AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 878 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai découvert ce roman un peu par hasard : la magie des challenges lecture ^^

On découvre donc une histoire basée sur le folklore slave, les mythes du grand froid et des contes. Nous allons suivre l'histoire de Vassia et de sa famille: un petit village perdu entre religion et traditions.

Les personnages ne sont pas caricaturaux et le livre est davantage de la fantasy soft qu'une saga épique.

C'est même ça qui m'a un peu gêné à la lecture : la plongé dans le quotidien avec le froid, la boue, les conditions de vie... Et notre Vassia dont on sait qu'elle ne fait pas partie de ce "monde".

Du coup j'ai l'impression d'avoir attendu, attendu que Vassia devienne le personnage libre qu'on espère, attendu si ou ça.
Une longue exposition qui ne m'a pas emporté.

Bref, je suis passé à côté de ce roman et j' ai lutté pour le finir. Je ne vais pas prendre la suite car la fin de ce tome me convient et me permet de passer à autre chose. Tant pis
Commenter  J’apprécie          132
La couverture et le titre du roman m'ont tout de suite attirée. En grande amatrice de la littérature russe du 19ème et 20ème siècle, j'étais impatiente à l'idée de découvrir une lecture qui s'inspirait de contes populaires russes. Malheureusement j'ai eu beaucoup de peine à entrer dans l'histoire, j'ignore si c'est la traduction, mais j'ai trouvé l'écriture lourde. J'attendais beaucoup de la relation entre Vassia et sa belle-mère, mais j'ai été déçue. Les motivations des personnages me paraissaient un peu obscures et je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à l'héroïne.

Ce qui m'a beaucoup plu c'est l'omniprésence des créatures issues de l'imaginaire populaire russe comme le domovoï ou la roussalka. Cela m'a donné l'envie de lire des contes traditionnels russes.

C'était donc une lecture assez mitigée, mais je ne regrette pas d'avoir découvert l'univers créé par Katherine Arden.
Commenter  J’apprécie          120
J'ai déjà lu plusieurs tomes de la série jeunesse de l'autrice "Small spaces" et je les ai beaucoup appréciés. du coup, j'avais envie de découvrir sa plume dans un registre plus adulte.

J'ai trouvé l'histoire intéressante et elle reprend bien la mythologie et le folklore russe. Une grande partie de l'intrigue se déroule dans un village perdu sous la neige.

J'ai vraiment apprécié le fait que l'autrice inclus des termes du vocabulaire de l'époque en russe. Pour ne pas vous perdre, un glossaire est disponible à la fin du livre avec toutes les définitions.

L'autrice part sur un récit assez lent en incluant beaucoup de mythes à l'intérieur notamment celui de l'ours et du rossignol qui est repris ici. Elle crée un univers où réalité et fantastique se mêlent que cela soit à travers les esprits rencontrés dans l'intrigue voire carrément par les démons qui tenteront de s'en prendre au petit village.

J'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire mais cela n'a pas été aisée. Effectivement, j'ai déjà eu beaucoup de mal avec les noms des personnages et les surnoms qui leur sont donnés par leur famille. Au début, je me suis emmêlée les pinceaux et même encore vers la fin du récit il m'arrivait d'avoir des hésitations.

Les changements de narrateur m'ont également posé quelques soucis. Cela peut arriver dans le même chapitre et la mise en page n'aide pas vraiment à les anticiper ce qui fait que vous pouvez vous retrouver dérouté rapidement avant de comprendre que le narrateur n'est plus le même.

De plus, j'ai trouvé que certains éléments n'étaient pas assez détaillés dans le récit et que l'autrice pouvait prendre certaines facilités scénaristiques notamment lors du dénouement final.

Si vous aimez la mythologie russe et que vous avez envie d'une lecture idéale en hiver, je ne peux que vous recommander ce roman.

Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 9,20 euros ou pour 14,20 francs.

J'ai lu rapidement ce roman (368 pages ici). Les chapitres peuvent être assez longs (plus d'une quinzaine de pages) et le style d'écriture est petit et serré.

J'ai apprécié être plongée dans cette ambiance hivernale de folklore russe cependant j'ai eu du mal avec les prénoms des personnages et j'ai aussi eu du mal à m'y attacher. Les changements de narration m'ont également perdu par moment. C'est pourquoi, je donne la note de 6 sur 10 à cette lecture.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
Commenter  J’apprécie          100
Lecture très mitigée, je termine ce livre qui m'a paru ne jamais en finir.
Sans rien connaître des légendes russes, ce livre était dans ma PAL depuis bien longtemps, je m'y suis donc lancé alors que le froid commence a se faire sentir, pour être dans l'ambiance.

