Limmar Ponyets, Hober Mallow… Ils enjambent les décennies et les crises comme ces coureurs de relais qui se transmettent le témoin. Roublards, téméraires, résolus, froids calculateurs, cyniques, ils parviennent à soumettre des planètes entières gouvernées par des roitelets belliqueux, mais ô combien dangereux et surarmés…
La Fondation devient ainsi de plus en plus puissante. À mesure qu'elle étend son influence et repousse la barbarie, elle prend vaguement conscience que loin, très loin dans la galaxie, l'Empire n'est pas mort. Il est blessé, il est diminué, mais il est toujours là, redoutable et plein d'arrogance…
Livre dévoré en quelques heures. À bientôt pour le tome deux.

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Le cycle "Fondation" d'Asimov est à la science fiction ce que le "Seigneur des anneaux" est à la littérature fantasy, ou encore "James Bond" au roman d'espionnage.
Je cite la quatrième de couverture : "Récompensé par le prix Hugo de la -meilleure série de science-fiction de tous les temps-, le cycle de Fondation est l'oeuvre socle de la SF moderne, celle que tous les amateurs ont lue ou liront un jour."
L'histoire débute à Trantor, capitale de l'empire galactique où Hari Seldon, inventeur de la psychohistoire (science se basant sur les statistiques), prédit la chute de l'empire, chute qui sera suivie de 30 000 ans de barbarie due au déclin de la science et des connaissances.
Afin d'anticiper au mieux cet événement inéluctable et réduire à 1000 ans seulement cette régression, il propose et obtient que soit créée une Fondation dont le rôle sera de rassembler le savoir de toute l'humanité dans une Encyclopédie, le lieu choisi est "Terminus", une petite planète à l'extrémité de la Galaxie.
Très vite une ambiance oppressante s'installe, les oracles ne sont pas toujours les bienvenus, surtout quand ils annoncent des désastres, et Hari Seldon doit disparaître...
Voilà pour l'introduction, ce premier tome va s'étaler sur 150 ans d'histoire post empire galactique et instaurer le mythe de "Fondation", car Hari Seldon a su voir loin, très loin même.
A intervalles réguliers, sur Terminus, il apparaîtra sous forme d'hologramme pour continuer à prédire l'avenir.
Il y a une rumeur, une rumeur qui dit qu'une seconde Fondation épaulerait secrètement la première et serait située à l'autre bout de la galaxie, aux confins, là où finissent les étoiles...
Le premier de cinq tomes qui constituent une saga haletante, riche, pleine de mystères et magnifiquement écrite, le tout s'étalant sur des centaines d'années, un must !
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Un monument ! Voilà comment considérer la toute première pierre apportée par Isaac Asimov à sa fabuleuse entreprise de science-fiction qu'est la Fondation !

Fondation, c'est une vision novatrice au sein de la science-fiction, pour son époque comme pour la nôtre. Fondation, c'est un concept ô combien tentant : la psycho-histoire, c'est-à-dire la prescription potentielle des événements à venir par le biais de calculs mathématiques correspondant aux grandes tendances économiques et sociétales de l'Histoire humaine. À cette imagination féconde, Isaac Asimov ajoute toute sa verve et son talent de narrateur, car incontestablement, on ne peut lui enlever son talent certain pour le récit et Fondation en est le meilleur exemple !
Des textes courts, presque des nouvelles en somme, viennent ainsi ponctuer ce premier volume de l'Histoire de la Fondation (qui prend place dans l'Histoire du Futur écrite par l'auteur). La force de cette entrée en matière réside dans le fait que la forme du récit a un rapport double avec le fond de ce même récit. En effet, la psycho-histoire met en avant les grandes tendances invariables de l'Histoire au détriment de l'action des individus, et cela est confirmé par ce choix du format « nouvelles » puisqu'on quitte des personnages une fois leur aventure terminée, sans avoir idée qu'on ne les reverra plus.
Pourtant, à l'inverse, chaque nouvelle montre bien que les individus agissent malgré tout, malgré ces « invariants ». Voilà d'ailleurs le seul bémol de ce premier tome, s'il faut en trouver un : l'habitude systématique prise par le lecteur à voir le plan de Seldon et la Fondation en général se réaliser et se préserver à chaque fois (tout petit spoiler en fait par cette phrase…) ; c'est dommage de s'attendre ainsi à ce que certaines choses arrivent sans possibilité de variations quelconques.

