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Expert littérature japonaise

Cet insigne distingue les amoureux de la littérature du pays du Soleil Levant : des haïkus au polar japonais, ces lecteurs sont des spécialistes de la littérature nippone.
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Le bouddha blanc

Le Bouddha blanc (1997) est le premier roman de Hitonari Tsuji, né en 1959. Un coup de maître qui lui valut le Femina étranger. Longtemps après avoir refermé ce livre, vous ressentez sa sérénité.

Minoru Eguchi l'armurier va mourir. Depuis sa chambre d'hôpital soudain plongée dans la pénombre, il remonte le temps jusqu'à ce qu'une lumière éblouissante pénètre par la fenêtre, dessinant les contours des personnes présentes dans la chambre et puis qu'il distingue enfin, dans la clarté, la noble silhouette du Bouddha blanc.

La première moitié du roman restitue la violence du Japon guerrier de son enfance. Avec ses copains Tetsuyo et Hayato ils s'amusent à enfoncer un pétard dans l'anus d'un crapaud qui explose en vol et s'en prennent méchamment à un garçon obèse. le Japon a vaincu la Russie. Toute la petite île d'Ono célèbre la victoire. Hayato s'en prend avec cruauté à une fillette maigre et sale. Elle a une peau rêche qui pèle par endroits.. Minoru assiste à son humiliation sans rien faire. Il est marqué par d'autres situations dramatiques, perd des êtres très chers du jour au lendemain, se pose des questions sur l'absurdité de la vie et de la mort et trouve un éphémère apaisement dans d'étranges visions fugitives. Un grand bouddha blanc au sourire serein lui apparaît, comme un air de déjà vu. Mais Minotoru reprend la petite forge traditionnelle de son père qui réparait des sabres de samouraï. Il se met à réparer des fusils de guerre, les perfectionne, invente de nouvelles armes et devient un armurier prospère. Arrive la guerre de Mandchourie, Mimotoru part dans les tranchées glacées de Sibérie et tient bien serré son fusil contre lui. Mais sa vie bascule, suite à un événement terrible. Dévasté par les remords, il n'aura de cesse de trouver la paix intérieure. le roman décrit cette lente errance spirituelle, tout en décrivant avec réalisme la vie rurale des insulaires.

Un roman remarquable, simple et profond, qui abolit toutes les frontières.

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Idol

Quel petit livre étrange.





Attention si vous n'avez pas lu le livre, je vous déconseille de lire plus avant cette note.







Akari est une jeune femme qui a beaucoup de mal avec l'école. Lycéenne, elle semble souffrir de troubles de l'attention et de type DYS. du coup, ne supportant pas la pression de sa famille, la concurrence de sa soeur (très bonne élève), elle se réfugie dans le suivi d'une "Idol".



C'est une quête obsessionnelle. Elle achète tous les CD, DVD, produits dérivés de cette "Idol". Elle assiste à tous les concerts du groupe auquel il appartient. Elle ne travaille que pour cela. Elle écrit un blog à son sujet. Elle écoute et transcrit ses podcasts, lives etc. Elle collectionne les articles de journaux à son sujet.



Elle vit sa vie à travers ce chanteur, qui appartient à un groupe de type Kpop. Elle ne souhaite pas particulièrement le rencontrer. Pourquoi celui ci, plutôt qu'un autre n'est pas clair.



Sa famille souhaitant la mettre au travail puisqu'elle a abandonné l'école, elle va habiter l'appartement de sa grand mère décédée. Elle s'enfonce dans une dépression et se laisse complétement aller.



Lorsque cette "Idol" décide de mettre fin à sa carrière. On ne sait ce qu'Akari va faire / devenir. Elle ne semble pas le savoir, elle même.



C'est une jeunesse déboussolée que nous révèle ce livre.



Une famille prise entre les traditions du passés et les pressions de la vie actuelle.



Il y a peu de sentiments dans ce livre. Il est d'avantage question de paraitre / sembler que d'être.



