Chère Ijeawele, Un manifeste pour une éducation féministe

Livre abandonné ou oublié dans ma bibliothèque de médecine, j'ai voulu lire ce petit livre de Chimamanda Ngozi Adichie dont j'avais gardé des bons souvenirs via une lecture précédente.
Malheureusement, il aurait été préférable que ce texte ne soit pas publié ou réservé à cette chère Ijeawele. Même si elle essaie interpeler le lecteur sur les conditions de la femme en Afrique, en donnant des conseils à sa meilleure amie sur l'éducation des enfants. le lecteur a l'impression de faire du voyeurisme avec les confidences de l'auteure. Pourtant, j'aime son écriture mais cette lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Si vous désirez connaître cette romancière, je vous conseillerais plutôt «Americanah » et « Autour de ton cou », ses deux romans phares.

Seconde lecture de Chimamanda Ngozie Adichie pour moi, et une chose est sûre : j'aime sa plume.
J'apprécie sa manière d'écrire, et la justesse des mots choisis, qui amènent inévitablement à une réflexion.
Toutefois, avec Chère Ijaewele [...], je m'attendais à autre chose.
La déclinaison du sujet en "suggestions" était plaisante... au début du moins; mais arrivée à la fin du roman, j'avais l'impression de lire une longue énumération de commandements sur ce qui doit être fait ou pas, et comment le faire. Venant d'une personne totalement inexpérimentée en tant que parent lors de la rédaction de ce roman, cela m'a légèrement irrité.
Toutefois, et pour terminer sur une note positive 😉, je décerne une mention spéciale à la suggestion n° 7 : "Ne présente jamais le mariage comme un accomplissement"; bien amenée, bien argumentée et qui m'a fait sourire.