Cette inéluctabilité est d'ailleurs un jeu latent, orchestré par l'auteur, pour mettre en place ses deux ouvrages suivants dans le Cycle de Fondation : Fondation et Empire, puis Seconde Fondation, deux ouvrages pleinement dans la continuité talentueuse de ce début de cycle…

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Il m'aura fallu le temps, mais enfin, je me suis lancée dans la découverte de l'auteur Isaac Asimov, considéré par beaucoup comme un pilier de la science-fiction. Et ce fut une véritable révélation !

Dans les années 12 000, les humains sont entrés depuis de nombreux siècles dans l'ère galactique (au point où ils ont complètement oublié leur planète d'origine). Les psychohistoriens sont un groupe de psychologues qui ont la capacité de prévoir le futur en se basant sur des données principalement psychologiques et sociologiques. Grâce à leurs travaux, ils prédisent la chute de l'Empire au bout de trois siècles pour enchainer sur une longue période de révolution et de précarité. En vue d'empêcher ce chaos ou en tout cas de réduire sa durée, les psychohistoriens ont l'idée de conserver le savoir de toute la civilisation dans une immense encyclopédie. Hal Seldon, le dirigeant des psychohistoriens propose alors d'emmener les 100 000 personnes qui composent son groupe sur une planète éloignée pour créer Fondation, une planète complètement dédiée à cet immense travail.

La principale raison du temps que j'ai mis à découvrir Isaac Asimov est que j'avais dans l'idée que les différents ouvrages écrits par l'auteur étaient complexes et scientifiques (malgré mes efforts, moi et la science avons toujours eu beaucoup de mal à se comprendre…) alors oui, l'intrigue est complète et la science n'est jamais très loin mais ce premier tome du cycle de fondation est fluide, addictif et très compréhensible. Publié au départ sous forme de nouvelles, Fondation nous propose à chaque nouvelle « partie », de nouveaux personnages, une nouvelle époque, un nouveau contexte et une nouvelle problématique et malgré cela, on n'est jamais perdu et on se retrouve très facilement sur le fil principal de l'intrigue et c'est ça un des gros talents d'Asimov pour moi. Les questionnements posés dans ce roman sont également forts intéressants et donnent envie de relire le roman une fois le cycle terminé pour peut-être avoir une meilleure vue d'ensemble de la réflexion de l'auteur. L'écriture d'Asimov est loin d'être lourde de descriptions comme j'avais peur avant de me lancer, mais au contraire, le tout est très fluide et s'appuie énormément sur des dialogues superbement écrits. Je ne rentrerai pas trop dans les détails dans cette critique, car les 108 critiques qui m'ont précédé le font beaucoup mieux que moi mais n'hésiter plus, lancez-vous !

