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Transmania : Enquête sur les dérives de l'idéolog..

Un torchon, une immondice, se veut journalistique mais n’a rien d’objectif, digne d’un livre rédigé par Bardella et Beigdeber en même temps, c’est une honte pour la France. J’espère que ces femmes apaiseront leur cœur et défendront un jour des sujet qui les concernent.
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Transmania : Enquête sur les dérives de l'idéolog..





C'est un livre qu'il fallait écrire, sur un sujet dont j'ai pu mesurer toute l'ampleur de visu, depuis les cas d'enfants de proches jusqu'à la manifestation de l'activisme trans dont j'ai été témoin lors de plusieurs rassemblements où ils s'incrustaient. Ce livre est-il « transphobe » ? Oui, dans la mesure où il apporte un regard critique et documenté sur un phénomène que je juge pour ma part très inquiétant. Mais aux yeux de tous les intégristes, la moindre contestation de leur dogme est « phobe ». Toutefois, plusieurs fois, les deux auteurs manifestent des marques d'empathie réelles pour les trans dont elles n'ignorent pas les souffrances réelles.



Entrons maintenant dans le vif du sujet, en mettant de côté les aventures De Robert/Catherine, cet archétype trans qui nous suit tout au long de l'essai et qui, pour autant qu'il est amusant, n'est pas, selon moi, d'une grande nécessité pour servir le propos. Idem, ce tutoiement intempestif adressé au lecteur est quelque peu infantilisant, voire pénible. Mais passons, puisque le reste est extrêmement pertinent.



Mesdames Moutot et Stern sont des femmes, c'est-à-dire, suivant la perception trans, des êtres qui jouissent d'un « bioprivilège » qu'elles ne mériteraient pas car elles n'ont rien fait pour, ça leur est tombé tout cuit. Les femmes afghanes sous le joug des Talibans sont donc des privilégiées et elles se plaignent, les ingrates !



Les deux auteurs, donc, sans être véhémentes, sont ici sans concession. Il faut dire qu'elles ont ce tort d'étudier leur sujet sans carapace idéologique, sinon celle d'être des « fachos », comme nous le sommes tous lorsque nous n'adhérons pas à 100% au wokisme, dont les trans sont une composante essentielle.



Oui, il y a peut-être un risque à s'injecter des hormones dans le corps : « Nous sommes peut-être à la naissance d'un énorme scandale sanitaire », explique d'ailleurs l'urgentiste Patrick Pelloux, cet autre « facho » dont les copains de Charlie Hebdo sont morts sous les balles de djihadistes en 2015, pour mémoire !



Oui, encore, on peut éventuellement parler de mutilation en ce qui concerne les vaginoplasties, phalloplasties et autres mammectomies. Ne faudrait-il pas plutôt privilégier des aides psychologiques afin de comprendre pourquoi des jeunes gens en arrivent à rejeter à ce point leur corps d'origine naturelle, rappelons-le ? Nonobstant le réel – qu'on tord comme serpillère de nos jours ! –, les praticiens cèdent aux injonctions trans de peur d'être estampillés « transphobes ». Pourtant, les « clients » du transgenrisme, comme l'expliquent les auteurs, souffrent pour beaucoup de troubles psychiques graves. N'est-ce pas alors une forme d'emprise que de les convertir à ce dogme fantasmatique ? « Un nombre conséquent de sources indiquent que les personnes trans souffrent de comorbidités psychiatriques. »



Arme redoutable envoyée au parents qui hésiteraient, dans l'attente que leurs enfants n'aient plus besoin de leur demander la permission de se mutiler grâce à des lois complaisantes : le chantage au suicide. « La Punchline préférée des médecins trans affirmatifs. » Certaines cliniques se sont même lancées dans des expériences abjectes, dont la clinique Tavistock au Royaume-Uni, spécialisée dans la transition de genre et où l'on pratiquait « l'expérimentation médicale sur mineurs ». Environ mille familles ont depuis porté plainte contre cet établissement pour avoir été trompées par les praticiens qui y sévissaient. Hélas, fort du militantisme trans, les dérives arrivent en France. Pourtant : « Les transitions restent des pansements sur des plaies béantes », confie aux auteurs une « femme » trans, Madeline.