Loin d'être ennuyeux, mais j'ai trouvé que l'histoire était bien trop longue à se mettre en place. Ça ne manque pas vraiment d'action, mais j'ai attendu pendant les deux premiers tiers quelque chose de plus intéressant, de plus aventureux, de plus héroïque. Et, enfin, dans le dernier tiers du livre, cette action tant attendue - mais là encore, déception, ça part dans tous les sens, et c'est un bien trop grand écart par rapport à la lecture beaucoup plus calme.
Du coup, je suis passé a côté du final, trop attendu, trop bâclé, et pourtant grandiose.

Les personnages sont très attachants, j'ai adoré la personnalité désobéissante de Vassia, mais également le père Konstantin, Aliocha, Anna, pour ne citer qu'eux. Et en même temps, je ne pense pas continuer la suite de leurs aventures.

Je me rends bien compte que cette critique est très ambivalente, mais elle reflète mon état d'esprit à la dernière page du livre.
Je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment mais ce livre ne m'a pas emballé plus que cela.
Commenter  J’apprécie          80
Plébiscité sur la blogosphère, L'ours et le rossignol, de Katherine Arden, me fait de l'oeil depuis un bon moment. Et en même temps, j'étais un peu méfiante, parce que les contes et moi, on n'est généralement pas très copain. Je suis souvent un peu trop terre à terre pour les récits où le merveilleux a la part belle. C'est donc avec curiosité mais non sans une certaine réserve que je me suis lancée.

C'est l'histoire de Vassia, une jeune fille qui vit dans une contrée reculée de Russie. Sa mère est morte en lui donnant le jour et elle a grandi au milieu de ses frères et soeur, à écouter les contes de Dounia, la vieille servante de la famille. Des contes qui n'en sont pas forcément d'ailleurs, puisque Vassia est capable de voir pour de vrai les esprits de la forêt dont il est question. Une vie tranquille, de labeur et de traditions, jusqu'au jour où son père se remarie avec une femme très portée sur la religion et qu'un prêtre à la terrible sévérité s'installe au village.

Katherine Arden nous entraîne dans un univers à la fois merveilleux et très sombre. La Russie médiévale qu'elle dépeint est criante de vérité, avec ses paysages enneigés, ses contes et ses créatures. Sa plume est très immersive, on a vraiment l'impression d'y être et c'est juste magique. Malgré cette atmosphère enchanteresse, ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas là d'une histoire légère. Car Vassia est en butte à nombre de préjugés et sa vie même est en jeu. C'est le thème principal du récit : l'affrontement entre la religion chrétienne et les croyances dites païennes de ces contrées reculées.

Du côté des personnages, deux sont particulièrement réussis. Vassia, pour commencer. C'est une jeune fille solaire, qui aime sa famille par-dessus tout et fait tout pour la protéger. Malgré la sévérité de son père et les médisances dont elle est victime, elle reste attachée à ses convictions, avec détermination et courage. Elle est extrêmement touchante. Puis il y a Konstantin, le prêtre intransigeant et extrémiste. Bien qu'il soit plus perdu que réellement méchant, on a juste envie de l'étriper tant il a de présence. Et bien sûr, toute une panoplie de personnages secondaires très réussis.

Bon, tu as adoré, alors ? Eh bien, pas tout à fait, car si j'ai pris grand plaisir à découvrir cet univers, j'ai néanmoins trouvé quelques longueurs à ce roman, il faut bien le dire. le début m'a charmée mais passé le cap de la découverte, l'intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place et l'atmosphère ne fait pas tout. Cela étant dit, malgré ce défaut, je lirai la suite avec plaisir, dans quelque temps...
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          80
Une lecture mitigée pour moi ! Et ce malgré l'ambiance mythique de la Russie parfaitement retranscrite : on ressent la grandeur et la dureté de l'Empire. On évoque beaucoup de créatures du folklore russe comme les domovoï ou la roussalka. le récit est cependant parfois brouillon et traîne un peu en longueur. L'histoire est un peu lente à se mettre en place et je n'ai été rééllement accrochée qu'à la moitié du roman.
Lien : https://lageekosophe.com/
Commenter  J’apprécie          70
D'abord le positif, puis le négatif.

