Editions des Equateurs [corriger]

Triste à souhait.

le sous titre indique "histoires d'enseignant ordinaires" mais on parle surtout des cas de suicides pour dénoncer le mal-être de l'éducation nationale.

Le titre est accrocheur et ne reflète en rien le contenu d’où ma déception a la lecture. Surtout qu'au final, a part dénoncer la situation, l'auteur n’apporte pas vraiment de solutions.

Dès les premieres lignes, le sourire se dessine sur le visage et ne le quitte plus. Le propos est alléchant et l’écriture vive et spontanée invite à une lecture sans répit et pleine d’humour.

Allez hop, je pars à l’aventure… depuis mon fauteuil, pas question de me mouiller les pieds. Moi aussi je veux faire partie de l’équipage et descendre la Seine jusqu’à la mer, alors me voilà embarquée en passager clandestin à bord de Bateau, frêle esquif s’il en faut.

Une épopée ? Allez, osons le mot. Après tout ce terme n’engage que moi et mes velléités de voyage nautique.



Un roman plein de drôlerie, d’auto-dérision qui retrace le parcours de trois jeunes gens bien décidés à devenir aventuriers et descendre la Seine jusqu’à la mer, à bord de leur canoë. Un périple qui ne se fera pas sans péripétie et anicroche, enfin raisonnablement, la Seine n’étant pas l’Amazone.

Un plaisir d’écrire dans un joli phrasé, avec emploi du subjonctif (si ça existe encore !) et un plaisir de lire un cabotinage plein de digressions naïves sur la politique, la littérature, la géographie… et bien d’autres choses encore. Mais je vous laisse découvrir de quoi il en retourne, ne chargeons pas trop la barque !

Dévoré en quelques heures, j'ai beaucoup aimé ce court récit passionnant et puissant dans lequel Patrice Franceschi (il faut retenir ce nom !) raconte son expérience aux côtés des combattants et combattantes kurdes contre Daech entre autre (car ils ont beaucoup d'ennemis les Kurdes).

Le livre est clair, très accessible, et l'auteur s'y fait l'avocat très éloquent de la cause kurde. Il fait à l'occasion de brefs rappels historiques, pédagogiques et efficaces, qui permettent de bien saisir les enjeux du combat en cours.

Le portrait de ces hommes et de ces femmes, d'un courage inouï, qui se sont battus pour leur indépendance, et au nom de valeurs qui sont parfaitement les nôtres. Je n'oublierai pas les portraits de femmes combattantes, prête à tout pour combattre le fanatisme djihadiste. Et ces décérébrés en face qui combattent une clé autour du coup pour entrer au paradis plus facilement.

L'image donné de ces combattants kurdes, tolérants, ouverts, laïcs est magnifique.

S'il s'inscrit évidemment dans une tradition très forte qui peut évoquer Malraux ou Hemingway, ce livre se singularise lui aussi par sa hauteur de vue. Chaque chapitre commence avec une citation grecque ou latine judicieusement choisie.

Les événements décrits ayant eu lieu il y a près de 8 ou 9 ans, nous savons comment tout cela s'est fini. Mais le livre garde toute sa force.

La tragédie infinie des Kurdes n'est pas prête de finir, mais ce récit n'est pas daté et il a une portée véritablement universelle.