Et l'Éducation nationale d'en rajouter une couche en favorisant l'entrisme trans dans les écoles, les collèges et les lycées : « Comment les enfants peuvent-ils apprendre à raisonner si on leur sert du révisionnisme scientifique à l'école ? » Une école qui « propage elle-même des élucubrations anti-réalité ». Voici donc venue l'ère de la cancel réalité. Cependant : « Comment se fait le développement cognitif quand on ne met pas de limites matérielles à nos fantasmes et qu'on ne nous dit pas qu'il faut apprendre à gérer nos frustrations ? »



Les adolescents étant particulièrement touchés par le transgenrisme, les auteurs avancent une idée qui tombe un peu sous le sens : « Transitionner est souvent une façon de se démarquer et d'échapper aux normes majoritaires tout en se conformant à d'autres normes perçues comme plus subversives. » Pire : « À l'heure de la transmania, pour atteindre le summum de la popularité à l'école, il faut se dire non binaire. » Ou quand la conviction n'est motivée que par les apparences. de là sans doute une sorte de psychose collective qui s'empare de nos jeunes, lesquels perdent alors le sens commun, « aidés » en cela par une mouvance terriblement sectaire. Et évidemment : « La secte transmaniaque aspire les plus fragiles. » Des êtres fragiles qui ont été des proies faciles durant les confinements où ils n'avaient plus de vie sociale qu'à travers les écrans.



Une évidence saute alors aux yeux : « Les enfants doivent rester en dehors des lubies identitaires et sexuelles des adultes. »



Puis les deux auteurs enfoncent encore plus profond le clou, soulevant un lièvre de la taille du l'Hydre de Lerne : « Il existe indéniablement un courant sous-marin pédophile en lien avec le transgenrisme », explique la fondatrice du média Reduxx, un site qui prend la défense des femmes et des enfants, donc un site… « transphobe » et « facho », faut suivre, hein ?!



Ah, il y a aussi ce petit détail qui m'a interpellé : « En Iran, où l'homosexualité est punie [souvent de mort ! NdA], les transitions sont encouragées. » Cela fait toujours un homo en moins ! Ceci expliquerait sans doute pourquoi les trans activistes manifestent aux côtés des pro-Hamas, comme j'en ai été témoin maintes fois à Paris. Il faut dire que les trans sont comme des poissons dans l'eau dans la mouvance ultragauchiste, et ils en adoptent tous les codes, dont celui-ci : « L'esthétique de la violence et de la défense armée fait partie de la culture trans. »



Mais comment cela a-t-il été rendu possible ? C'est là que le travail de Dora Moutot et Marguerite Stern devient effrayant, parce qu'il lève le voile sur le cynisme ultralibéral, celui-là même qui anéantit en toute décontraction les peuples du monde entier. Car c'est essentiellement la nébuleuse ultralibérale qui finance la propagande agressive transgenre, via des associations, des campagnes de lobbying, des menaces contre les récalcitrants universitaires, du matraquage dans les films et séries, etc. Ce « mouvement est soutenu par la crème du capitalisme » : Soros évidemment (il est de tous les mauvais coups celui-là !), l'ex-madame Bezos (le fondateur d'Amazon), le rejeton du milliardaire Warren Buffet, les Gates et même la famille Disney. Cerise sur le gâteau, lorsque vous faites un don à Wikipédia, il y a de fortes chances pour qu'une partie de la somme file entre les mains de la holding trans, un peu moins dans celles des chrétiens d'Orient ou des Tibétains ! Car les trans sont une manne financière, particulièrement pour Big Pharma : ce sont des milliards qui sont en jeu. Ceci expliquerait peut-être cela…



Comment lutter contre les milliards de ces gens-là qui, par la voie d'une association pro-trans (GLAAD) ont annoncé la couleur : « Mener la conversation. Former le narratif médiatique. Changer la culture. » Au cas où certains s'interrogeraient, ce n'est pas une citation d'un ministre allemand de la propagande ! Et bien sûr les trans sont anticapitalistes !



