Vidéo de la bande annonce du roman "Le Tueur des Rails" de Sylvain Johnson
La tempête du siècle de 2019 ne serait pas oubliée de sitôt, tout comme la tragédie du lac des Poupées.
Les religions valaient autant que les contes de fées de son enfance. Cendrillon pouvait bien s'étouffer dans ses cendres.
Mais l’homme possède la capacité de tout oublier, de tout mettre de côté, d’accepter l’inacceptable dans l’espoir d’un bon coup.
La sirène comprit à ce moment, elle aurait dû le réaliser plus tôt, que venir ici était une terrible erreur. Cet endroit n'était pas le lieu de son futur changement, de sa transformation, mais plutôt une maison de fous, un Palais de démence.
Elle semait le deuil comme un premier ministre sème des promesses vides.
L’illusion du bonheur vaut parfois le bonheur lui-même.
“Lundi 28 Octobre…Thomas marchait sous la pluie depuis près d’une demi-heure. Il était trempé, frigorifié, et son corps tout entier était parcouru de frissons intenses. Le temps était morose, et le ciel de cette après-midi froid d’octobre, couvert de nuages gris.”
Cendrine la vit trépasser, put presque saisir son âme au passage. Cette pensée l’amusa. Des voix, des murmures la troublèrent. Des mouvements dans la pièce la firent frissonner. Seule, elle se mit à rire, consciente de sa folie, de sa démence.
La sirène comprit à ce moment, elle aurait dû le réaliser plus tôt, que venir ici était une terrible erreur.
- Seigneur, merci pour cette nourriture que nous sommes sur le point de manger comme des cochons...
Les amis le verre discrètement le regard vers la femme.
- ... et protège notre famille, même celle que tu as été assez salaud pour nous enlever, dans ta propension à briser les cœurs de ces pauvres êtres que tu as créés à ton image. Sur ton nuage de douceurs et avec tes anges te faisant des pipes, j'espère que tu es content de tout le mal que tu répands sur notre petit monde insignifiant. p153