La plume est agréable à lire et le rythme n'est pas si lent, puisqu'il permet d'être immergé dans le cadre avant de découvrir l'histoire. On sent que la suite sera encore plus intéressante. Aussi, la plupart des protagonistes sont réussis.

Mais il y a beaucoup de points faibles qui ternissent cette lecture : des clichés.

Dès qu'un récit se déroule en hiver, toute la panoplie russe est déployée. Pas fan des noms et surtout des surnoms russes, saupoudrés de mots que le lecteur ne comprend évidemment pas mais attention Mme Arden a étudié l'histoire et la littérature russes alors cherchez dans le glossaire. Il ne manquait qu'une Anastasia pour parfaire la carte postale. Ce que je veux dire, c'est que je m'attendais plus à de la fantasy.

Ensuite, Anna et Konstantin sont ridiculement diaboliques. C'est trop revu, la belle-mère méchante et l'homme d'église démoniaque. Leurs intentions sont mauvaises pour être mauvaises et ils tournent trop en rond.

En réalité, même l'héroïne n'est pas si originale que ça.
J'ai soupiré car l'auteure semble s'amuser à répéter le nom ENTIER de Vassia presque toutes les pages - pour le rendre culte ? parce que le lecteur est bête ? allez savoir.
A cela s'ajoute le fait que tout son village de paysans la traite de sorcière, c'est vu et revu.
Bref, Vassia is not like the other girlzz car elle voit des choses que vous ne voyez pas, elle parle aux animaux, elle a les yeux verts.
La plupart des auteurs, surtout les plus jeunes, ne savent pas doser. Plus ils cherchent à rendre leur héros spécial, moins celui-ci est crédible. Et encore moins attachant.

J'admets que tous ces éléments ne me donnent pas spécialement envie de poursuivre la saga, qui avait l'air si prometteuse... Mais c'est le premier roman de cette auteure alors il est évident qu'elle progressera par la suite.
Commenter  J’apprécie          60
Agréable récit qui nous emmène dans les contes russes et la mythologie slave. L'aventure a bien démarré pour moi avec la découverte des personnages principaux dont leur destin semble bien mystérieux. le mystère est le véritable atout de ce roman, on se demande à chaque page où l'auteur veut nous emmener. L'atmosphère de l'extrême nord est très bien transmise, une lecture hivernale sous un plaid avec un chocolat chaud est fortement recommandée. Malgré des longueurs et redites qui m'ont un peu ennuyées sur la deuxième partie du récit, l'intrigue est bien tenue jusqu'à la fin pour nous tenir en haleine.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai lu des critiques de lectrices déçues par « La fileuse d'argent » de Naomi Novik après avoir vraiment apprécié la trilogie de Katherine Arden. Parce qu'elles retrouvaient les mêmes éléments : la Russie, l'hiver glacial, les démons du froid et des femmes courageuses qui essaient de lutter contre la vie toute tracée qui les attend.
Pour ces lectrices le dépaysement était moins au rendez-vous qu'avec « L'ours et le Rossignol ».
J'ai le même ressenti mais dans l'autre sens !
J'ai adoré La fileuse d'argent. Mais maintenant que j'essaie de lire L'Ours et le rossignol j'ai l'impression de retrouver la même ambiance sans la magie qui m'avait touchée. Et je ne parviens pas à accrocher.
Il m'a fallu plusieurs mois pour enfin terminer cette lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Du folklore rus' du IXème siècle !

Petite note avant de commencer : en langue russe deux mots se traduisent par « russe » en français :
— Rousskii (Русский) se rapporte au peuple et à la culture russe sans distinction de frontières.
— Rossiiskii (Российский) réfere à l'État russe moderne.
Vu l'actualité récente, il semble qu'un certain autocrate ait oublié cette nuance pourtant simple...

Au VIIIème siècle, l'État du Rus' de Kiev est fondé par des Vikings, les Varègues. Vladimir le Grand se convertit au christianisme en 988, donnant naissance à la Sainte Russie. C'est dans ce contexte historique que se déroule cette réécriture d'un conte ukrainien.

Je devais certainement en attendre trop car j'ai été très déçue par ce livre. le coup de coeur tant attendu n'a pas eu lieu alors que tous les éléments étaient présents pour me plaire.

