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L'Arabe du futur, tome 5 : Une jeunesse au ..

Un album de transition. Pas de séjour au Moyen-Orient pour le héros. En revanche son plus jeune frère, enlevé par le père pour faire pression sur la mère, lui, s'y trouve.



L'accent est mis sur la famille française, formidables grands-parents.



Les années lycée sont plus favorables au narrateur. Les problématiques propres à âge prennent toute la place.



De son côté la mère remue ciel et terre, en vain.
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L'Arabe du futur, tome 4 : Une jeunesse au ..

Un tome exceptionnellement long, que j'ai trouvé mélancolique. Le jeune narrateur se rend compte de la vraie nature de son père, de la détresse de sa mère, tandis qu'il continue de vivre des situations injustes et humiliantes aussi bien en Syrie qu'en France.



On assiste à la dérive d'un couple bi-cultutel. Une femme qui a l'impression d'avoir raté sa vie, un looser qui se raconte des bobards, et va lui aussi subir de fortes désillusions. Qui vont le pousser au pire.
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L'Arabe du futur, tome 6 : Une jeunesse au ..

Sa touffe hi hi hi! (ça manque les ricanements bêbêtes de ses camarades de classe mais que l’on retrouve néanmoins aux trois jours de la circonscription)

Voilà la dernière ligne droite de l’enfance de Riad devenu un presque un homme

Les déboires de la famille maternelle, escroqueries diverses, perte d’autonomie des grand parents maternels, des décès s’enchaînent: c’est la vie! Mektoub!

Grand mère et mère Clémentine font preuve d’irrationalité l’une avec ses voyantes et l’autre avec ses croyances obsolètes seuls les grands pères font preuve de clairvoyance. En outre la mère obsessionnelle fait preuve d’une grande naïveté avec un avocat véreux et elle pète régulièrement les plombs.

La mère de Riad qui a quelque chose de Cyrano de Bergerac mâtinée avec une coiffure à chien à la Chantal Goya mais elle tient bien de sa mère pour le nez qui, elle, ressemble plus a Nana Mouskouri. Et Dieu qui ressemble à Brassens

La BD «Petit verglas» quelques planches dont un graphique autrement intéressant que celui de la série «L'Arabe du futur» peut-être un peu plus conventionnel au style semi réaliste moins perso mais plus agréable. Mais bon Émile Bravo lui conseille de se concentrer sur le scénario plutôt que les beaux dessins voilà, c’est ce qu’il a fait et malheureusement a trouvé son style, celui de Pascal Brutal, celui de cette série . Comme dirait papy et mamy «j’ai tout lu et je n’ai pas aimé du tout» sans doute une question de génération...

La couleur verte montre une éclaircie dans la vie de Riad, des bulles orangées avec la figure de papa Sattouf, quelques cases en orangé, scène de violences des beurs, guerre en Syrie, des cerclages de style annotation de prof en rouge, les cases d’espoir en rose. Des couleurs très primaires sans nuances toujours .

La jeunesse, la recherche du Graal de la BD et le parcours du combattant pour trouver à Paris écoles, appartement et jobs de survie Les interrogations sur la reconnaissance de son talent alors qu’il lui reste le souvenir des explications de papa Sattouf regrettant qu’il ait raté «médecine» Mauvaise conscience envers le paternel qu’il ne devrait pas avoir car celui-ci, L’Universitaire Papa Sattouf n’a toujours pas fait de progrès en orthographe.

Les commentaires imaginaires de Papa Sattouf viennent parasiter la psyché de Riad Celles-ci sont bien en phase avec sa mentalité mais parfois assez juste malheureusement et toujours avec ce petit parler cocasse de français mal «prounoncé» à l’arabe: la petite voix de papa Sattouf est plutôt amusante et, de loin et impuissant, il devient plus sympa.

La psychothérapie courte de la psy contrarie l’islam mais porte ses fruits tout comme les soins de l’ophtalmo.

Toute cette partie autobiographique semble être auto-promotionnelle et à but lucratif, un intérêt moindre avec un discours de psychanalyste un peu long où Riad s’apitoie sur lui-même, un étalage de ses collaborations avec les plus grands, notamment Vidal, Charlie Hebdo et autres auteurs de BD connus, qui tient du cabotinage et qui confirme la haute considération qu’il a de lui-même vue tout au long de la série hors psychothérapie

Bourratif comme un kouign Amman ou un Knafeh bel jebneh الكنافة بالجبنة, j’ai eu le plus grand mal à finir tant Riad Sattouf a voulu tout dire. Il faut parfois, car ces choses sont plus intimes à l’âge adulte, savoir se taire or apparemment et Riad ne sais pas le faire. Si la narration de son enfance jusqu’à l’adolescence paraît légitime et se suit assez facilement avec intérêt et parfois amusement, la partie concernant le jeunes adulte me semble manquer un tantinet de pudeur et questionne quand à l’utilité apportée à Riad lui même dans la mesure où cela n’apporte pas grand-chose à la série et que cela se termine en queue de poisson.

A mon sens un tome de trop. L’essentiel c’est que Riad soit sorti de ses ténèbres et soit devenu ce qu’il est, c’est ce qu’il faut retenir de cet ultime tome.

that's all folks
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