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Moi, Orphée

“Moi, Orphée” de Benjamin Carteret est un ouvrage qui se distingue par sa brièveté mais aussi par l’intensité de son récit. L’auteur nous plonge dans la vie tumultueuse d’Orphée, marquée par des contradictions poignantes et une ambition dévorante : celle de transcender sa condition mortelle pour atteindre le divin.



Benjamin Carteret explore avec finesse la quête de puissance d’Orphée, son envie vis-à-vis des autres dieux, mais aussi ses faiblesses intrinsèques qui le rendent profondément humain. La plume de l’auteur est remarquablement fluide, permettant aux lecteurs de naviguer à travers une érudition qui rappelle son précédent ouvrage, “Perséphone”, tout en restant accessible.



L’originalité de ce livre réside dans la réponse qu’il propose à l’une des questions les plus mystérieuses de la mythologie : pourquoi Orphée se retourne-t-il malgré l’avertissement des dieux ? Benjamin Carteret suggère que ce geste est loin d’être une simple erreur tragique. C’est par cet acte qu’il devient enfin un dieu, non pas en acquérant de nouveaux pouvoirs, mais en comprenant la véritable essence de l’amour. Toutefois, cette révélation s’accompagne d’une solitude inévitable.



En somme, “Moi, Orphée” est une œuvre qui captive et émeut, offrant une perspective nouvelle sur un mythe ancien. La maîtrise narrative de Benjamin Carteret et sa capacité à insuffler une nouvelle vie à des histoires séculaires font de ce livre un incontournable pour les amateurs de littérature mythologique et les chercheurs de vérités cachées dans les plis de l’histoire.
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Le dernier sommeil selon Caravage

Le récit est sous forme de journal, suivi de lettres. Ecrit par celui qu’on appelle « Cecco del Caravaggio », qui est à la fois son assistant et son amant.

Nous sommes en 1606

Certes pour une « Dormition de la Vierge », il manque la sérénité, les angelots… et la douceur… Lui c’est la mort dans la vraie vie qu’il propose, dans des tonalités foncées et non sous le bleu du ciel… Et cela ne va pas plaire du tout !!! Et de plus le modèle va faire scandale… une prostituée retrouvée noyée après avoir été assassinée…
Pour lui la peinture doit refléter le monde, les êtres et les visages humains. Les personnages représentés ne sont pas des images pieuses. Il montre la vie, la mort… et quand il se représente lui-même sur des tableaux il s’enlaidit « comme s’il voulait figurer le démon intérieur qui le hante »
Le roman nous parle de sa peinture, de ses ennuis avec la justice (assassin, prisonnier, en exil…) , des différents tableaux qu’il a peint, des villes où il a vécu, contraint de fuir de plus en plus loin de Rome,( Naples, Syracuse, Messine) de ses rapports avec d’autres personnes et en particulier avec le peintre Rubens, de sa technique de peinture, de la société qu’il fréquente, des plus importants collectionneurs de l’époque, de la manière de se procurer des oeuvres à moindre coût, de ses modèles, des ennuis qu’il a avec les autorités et la police, de ses fréquentations, de ses protecteurs ( en particulier La marquise Costanza Colonna, épouse de Francesco Sforza), de son exil qui le conduira à la mort.



J’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur le Caravage ( et je ne vais pas m’arrêter là) après avoir vu la remarquable série télévisée « Ripley » .

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Moi, Vénus...

Vénus. Doux mot à nos oreilles, synonyme d'amour, de beauté, d'Antiquité, de passion... Mais qui était réellement Vénus ?

C'est ce qu'a décidé de nous offrir Marika Doux grâce à cette courte autobiographie.



La parole est à Vénus !

De la Vénus rêveuse née d'une anomalie de la nature, comme souvent chez les Dieux...

De la Vénus prisonnière de son premier mari, le terrible Vulcain...

De la Vénus rebelle qui découvre la vie, l'amour physique, les Hommes, les Dieux...

De la Vénus assagie qui profite de son île...



À la Vénus amoureuse...

À la Vénus consciente du pouvoir des femmes et de la férocité de certains hommes...

À la Vénus féministe, à la volonté d'être maîtresse de son corps et de son âme.



Embarquons pour un voyage dans les contrées lointaines de l'Olympe entre ciel et mer et terre où Vénus a beaucoup plus de reliefs que dans ce que j'avais pu lire jusqu'à présent d'elle. Louée pour sa beauté, l'Autrice la met ici en avant pour tout autre chose.

C'est une réussite et une belle surprise. Des œuvres d'art représentant la déesse sont disséminées dans le livre et correspondent aux mots rédigés.



Quant à Vénus, elle prend position, nous entraîne dans quelques considerations anachroniques parfaitement maîtrisées qui ont nourri mon intérêt.

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