Au fait, s'interrogent encore les deux auteurs, puisqu'être trans n'est plus considéré comme une affection – un « délire pathologique », disait Lacan –, comment se fait-il qu'en France leur transition puisse être remboursée à 100% ? Rebroussement auxquels s'ajoutent les financements avec les deniers publics de la propagande trans ?



Une telle soumission idéologique passe nécessairement par le langage. Par exemple, exit le « lait maternel », on lui préférera désormais le « lait humain » ou le « lait des seins/du torse ». le vagin deviendra le « trou du devant ». Question, si le trans est oriental, on pour dire « trou du Levant » ?! Quant au mot « femme », c'est presque un tabou.



Les femmes, justement, bien loin de proposer une sororité dont ils se vantent trompeusement, les trans les agressent violemment lorsqu'elles affichent un féminisme trop radical à leur goût en ne souhaitant pas de vestiaires communs, par exemple. Dans le jargon trans, ces femmes-là sont des TERF – Trans-exclusionary radical feminist, c'est-à-dire des femmes qui n'incluent pas les « femmes » trans dans leurs combats féministes. La féministe Janice Raymond l'affirmait déjà à la fin des années 1970 : « Tous les transsexuels violent le corps de la femme en réduisant la véritable forme femelle à un artéfact, s'appropriant leur corps pour eux-mêmes. » Et les auteurs d’ajouter à raison que le transgenrisme est : « Un projet misogyne qui efface les femmes. »



Puis vient une question très intéressante : « Est-ce possible que les perturbateurs endocriniens, qui causent des changements chez les animaux, aient un impact similaire sur les humains ? L'explosion des cas de dysphorie de genre pourrait-elle être liée à une forme d'intoxication ? » Attendons de voir ce qu'en dira la science, si elle a encore le droit de s'exprimer bien entendu.



Et si le transgenrisme cachait quelque chose d'encore plus sordide ? s'interrogent encore les auteurs, apportant un début de réponse – qui leur vaudra d'être traitées de complotistes, elle s'y préparent : « le transgenrisme est en fait la première étape d'un projet de société où l'humain se confondra avec la machine, et où la technologie et la biologie synthétique permettront de modeler à l'envi nos caractéristiques les plus fondamentales, la modification de la sexuation n'étant qu'une première étape. » Ces apprenti-sorciers, qui se servent de nos enfants pour assouvir leur délire de toute-puissance, ce sont eux les monstres et pas ces pauvres gosses qu'il faut aider sans les juger, ce que, à leur manière, Dora Moutot et Marguerite Stern ont essayé de faire ici.



























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Transmania : Enquête sur les dérives de l'idéolog..

Torchon transphobe qui ne respecte aucune méthodologie d'enquête. Les enquêtrices partent avec des présupposés biaisés qu'elles tentent de démontrer à partir d'exemples imprécis en en faisant des vérités générales. Aucune remise en question de la place des chercheuses dans l'analyse et de l'impact que leur présence induit sur leurs données. Leur livre ne comporte aucune source externe fiable. Les autrices n'ont sans doute pas assisté à un seul cours d'enquête de leur vie avant d'éditer leur enquête. Ou alors elles savaient pertinemment que leur enquête n'était basé sur aucune donnée fiable et ont juste chercheuses la notoriété et l'argent facilement. Bref, peu importe vos opinions politiques, n'achetez jamais cette catastrophe
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