Commençons par l'intrigue. L'histoire, séparée en trois parties, prend beaucoup de temps pour démarrer réellement.
J'ai trouvé toute la première partie assez peu intéressante. le cadre historique et politique est posé, les personnages sont introduits et on nous raconte le conte du démon de Gel qui préfigurera les événements à venir.
La tension monte dans la deuxième partie, on passe à une ambiance de conte horrifique.
La troisième partie amène enfin de l'action. À ce moment, j'étais bien investie dans les actions, même si elles n'étaient pas toujours bien lisibles, rendant difficile de visualiser les scènes.
Raconter le conte de Gel deux fois partait d'un chouette concept mais il est arrivé assez vite à ses limites : puisqu'on connaît le conte, on s'attend à la même résolution et l'histoire perd en tension.

Fait amusant, je me suis lancée dans cette lecture car j'avais adoré enchantements d'Orson Scott Card, qui s'inspirait aussi des contes et folklore rus'. Mais L'Ours et le Rossignol m'a plutôt rappelé Alvin le Faiseur du même auteur, avec toute l'intrigue autour des interactions conflictuelles entre l'Église chrétienne et les superstitions locales. Malheureusement... L'Ours et le Rossignol est desservi par la comparaison. J'avais vu venir le retournement de situation, et l'idée n'avait plus rien de nouveau pour moi.

Le style a quelques jolies tournures, par exemple « des fleurs noires fleurirent sur les bords de son champ de vision ». Cependant, plusieurs d'entre elles sont répétées une petite dizaine de fois, comme les expressions « peau blanche comme le sel » ou « doux comme la neige ».
La traduction ne m'a pas semblé parfaite, par exemple avec « Marina laissa gentiment échapper un râle et mourut. » J'imagine qu'en anglais c'était « gently », qui ici se traduirait plus par « doucement » que par « gentiment ».
Il y a un manque cruel de descriptions. le père de Vassia est un boyard du Nord, sa famille est donc de la petite noblesse mais ils vivent très pauvrement. Sans indication visuelle, il est très difficile de se représenter leur situation matérielle.

Les personnages sont loin d'être assez développés. Vassia, le personnage principal, ressemble beaucoup au cliché de la princesse pas-comme-les-autres qui ne veut pas être mariée. Dans l'ensemble, les personnages ont maximum un trait de caractère. Je concède que c'est une adaptation de conte, donc il est normal de retrouver des schémas classiques, mais le format roman appellait à davantage de caractérisation et de nuance.

Je vais poser une nuance entre émotion et sentiment.
Les émotions sont primaires, physiques, animales même. À peu de choses près, nous avons tous les mêmes émotions : joie, tristesse, peur, colère.
Les sentiments sont plus complexes, on les intellectualise, on peut les construire, les déconstruire. Selon moi, les sentiments créent l'unicité, l'identité de la personne.
Dans ce livre, on a certes accès à certaines émotions de manière extérieure, avec la description de ce que leurs visages ou corps expriment. Mais on n'a jamais connaissance de leurs sentiments profonds.
Les interactions entre personnages manquent aussi beaucoup, au point que quand
Je n'ai donc pas du tout été investie dans les personnages.

Pour parler du fond, la domination des femmes est un thème central du livre. La société y est organisée autour des mariages arrangés, décidés aussi bien par des hommes que par des femmes. L'unique autre option pour les femmes est d'être cloîtrées dans un couvent.
Et c'est là que l'absence d'expression de sentiments est d'autant plus dommage.

Et quelle est la morale au final ? La fin m'a semblé beaucoup trop facile. On part en plein conte de fée, alors que le début parlait de politique concrète et respectait un cadre historique se voulant réaliste. Concrètement, comme peut-on s'émanciper en tant que femme à cette époque ? L'histoire semble répondre que ce n'est possible qu'avec de la magie, et avec l'aide d'un mari en plus. C'est assez déprimant comme constat.

Enfin, ce livre m'a tout de même permis de découvrir le bestiaire du folklore russe. Certaines créatures m'ont rappelé Les Chroniques de Spiderwick, il doit y avoir une source d'inspiration commune.
Avoir des personnages qui représentent la Mort, l'Hiver, les forces de la nature, le Désir interdit est un concept fort qui aurait mérité d'être approfondi.
Toute la partie sur la disparition des superstitions païennes est très intéressante. Cela m'aurait intéressée que soit abordée la question suivante : pour quelles raisons personnelles les populations se sont tournées vers le christianisme ?

En résumé : le folklore rus', les thèmes de la domination des femmes et de la christianisation étaient vraiment intéressants à développer, mais pour moi ça a été gâché par une absence de développement de personnages, des sentiments, de tension narrative, de profondeur.
Commenter  J’apprécie          52




Lecteurs (2185) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2542 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}