Ce premier tome du cycle de Fondation a été une réelle découverte pour moi et m'a enfin prouvé qu'il faut que je mette mes préjugés de côté et qu'enfin je découvre les nombreux classiques de science-fiction. Je pense (j'en suis même quasi certaine) qu'il y aura un après-Asimov dans ma vie de lectrice, voilà c'est dit !
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Cette série que je ne présente pas me faisait de l'oeil depuis très très longtemps.
J'avoue avoir un peu hésité avant de commencer car les prequels (qui ont été écrits après celui-ci) se déroulent avant ce tome qui est considéré comme le premier de la série. Finalement, voilà, j'ai commencé par celui-ci, en respectant l'ordre d'écriture.
Fondation est en réalité un recueil de plusieurs nouvelles, cinq pour être plus précise.
C'est la première nouvelle, intitulée « Les Psychohistoriens » qui plantent d'emblée le décor. le mathématicien Hari Seldon, qui est à l'origine de cette science qu'il a baptisé psychohistoire, va nous expliquer ce qu'il présage pour l'avenir de l'Empire et de l'humanité. La proposition qui va faire à l'Empire va permettre à de nombreuses personnes de s'exiler sur la petite planète Terminus.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome, même si j'ai été surprise au début des bonds dans le temps avec comme conséquences des changements de protagonistes. J'ai beaucoup apprecié Salvor Hardin, et Hober Mallow, qui, même s'ils ne sont psychohistoriens vont tout mettre en oeuvre pour permettre à la Fondation de continuer à vivre.
Une mention pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'écoute ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire.
A l'issue de cette lecture (enfin de cette écoute), j'avoue que je suis assez curieuse de voir vers où Asimov compte nous emmener.


Challenge Mauvais Genres 2022
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1er tome d'une longue saga réputée classique dans le monde de la science-fiction, cela faisait longtemps que je voulais la découvrir. Il aura fallu le chouette challenge de Fifrildi pour me décider à le faire.

Ce premier tome de la saga, paru en 1951 est en fait un recueil de cinq nouvelles publiées initialement entre 1942 et 1944. Il nous transporte dans une société futuriste sur le déclin. Harry Seldon invente une science, la psychohistoire qui est basée sur les calculs statistiques. Il prévoit la décadence et la chute de l'Empire Galactique qui gouverne et dirige une multitude de planètes.
Il décide donc de réunir des scientifiques afin de créer une encyclopédie qui minimisera la période de barbarie et de chaos à la chute de Trantor.
Ce recueil est une succession des événements qui sont prévus par Harry Seldon. A chaque crise Seldon, un homme émerge pour résoudre le chaos qui s'annonce. Les principaux bouleversements seront décrit dans chacun des courts récits qui constituent "Fondation".

Tout d'abord Salvor Hardin maire de la planète Terminus où ce sont réfugiés les encyclopédistes chargés de compiler toutes les connaissances de l'Empire. Puis Hober Mallow, de la caste des Marchands.
Première approche donc du cycle de Fondation. Ces cinq nouvelles se passent sur des décennies et peuvent sembler rébarbatives au vu de tous les personnages qui se succèdent. Différents thèmes sont abordés : celui de la gouvernance à travers la religion, les manipulations à grande échelle, la dépendance à l'économie de marché.

Je découvre Asimov et j'aime bien. Je trouve que l'auteur a fait preuve pour l'époque, d'innovation et d'imagination. On ressent déjà les prémices de la guerre des Étoiles et de l'Empire. Certaines descriptions peuvent paraître désuètes pour nos yeux habitués à tant d'effets spéciaux et surtout l'évolution des technologies mais n'oublions pas que Fondation a commencé dans les années 1940.

L'écriture est directe, fluide sans fioritures, et va droit au but. Quoi de mieux en science-fiction. J'en redemande !!!
A très bientôt pour la suite
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Quelle belle surprise !

A vrai dire, ça fait des années que cette trilogie traîne dans ma bibliothèque, je ne sais même plus qui me l'avait donnée, c'est une collection qui n'existe peut-être même plus - présence du futur, delanoël, bref !

Je ne me serai jamais lancée si Asimov n'avait pas été un auteur à lire dans un des challenges de lecture auxquels je suis inscrite car tout me semblait rébarbatif : la couverture, l'univers, l'espace...

Et j'ai vraiment adoré, j'ai été happée dès le départ !