"La nouvelle m'a prise au dépourvu. Apprendre la mort de quelqu'un, c'est comme si vous étiez en train de manger des chocolats emballés individuellement dans un grand paquet et qu'on vous disait que vous veniez de prendre le dernier."



Pour cette comparaison, soit je n'ai pas la référence Japonaise, soit l'autrice n'a pas eu la mère de Forest Gump, soit la traduction est mauvaise mais en tout cas, c'est de mauvais gout.



Une autre citation : "Ces derniers jours, j'avais même l'impression que le rectangle de mon téléphone était ma vraie chambre."



Cela ne fait franchement pas rêver.
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Les miracles du bazar Namiya

J’ai apprécié ce roman qui revisite le voyage dans le temps.

Le bazar du titre pendant une nuit va être la porte (ou la boîte à lettres) vers le passé (La boite à lettres car le lien passé-présent se fera via des missives : une lettre est postée dans les années 80 et arrivent en 2012, la réponse postée en 2012 retourne dans les années 80).



Trois jeunes cambrioleurs se trouvent bloqués dans le bazar, celui ci est une ruine, inhabité depuis la mort du propriétaire il y a 30 ans.



J’ai beaucoup aimé les alternances entre 1982 et 2012, les cambrioleurs deviennent plus sympathiques au fur et à mesure que l’on connaît leur enfance.

Quant aux personnages du « passé « , ils sont confrontés à des choix difficiles (d’où leurs missives au bazar afin de les aider à faire des choix)

Le fait que l’action se passe au Japon est également dépaysant.
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Tant que le café est encore chaud

Le funiculi funicula n'est pas un café comme les autres. Protégé du soleil , il offre un peu de fraicheur à ses clients. Mais pas que . La légende urbaine lui confère le pouvoir de pouvoir faire voyager ses clients dans le temps . En suivant quelques règles , notamment celle de revenir au présent avant que le café ne refroidisse.



J'étais prêt à mettre une étoile , ce qui sur mon échelle n'est pas bien valorisant mais voilà, le dernier voyage m'a touché. L'écriture était toujours aussi mièvre , le lecteur toujours pris pour un inculte à qui l'on doit tout expliquer trois fois , mais voilà, le voyage d'une future maman dans le temps pour voir sa progéniture m'a un peu réconcilié avec ce roman , pour lequel je peux comprendre l'(engouement mais auquel je suis resté globalement insensible.



Les clients du café voyagent dans le temps plutôt dans le passé pour revivre un peu différemment une situation dont le présent aura révélé l'importance , en gros .

Il faut attendre qu'un fantôme veuille bien aller pisser pour pouvoir voyager, à nouveau en gros.

Alors , une femme va revenir au moment où son chéri la quitte, une autre va voir sa sœur qu'elle reniait ou encore une autre va récupérer la lettre de son mari , importante à la lumière du présent. C'est plat, assez convenu , et décevant quand on connait les émotions que la littérature japonaise peut procurer.

Mais voilà, la dernière histoire m'a plus touché et vaguement réconcilié avec le roman. Sans moi pour la suite.
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Mondes parallèles, une histoire d'amour



Je connais Keigo Higashino par ses polars que j’apprécie la plupart du temps. Sous les traits culturels de la placidité, ils nous racontent des histoires machiavéliques qui forment un contraste saisissant.

Ce roman date de 1995 et vient d’être traduit en français. Il s’agit d’une romance dans un contexte d’application de l’intelligence artificielle. Les travaux des personnages principaux, étudiants-chercheurs dans un laboratoire de recherches neurologiques, portent sur la manipulation des souvenirs.

Takashi évolue dans deux mondes différents et dans un premier temps, seul le lecteur en a conscience. Petit à petit, Takashi se rend compte d’incohérences et mène l’enquête.

Le récit, lui, est cohérent. L’auteur détaille sans lourdeur les éléments nécessaires à la compréhension tout en maintenant une part de mystère.

