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Marabout [corriger]

Marabout est une maison d`édition belge, fondée en 1949 à Vervier par André Gérard. Elle est leader sur le marché du livre pratique, et compte de nombreuses collections et sous-collections, parmi lesquelles Marabout Roman, Marabout Service, Marabout Junior, Marabout Mademoiselle, Marabout Université, Marabout Scope, Marabout Fantastique, Marabout Science-Fiction, Marabout Flash… Plus de 30 nouveautés sortent chaque mois, et environ 5 millions de volumes sont vendus chaque année.

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De cauchemar et de feu

Sunday, Bloody sunday!

Le dimanche 30 janvier 1972, en Irlande du Nord, dans un quartier de Derry, le Bogside, une manifestation pacifiste dégénère en massacre organisé, sous les coups de feu des parachutistes de l'armée britannique qui prennent délibéremment pour cibles les manifestants pacifiques et en tuent 14 et en blessent tout autant en leur tirant dans le dos.



Une cinquantaine d'années plus tard, un crime est commis en plein Paris qui se débat dans une période marquée par le terrorisme.

Le capitaine Mehrlicht, va devoir nager dans les eaux troubles d'un "revival" d'affaires liées au terrorisme des années sanglantes et réglements de comptes entre membres de l'IRA et anciens loyalistes protestants.

Tout serait simple s'il n'y avait pas cette figure cauchemardesque issue des enfers de la mythologie irlandaise celtique, le Far darrig, et qui semble avoir choisi les rues de Paris pour commettre des crimes atroces par le feu.



Notre truculent capitaine, obsédé par le jeu "Questions pour un champion" et surtout par son animateur vedette, Julien Lepers, est affublé d'une jeune stagiaire, la lieutenante Reigner, fraichement sortie de l'école de Police et qui va rapidement faire son baptème du feu!



A la tête de son équipe et de ses fidèles lieutenants, Dos Santos et Latour, la personnalité de Mehrlicht ainsi que son caractère atypique, va rapidement dominer les terrains , surtout des dialogues!



Nicolas Lebel nous entraîne dans un bon polar à suspense tout en rattachant son récit aux événements qui ont marqué l'Irlande du Nord dans les années 1970. Bien documenté, il nous raconte la vie de jeunes gamins des rues de Derry (Londonderry pour les Unionistes), lesquels deviennent soient des soldats clandestins de l'armée républicaine, soient des militants catholiques pacifistes, mais, parfois, le frontière entre les deux est floue!



C'est un bon roman qui se lit facilement et à la lecture duquel on en apprend beaucoup sur ces événements qui ont ensanglanté un petit pays d'Europe, l'Irlande, événements qui pourraient avoir des suites malheureuses suite au Brexit qui relance les troubles entre les différentes communautés.

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Les secrets de Scotland Yard

Une fois de plus, j’ai fait une bonne pioche avec ce petit Marabout qui nous explique les débuts de Scotland Yard, ou plutôt, de la brigade de Bow Street, des Diables Rouges de Bow Street, avant de basculer vers une autre police.



Ce ne fut pas facile, les habitants de Londres avaient peur qu’avec une nouvelle police, ils perdent des libertés (celle de truander, sans doute) et au départ, ce ne fut pas facile pour ces policiers qui ne sont jamais armés.



Ce court roman de 150 pages évite le côté scolaire qu’on aurait pu redouter et ne nous noie pas sous des dates, des chiffres, des détails trop lourds (on les retrouvera dans les dernières pages), mais va plutôt nous démontrer la sagacité des agents de Scotland Yard au travers de petites anecdotes véritables.



Nous suivrons donc quelques enquêtes des hommes du Yard, des enquêtes pas facile, où ils ont dû bosser, réfléchir, travailler méthodiquement, afin de trouver les coupables de ces différentes affaires.



Ensuite, l’auteur parlera de la documentation criminelle, très importante, du labo d’analyses, tout aussi important, et de celui qui occupe le poste le plus haut au Yard : le receiver, autrement dit, le comptable (le trésorier), qui n’a de compte à rendre qu’à la reine, pardon, au roi, maintenant.