Alors voilà, dans un monde imaginaire, l'Empire s'étend au travers des galaxies, et un psychohistorien, Hari Seldon pronostique la chute inévitable de l'empire, l'effondrement de la civilisation. Et il l'annonce, se fait accuser d'agitateur politique et parvient à convaincre son gouvernement que son but est uniquement de capitaliser dans une encyclopédie les connaissances humaines afin qu'elles ne soient pas perdues. A demi-convaincu, l'Empire l'envoie donc, lui et sa troupe de chercheurs, en exil à l'autre bout de l'univers sur Terminus, petite planète où les chercheurs se consacreront à l'écriture de cette fameuse encyclopédie... Et ça c'est la première partie, les Psycho historiens.

Pour chacune des parties suivantes, on retrouve nos petits habitants de Terminus au cours des âges, à cinquante ou quatre-vingts ans d'écart, et on s'attache à une personnalité qui va réussir, sans l'avoir forcément prémédité d'ailleurs, à renverser le cours de l'histoire.

Enfin, à renverser, pas exactement, car le but de Seldon n'était pas forcément celui affiché, et qu'en tant que psycho historien, il a prévu toutes les crises à venir et préparé une petite intervention holographique pour les occasions futures...

Car le but de Hari Seldon était bien de sauver l'humanité de millénaires de souffrances, et pour cela, il fallait une condition : que personne ne comprenne vraiment ce qui se passe...

J'ai donc suivi avec passion les efforts de Salvor Hardin pour s'accaparer le pouvoir politique des Encyclopédistes, puis pour déjouer les machinations du sinistre Weinis. Il aura tout de même su gérer deux crises Seldon, Harvin !!! Comme Hober Mallow, d'ailleurs, qui lui se frottera à la religion et trouvera d'autres moyens que la guerre pour obtenir la victoire...

Bref, c'est réellement passionnant, et moi qui voulais juste lire le tome 1 pour valider mon challenge, eh bien je suis bien partie pour lire l'intégrale du Cycle... Après tout, je ne devine pas l'avenir, je ne suis pas psycho historienne, moi !
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Dans un futur lointain, l'Humanité a conquis les étoiles, et l'Empire règne depuis Trantor sur des milliards d'âmes éparpillées à travers la galaxie. Bien que sa puissance semble sans égale et faite pour durer éternellement, un mathématicien affirme que cette stabilité n'est qu'une façade. Grâce à la psychohistoire, un ensemble mathématiques permettant de prédire l'avenir non des individus mais des masses, Hari Seldon annonce en effet la chute de l'Empire suivie d'une ère de ténèbres de 30 000 ans.
Pour réduire cette période, il propose la Fondation, une organisation qui aura pour but de rassembler toutes les connaissances humaines afin de permettre un nouveau départ.
Inutile d'en dire davantage niveau histoire, mais le début de cette saga est à la hauteur de sa réputation pour moi ; on peut être surpris par le rythme au début, plusieurs décennies séparant parfois les chapitres ou les parties, enchaînant avec des personnages surgissant forcément de nulle part, mais on a tôt fait de reprendre ses marques et de voir si les prédictions de Seldon sont justes.
En fait il n'y a aucune révélation lors des apparitions holographiques de Hari Seldon dans la Crypte du temps. le savant, mort depuis longtemps, ne veut et ne peut rien dévoiler à ceux qui l'écoutent pour ne pas fausser leurs propres jugements. Ainsi Salvor Hardin ou Hober Mallow ne peuvent se fier qu'à leurs propres convictions face aux différents obstacles qui se dressent devant eux. Car comme l'avait annoncé Hari Seldon, l'émiettement de l'Empire est de plus en plus manifeste, et les planètes faisant sécession sont de plus en plus nombreuses, amenant leur lot de despotes sans scrupule et de conquérants à la gomme. La technologie sombre elle aussi peu à peu dans l'oubli, et l'anarchie rampe de système en système.
L'univers est très bien mis en place, de même que son évolution lente mais inexorable vers l'anarchie, j'enchaîne illico avec la suite.
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Un homme, Hari Seldon, va obtenir la jouissance exclusive d'une planète afin d'y créer une étrange fondation qui prétend rassembler toutes les connaissances humaines, mais dans quel but exactement ?
Bienvenue donc sur Terminus, la planète la plus éloignée de la galaxie.
Et qu'est-ce que c'est que cette science bizarre appelée “Psychohistoire” inventée par ce même Hari Seldon, une vraie science ayant le pouvoir de sauver le monde ou une filouterie ?
Nous voila immergés dans un univers bien mystérieux, où la science, la politique, la connaissance des foules et la philosophie sont liées, créant une intrigue riche, mais absolument pas compliquée à comprendre, ni du point de vue scientifique et technique, ni par la diversité des thèmes abordés.
J'ai dévoré ce premier volume d'une traite et j'en redemande.
Un grand merci à Didjmix, qui, par son avis concis et intelligent, m'a donné très envie de me jeter à l'eau et de commencer cette aventure, alors que je connais cette série de romans depuis des décennies sans jamais avoir été tentée de la découvrir.
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Mais pourquoi ne me suis-je pas lancée plus tôt dans l'aventure Fondation ?