Cependant, j’ai trouvé ce roman un peu lent et malgré les efforts de l’auteur, je me suis parfois sentie perdue.

Dans la bibliographie de Keigo Higashino, ce roman a été publié au Japon à la même période que ses premiers polars. Il est possible que l’auteur le considère comme tel et que l’éditeur français ait privilégié l’aspect fantastique à celui du polar puisqu’il l’a inséré dans une collection spécifique à ce genre.

Les choix éditoriaux sont surprenants, parfois. Est-ce une volonté de faire connaître cette nouvelle collection ? Cela a bien fonctionné pour moi car je suis plus fan de polar que de SF au sens large et si je n’avais pas connu et apprécié l’auteur, je n’aurai pas eu la démarche de découvrir les autres titres.

Choix gagnant

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Silence

Silence

Shûsaku Endô



Voilà plus de vingt ans qu’un édit d’expulsion des missionnaires et d’annihilation du christianisme a été promulgué par le Shogun Tokugawa Hidetada. En 1637, la rébellion chrétienne de Shimabara est violemment réprimée dans le sang. Les persécutions contre les chrétiens s’intensifient et les missionnaires sont forcés à apostasier, souvent soumis à d’innommables tortures. C’est à cette époque que des nouvelles parviennent à Rome indiquant que Christophe Ferreira, missionnaire tenu en haute estime, aurait lui aussi renié sa foi. Trois jeunes prêtres portugais, d’anciens étudiants du père Ferreira, adressent une requête au clergé qui accepte de les envoyer secrètement au Japon afin de faire la lumière sur cette rumeur.



C’est ainsi que débute le périple de ces trois hommes très tôt séparés. L’un d’eux, Sébastien Rodrigues, est la focale de ce roman. La narration débute par des lettres écrites de sa main, avant de se poursuivre avec un narrateur omniscient nommant Rodrigues « le prêtre », et de se finir avec le journal d’un simple fonctionnaire. Une structure permettant de diversifier le mode de narration, mais aussi de magnifier ce sentiment de distanciation d’un homme par rapport à ses racines, de dilution de cet homme d’église dans ses doutes et sa condition périlleuse. Car dès leur arrivée sur les côtes japonaises, c’est dans la peur et la clandestinité que les missionnaires doivent évoluer, se mettant sous la protection de chrétiens qui maintiennent leur foi dans le secret. Kichijiro, un chrétien japonais au passé d’apostat, est leur guide en ces terres troublées. Mais peuvent-ils vraiment faire confiance à un homme faible, méprisable et versatile ?



« Silence » s’intéresse de manière originale à une période méconnue de l’Histoire du Japon. Il faut s’accommoder de ce rythme lent, accepter de pénétrer les pensées de ce prêtre témoin d’horreurs, menacé par des fonctionnaires et samouraïs mandatés pour anéantir le christianisme. J’aurais apprécié davantage de profondeur dans la question du silence divin face à tant de souffrances, une rhétorique peut-être plus fine entre Rodrigues et ses opposants, mais le choc des cultures reste passionnant.
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Mondes parallèles, une histoire d'amour

MONDES PARALLÈLES HISTOIRE D'AMOUR 

La mémoire et l'oubli, l'amour impossible, l'amitié à quel prix, la science et sa folie.



C'est un récit troublant, d'abord par son style, de la science-fiction mêlée à de la romance, un triangle amoureux



La psychologie de Takashi le personnage principal est bien décrite et il va lui arriver pas mal de choses. 



Le récit commence par une vision qu'il a chaque jour, pendant une année complète, quand de son train croisant le train roulant en sens inverse, il voit une fille à la fenêtre dont il tombe amoureux.



Takashi a un meilleur ami, Tomohiko, ils sont brillants et ils travaillent ensemble chez Bitech en tant qu'ingenieurs. Le sujet de leur recherche est basé sur la réalité virtuelle, principalement sur la réorganisation de la mémoire pendant les phases de rêveries du sujet. Quel programme. 



