Komikku éditions [corriger]

Petite lecture manga entre deux romans, toujours aussi intéressante. Nous retrouvons Arte, qui va une nouvelle fois être confrontée aux préjugés liées à son genre, à la misogynie de l’époque.



Léonardo lui a donné un défi : négocier un tableau avec Ubertino, dur en affaire. Mais la jeune femme ne manque pas de ressource, et pourrait bien surprendre les deux hommes

Dans un second temps, la guilde des peintres met Leonardo et Arte au défi : participer à la réalisation d’une grande fresque peinte sur de la chaux. C’est un moyen de mettre la jeune femme à l’épreuve pour ces hommes qui voient d’un mauvais œil l’arrivée d’une concurrente féminine.



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C’est un plaisir de continuer cette histoire et de suivre les débuts de cette artiste peintre de talent. Elle ne va pas être épargnée dans ce troisième tome, Léo n’hésitant pas à la houspiller pour faire ressortir sa détermination et son courage face aux autres qui la regardent de haut.



J’ai également apprécié de retrouver ce mélange agréable entre les détails de l’époque, les personnages intrigants - leurs querelles, leur évolution et les petites touches d'humour -, les informations sur les techniques de peinture, et l’apprentissage d’Arte.



Enfin, visuellement, c’est toujours aussi agréable : les décors sont travaillés, quelques traits précis donnent vie à cette ville de Florence et à ces artistes.



Arte est donc un manga que j’aime beaucoup, chaque tome me plongeant avec délice dans un contexte historique passionnant, en compagnie de personnages travaillés !

Un tome bien introductif qui sait nous poser les bases de l'intrigue et de l'univers 🤗

Je me suis bien attaché à Almark, ce jeune petit garçon qui a déjà grandi trop vite pour son âge.

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Nous allons suivre donc Almark, un jeune garçon qui est le fils d'un grand et célèbre mercenaire, qui vit dans les régions du Nord. Région où la guerre y est encore en faisant des dégâts. Un jour, son père sauve un vieillard qui se révèle être en fait, le proviseur d'une prestigieuse académie de magie qui se situe au sud, là où règne la paix. Grâce au père d'Almark, pour son évolution et pour sa survie, mais aussi pour le don qu'il possède au fond de lui, celui-ci se voit donc intégrer cette prestigieuse école.

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Je me suis beaucoup attaché à Almark. Un jeune garçon qui pour son âge, a déjà vécu pas mal de choses et a frôlé la mort. Dans ce monde, il faut survivre, plus que de vivre simplement, surtout dans les régions du nord.

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L'académie m'a l'air chaleureuse et j'ai bien aimé cette ambiance qui y règne. Les personnages qu'on y croise m'ont l'air bien intéressants. Le système de magie de cet univers m'a rendue curieuse, d'autant plus le mélange avec la guerre qui est en cours.

L'ambiance qui règne entre la violence de la guerre mélangée à la bienveillance des personnages fait un joli cocktail équilibré.

J'ai hâte de pouvoir me procurer le tome 2 pour en savoir plus 🤗 Cela m'a l'air bien prometteur !

Extrait :

Petite série que j’avais souhaité tester par curiosité, et je pense que cette phrase en dit déjà beaucoup sur ce que j’en ai pensé. La série est toujours en cours, chez komikku, elle a aussi une adaptation en anime. Pour ma part, j’avais quelques tomes, donc je pense continuer la lecture avec eux, même si je sais déjà que je n’irais pas plus loin. Rien que la recherche de planche me spoil des trucs que je n’aime pas donc bon…



Tout commence comme dans la majorité des Isekai, un petit moment dans le monde d’origine, puis arrivée dans le nouveau monde. Pour Kinji, le protagoniste, on peut dire que le changement sera drastique. Même si on ignore comment et s’il y a une raison derrière son changement de monde. Dans son premier univers, il est un neet, il a trimé toute sa jeunesse pour vivre ensuite sans avoir à travailler (en achetant des biens et en les louant). Manque de bol, qui dit autre monde, dit perte totale de ce que l’on avait avant. Il repart donc de zéro, en pensant qu’il pourrait refaire le même coup dans ce nouveau monde. Encore un peu de malchance et le voilà criblé de dettes, il est donc forcé de rejoindre une entreprise minière, qui exploite ses salariés pour un salaire de misère. À ce train-là, il passera sa vie dans ses mines, et sans réussir à rembourser ses dettes, à suer à mort, alors qu’il est habitué à ne rien faire. On pourrait croire que la situation le changerait, mais il n’en ait rien, il se sert toujours des autres pour arriver à ses fins, quitte à être pire que ses propres employeurs (et à tuer ses collègues). Pour résumer, c’est pile le genre de personnage que je n’apprécie pas…



On pourrait croire que l’auteur se moque de lui, mais il n’en ait rien. Même s’il a toujours de la malchance, il n’y a pas vraiment de personnage sympathique et attachant à côté de lui. Au final, il n’a rien d’un protagoniste, il aurait plus la tête d’un personnage secondaire. Son caractère est invivable, et il est rarement sincère ou agréable avec les autres. Sans oublier qu’il est solitaire, et ne s’attache donc à personne, il ne voit les autres que comme des outils pour l’aider à s’élever. Trop gourmand, il aura tendance à aller trop vite en besogne, ce qui lui inflige des coups de karma instantanés. Il donne vraiment l’impression que dans notre monde, même un idiot peut devenir riche, alors que non (à moins d’être héritier). Ainsi, même si sa situation est peu enviable, je ne le plains pas pour autant, bien au contraire, il me sort par les yeux, et j’avoue avoir déjà du mal à me motiver à lire le second tome.



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