Ces pages se lisent toutes seules, sans pour autant qu’il y ait de l’action, des courses-poursuites ou tout autre ressort habituels des romans policiers ou des thrillers. C’est instructif, intéressant et j’ai dévoré ce petit livre trop vite.



Même le chat l’a adoré, vu le nombre de fois qu’il a reniflé les pages (c’est un vieux livre qui sent le vieux, les bouquineries, bref, une odeur enivrante) et qu’il a déposé son odeur en frottant sa tête sur les coins du livre.



Bref, ce petit livre est instructif, très bien écrit (sans fioritures, sans difficultés) et les différentes anecdotes sont très intéressantes à lire. J’ai vraiment apprécié cette lecture, qui m’en a appris un peu plus sur Scotland Yard.



L’inconvénient, si je puis dire, c’est qu’il date de 1956 et donc, n’est pas au goût du jour. Mais j’ai aimé ce goût suranné, sans smartphone, sans internet, sans grandes technologies. De temps en temps, ça fait du bien.



Par contre, pour le trouver, il vous faudra écumer les bouquineries ou les brocantes…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Double amnésie

Bon, arrachons le sparadrap rapidement : j'ai été déçu.

Voila, c'est dit et je me sens un peu soulagé tellement j'ai eu du mal à me l'avouer, mon amour pour cette auteure et mon excitation de la retrouver, m'aveuglant un peu sur ce sujet.



En fait, Double Amnésie m'a un peu surpris, en me proposant des retrouvailles finalement assez inattendues.

En y réflechissant, ce qui avait fait pour moi le succès des romans précédents et notamment de Le Cheptel que je considère quasiment comme un chef-d'oeuvre du genre, tient à plusieurs choses : Les sujets périphériques abordés, passionants. Le rythme de la narration, avec ses fameux aller retours d'un arc narratif à l'autre, d'un personnage ou d'une époque à une autre, qui sont devenus à mes yeux une réference en la matière. Les intrigues aussi, et la réunion finale des élements qui s'alignent devant nos yeux ébahis qui avaient pensé à tout sauf a ça..



Tout ça, bien sur, mais aussi les personnages non?! Et bien je n'y avais pas vraiment réfléchi, mais en fait.. non. Je me souviens avoir déja été vaguement surpris de voir que Eloise Bouquet avait été reconduite dans Le Cheptel, ce qui n'était a mon gout très necessaire etant donné la place mineure accordée au Flic avec un grand F dans ces romans, ce qui avait d'ailleurs pour effet de mettre d'autant plus l'accent sur l'enquête en elle même et les agissements passionnants des autres protagonistes.



Dans Double Amnesie, tous les curseurs été inversés. Celui de la place du personnage principal a été poussé a son maximum, impactant les aspects que j'avais préféré dans la lecture des 2 premiers tomes. On se retrouve donc avec un roman très bien écrit evidemment, mais moins intriguant, moins fascinant, moins bien ficelé qu'auparavant, au profit de nombreux détails assez mineurs sur la vie privée d'une flic qui ne m'a jamais paru très interessante et dont je me fichais un peu d'en savoir plus.



Je sais pas si c'est un manque de confiance en soi d'une auteure qui croirait devoir son succès à cette heroine plus qu'a son talent. Ou un excès de cette fameuse confiance qui aurait emmené a s'essayer dans le sous genre devenu presque universellement lassant, du flic meurtri par la vie qui va puiser dans ses noirceurs pour résoudre l'enquête, mais pour moi cet angle n'a pas fonctionné.

Je dois d'ailleurs avouer que les 2 dernières pages du Cheptel m'avait un peu inquiété, l'impression de voir un teaser Netflix pour le prochain épisode d'une série un peu cheap qui aurait été maladroitement collé a fin d'un immense film auréolé de tous les prix possible.



Je met 14/20 car Double Amnésie n'est pas un navet, et m'a donné malgré tout un certain plaisir à la lecture, mais pour la première fois je n'ai pas ressenti cette sensation de tourner les pages les unes plus vites que les autres, de rester accroché au suspens sans pouvoir reposer le bouquin. Je n'ai pas du tout été happé par les mots et c'était la première fois que cela m'arrivait avec Celine Denjean, ce qui explique probablement ma déception globale.
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