Lors d'une soirée Tomohiko présente à Takashi, la femme dont il est amoureux et cela troublera notre héros quand c'est la fille du train, Mayuko, qu'il aura devant les yeux. Il est amoureux et il ne veut pas voler la petite amie de son meilleur ami porteur de handicap mais lui ne peut vivre sans elle… s'ensuit tout ce récit. 



Les chapitres sont suivis scène de songes, où les réalités prennent un sens différent de ce qui s'est passé en réalité, réalité que le lecteur ignore, il la devine il fait des erreurs…



Les scènes c'est le processus de la réorganisation de la mémoire du sujet. 



L'auteur nous livre à la fin, le but de cette histoire étrange et surtout, balade le lecteur avec art et maîtrise en le persuadant de quelque chose concernant les faits, de qui tire les ficelles, ce qui nourrit le récit, ça m'a beaucoup plu cette assez longue partie où Takashi se questionne et mène l'enquête. 



C'est mon premier Keigo Higashino, je pense l'apprécier davantage dans un polar, son roman Les sept divinités du bonheur m'attend.



J'ai apprécié l'idée, et les thèmes abordés, en revanche j'ai mis 50 pages à comprendre qui était qui, qui faisait quoi et qui était avec Mayuko, j'ai confondu Tomohiko et Takashi, lors des passages dans un des mondes parallèles ensuite au bout des 50 pages, tout s'est organisé et j'ai pris plaisir à lire et à connaître la suite des péripéties des personnages et l'évolution de leurs pensées ou découverte et j'étais happée. 



Ce qui amène un plus c'est la psychologie des personnages masculins qui sont ultra-sensibles  face à Mayuko une femme perdue dans ce triangle amoureux. Je n'ai pas su m'attacher à Mayuko ni à Tomohiko qui ne sont pas complets, ils manquent de profondeur, avec ça j'aurais apprécié davantage ma lecture. 



Ce roman m'a donné envie de lire d'autres livres de cet auteur notamment La maison où je suis mort autrefois. 



Merci à Actes Sud et Babelio pour la découverte.

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L'âme de Kôtarô contemplait la mer

Dans le cadre d'un groupe de lecture, je me devais de lire des romans autour de l'eau. Aussi ai-je regardé dans ma PAL. En tapant le mot "eau", impossible de faire un choix, trop de mots contiennent cette combinaison. Aussi me suis-je rabattue sur le mot .



J’ai ensuite lu ces 15 derniers jours, cinq romans contenant le mot « Mer ». « L’âme de Kôtarô contemplait la mer. », « Une lettre à la mer de Gaza », « Certaines n’avaient jamais vu la mer. », «Filles de la mer », « Haroun et la Mer des histoires.



Et si ce n’était ce groupe de lecture, je n’aurais probablement pas lu à la suite ces différents romans. Car il faut avouer que ces histoires m’ont parfois mise en colère ou rendue triste dans tous les cas elles m’ont émue.



Dans le cas du recueil de nouvelles de Shun Medoruma, j’ai été happée par 3 de ses nouvelles. Dans la première, on découvre Okinawa, ses plages de rêve. Mais au fil des pages, on aperçoit derrière les paysages paradisiaques (comme un film en noir et blanc), les souvenirs de la guerre et des exactions des soldats Japonais. Les fantômes font partie de la vie quotidienne Japonaise. Cette lecture les rend palpables, plausibles...



Dans la seconde nouvelle, il est question d’un coq rouge et de son jeune maître, qui découvre la veulerie de son père (ainsi que la sienne) mais comment faire face à la mafia locale…. Ce jeune homme vengera son coq.



Dans la troisième nouvelle, une jeune femme, dont l’esprit est différent, nous raconte sa vie… Les fantômes ici aussi jouent un grand rôle.