Cela faisait pourtant quelques temps déjà que j'y pensais… Il aura fallu le challenge duo d'auteurs Asimov/G.G.Kay de Fifrildi, merci à elle, et aussi la perspective de la prochaine diffusion d'une série reprenant ce grand classique de la SF, pour le concrétiser.

Par contre pour le lire, moins de 48h m'auront été nécessaires ! Oui oui ! Les amis de babelio qui me connaissent un peu savent que c'est un record pour moi, « tortuelectrice » que je suis. ;-)
C'est dire à quel point j'ai été ferrée par cette lecture.

Depuis plus de 12 000 ans, l'Empire Galactique contrôle et dirige un nombre incalculable de systèmes interstellaires depuis sa capitale, Trantor. L'Empire est donc extrêmement puissant, mais le scientifique Hari Seldon sait que tout cela va s'effondrer d'ici 500 ans.
En effet, il a développé une science - la psychohistoire - qui, par des calculs statistiques et en se basant sur la psychologie et sur les phénomènes sociaux, permet de prévoir l'Histoire. Il sait aussi que le temps sera long, très long, avant qu'une nouvelle civilisation prospère puisse à nouveau émerger.
Pour réduire cette période intermédiaire qui prévoit des heures sombres à l'humanité, Seldon propose la création d'une Fondation qui aura pour mission de collecter toutes les connaissances de l'humanité. L'Empire va installer cette Fondation sur Terminus, une planète qui se trouve à l'extrémité de la galaxie…

L'ouvrage se découpe en 5 parties qui se déroulent à différentes époques. Dans la première partie, c'est évidemment la présentation de l'histoire. Les autres parties vont raconter un épisode de l'évolution de cette Fondation.

Qui dit époques différentes signifie naturellement des personnages différents. Ce format m'inquiétait un peu je dois dire car je redoutais de ne pouvoir être plongée dans l'histoire par ces successifs sauts dans le temps. Mais pas du tout en fait car la Fondation en est véritablement le fil conducteur.

Et puis les personnages qui incarnent chaque période ont une forte personnalité. J'ai apprécié les ruses et stratégies qu'ils mettent en place, chacun à leur manière, pour pérenniser la Fondation face aux nombreux dangers qui la menacent. Cela porte d'ailleurs à réfléchir sur notre propre survie en tant que civilisation…

Alors oui, du fait que l'ouvrage date des années 40/50, la technologie présentée peut prêter parfois à sourire, mais franchement cela ne m'a pas dérangée.

Je me suis régalée à lire ce premier tome du cycle de Fondation, les tomes 2 et 3 sont commandés. Hâte de lire la suite !

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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