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Hatier [corriger]

Créée en 1880 par Alexandre Hatier, Hatier est une maison d`édition française spécialisée dans les ouvrages scolaires, En 1900, le premier Bescherelle est édité. Hatier est aujourd`hui le troisième éditeur d`éducation en France.

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Dernières critiques
La famille Belle-Etoile, tome 1 : A l'abord..

Très petit livre, adapté aux enfants qui commencent à lire. Le dessin est efficace. La Bretagne est succinctement décrite au profit du respect de l environnement. L idée de publier des livres au sujet des régions de France est intéressante. Il y a même un petit dictionnaire pour les mots difficiles et des jeux
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Monstres et légendes : Un fantôme à Canterville

Adaptation de la nouvelle éponyme de Oscar Wilde à destination des jeunes lecteurs.

Lecture très sympathique mêlant juste ce qu'il faut de terreur pour titiller l'imaginaire et humour pour dédramatiser et tourner en ridicule ce pauvre fantôme qui voudrait pouvoir hanter tranquillement son manoir.

Je trouve l'initiative de s'attaquer aux classiques pour les rendre accessible aux enfants très intéressante.

Les autres titres de la série ont l'air vraiment pas mal, je pense compléter la collection pour mon fils.
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Contes inuit du Groenland

Défi globe trotteurs : Danemark.



Le recueil, initialement écrit en danois par un aventurier/ethnologue ayant collecté ces contes vers 1900, est amusant à lire, car ces récits sont plein d'humour. La brève préface, qui explique les choix éditoriaux (ethnologiques et littéraires) est très éclairante. les choix (ex. écrire qajaq pour kayak, parler d'homme sans épouse), sont faits avec minutie et même si lire tous ces contes à la suite m'a un peu lassée, ils sont agréable à la lecture, et parfois touchants (que les hommes restent des hommes et les animaux des animaux, notamment, m'a touchée par sa fin. Une autre histoire, celle d'un chasseur sédentaire, met en image la nostalgie d'un homme qui ne peut se résoudre à quitter son village). Les premiers contes traitent surtout de mariage (ex. une tête de baleine enlève une petite fille qui jouait à se marier avec... pour l'épouser). Mais ceux qui m'ont le plus plu se situent après. Mon préféré, déjà citée par une autre critique, est celui d'une baleine et de son âme. Un autre conte montre aussi l'âme : c'est celui de la sorcière qui enlève les enfants dans son sac. Dans ces contes, on voit des hommes sans épouse, maltraités et moqués, et mauvais chasseur (bien chasser, cela semble un critère matrimonial !) mais qui retournent la situation et prennent une revanche sur leur statut. Ainsi, il est question d'un chasseur ayant un bon outil.



Une autre caractéristique de ces contes, c'est la cruauté : pas forcément celle de la nature, dont pourtant, les Inuits dépendent, mais celle des hommes même. Par exemple, des frères qui "embauchent" un conteur, le payant à peine (en un bien maigre morceau de viande pour sa femme et lui) et s'amusent à le tourmenter en lui faisant raconter la mort de ses enfants. Ces personnages dégueulasses (il faut dire les termes, d'autant qu'à la lecture on s'émeut avec le vieillard, c'est donc d'autant plus révoltant) finiront heureusement par payer.



Et puis, c'est aussi la cruauté plus burlesque du Barbe bleue inuit, qui engraisse ses femmes avant de pleurer leur mort (tiens donc); la leur dispensant généreusement, s'amuse le narrateur. Ou bien, outre la cruauté, ou la vantardise (celle du corbeau, celle du menteur) on a aussi droit à la bêtise. On raconte qu'une femme est si belle que la voir tue ? "il faut que je la voie", dit un homme (on se demande ce qui peut mal se passer).



D'autres histoires m'ont paru un peu décousues, et pleines de rebondissements, mais les recueils de conte et celui ci en particulier ont quelque chose de de plaisant. Je compte bien en lire d'autres. Je précise enfin ne pas connaître la culture Inuit, mes connaissances de ces nations se résumant à quelques anecdotes sur l'Inuktikut, langue polysynthétique. Et non, sauf définition très large de mot, les inuits n'ont pas cinquante deux mots pour dire "neige", c'est une légende initiée par Boas. Désolée.

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