Dans les autres nouvelles, il est également questions de fantôme mais également de pèche, de boxe, de suicide, de l’occupation américaine… mais j’ai été moins marqué que par Kotaro et sa tortue.



Il y a de grands auteurs de nouvelles, il me semble que Shun Medoruma est l’un de ceux-là.



Le style à la fois précis, poétique et ciselé de Shun Medoruma m’a emportée. Ce fut une lecture à la fois plaisante et glaçante… La découverte de cette ile Okinawa, sorte de Hawai Japonais, à la fois paradis mais également enfer. Avec les soldats américains en terrain conquis mais les soldats et autres bandits locaux ne valant pas mieux…

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Mondes parallèles, une histoire d'amour

Takashi et Tomohiko sont des amis de longue date , ils ont fait les mêmes études scientifiques et sont tous les deux embauchés à Bitech, un institut de recherches sur la réalité virtuelle s’intéressant au cerveau et à la mémoire.



Le fait essentiel et fondateur du récit se déroule lors d'une soirée quand Tomohiko veut présenter sa petite amie , Mayuko à Takashi.

Ce dernier reconnait dans la jeune femme, l'inconnue qu'il a croisé pendant une année dans le train sans lui parler et dont il tombe amoureux .



Triangle amoureux classique , me direz-vous , mais ce n'est pas si simple car l'auteur alterne deux récits : Scènes et Chapitres racontant à peu près la même chose en décalé temporel .

Les différences sont troublantes pour Takashi qui est le narrateur des scènes , vécues comme des rêves car les souvenirs sont modifiés , en particulier dans les chapitres, il ne se souvient plus de la fameuse soirée .



La modification de la mémoire est le sujet principal des recherches de Tomohiko qui garde secret les résultats.

L'amitié entre les deux amis est mise à mal mais cela n'affecte pas outre mesure Takashi.



Si on ne tient pas compte de cette histoire de recherche , décrite fin des années 1990 et qui parait bien balbutiante , la modification de nos souvenirs est un phénomène que chacun a déjà expérimenté dans sa vie : par capacité d'autoprotection parfois lorsque ces souvenirs sont trop perturbants, douloureux , par persuasion aussi quand ils deviennent flous , par appropriation même ou par forfanterie ...



Si le début du roman m'a amusé , j'ai perdu un peu les pédales dans les mondes parallèles, n'arrivant pas parfois à m'y retrouver et le dénouement prend une tournure de science fiction qui ne pas convaincue car totalement dépassée actuellement...



Reste également la valeur que l'on porte à l'amitié lorsque chacun est amoureux de la même femme , ici , elle est vite balayée...

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, en particulier Takashi qui apparait comme un être faible et égoïste .



Je remercie Masse Critique et les Éditions Actes Sud .
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Mondes parallèles, une histoire d'amour

J’aime les romans policiers de Keigo Higashino et j’ai voulu sortir de ma zone de confort avec ce roman plus science-fiction.



Je ne pensais pas aimer autant ma lecture mais dès les premières pages j’ai été happé par l’intrigue qui tourne autour d’un triangle amoureux (scénario assez classique) avec une petite pointe d’originalité qui inclut la réalité virtuelle.



La construction du roman est intéressante : le passé et le présent alternent pour se retrouver à la fin lors de la résolution de l’intrigue. La fin n’est pas renversante comme je l’attendais mais on prend conscience de toute la profondeur du roman qui est bien plus dramatique que je l’avais d’abord envisagé.



Les personnages sont attachants, et chaque sentiment est vraiment bien décrit : l’amour, l’amitié, la jalousie, le doute, la confusion.



Enfin, je suis surprise de voir que ce roman est sorti à la fin des années 90 mais seulement traduit en français en 2024…. Pourquoi tant d’années ? En tout cas, l’auteur a fait preuve de beaucoup d’imagination et surtout pose les bonnes questions : Peut-on vraiment modifier nos souvenirs ?


Lien : https://missmolko1.blogspot...
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