Sarah Bordy

Le titre m'a attirée. Nous sommes à Pontarlier, une charmante ville de Franche-Comté, plus connue pour sa fabrication de l'absinthe que pour ses cadavres. Certains habitants cachent de lourds secrets. Ainsi, lorsqu'un riche industriel est assassiné vingt ans après son frère, le passé refait surface... Ce sera au lieutenant de gendarmerie Julien Georget d'essayer de démêler cet écheveau.



J'ai lu d'une traite ce roman, tant il m'a captivée ! La structure en courts chapitres apporte du dynamisme au récit. Quant à l'écriture, elle est fluide et agréable. Je me disais, à chaque page tournée, "allez, encore une dernière pour aujourd'hui". Au final, je l'ai dévoré en une journée. Même si le thème n'est pas forcément novateur, la mise en place des rouages de l'intrigue est du grand art ! J'ai adoré ! Sarah Bordy, explore avec finesse le psychisme humain. Nous sommes dans un vrai thriller qui ne peut pas laisser indifférent.



N'hésitez pas à le lire !



Un grand merci à Babelio et aux Éditions du gros caillou pour cette superbe découverte.
Lien : https://promenadesculturelle..

Je vais aller à l'opposé de la plupart des critiques de ce roman policier, je n'ai pas franchement vibré à sa lecture , dommage ...



Le prologue s'ouvre avec la découverte d'un cadavre dans les bois .

C'est celui de Barnabé Rollet qui a fait fortune dans cette région de Franche Comté . Il a été tué d'une balle dans la tête .

Son frère Hector avait déjà été assassiné de nombreuses années auparavant sans que l'on ait découvert son véritable meurtrier .



Le gendarme Julien Georget et la jeune recrue Dylan sont appelés pour un feu d'ordures sauvages où, dans le tas calciné est extrait un bout d'enveloppe au nom d'Alice Gallo, une femme qui a disparu depuis longtemps .

L'enquête sur le meurtre va , par contre, vite échapper à la brigade de gendarmerie de Pontarlier et Julien qui espère bien ne pas rester dans cette ville en est marri .



Beaucoup de personnages gravitent autour de ces histoires de disparition, meurtres et autres .

Ici , tout le monde se connait sur 3 générations , les rancœurs et les jalousies sont bien entendu flagrantes .

Le climat de suspicion pénètre également au cœur des familles .

Tout cela rend l'ambiance bien sombre, chacun ayant quelque chose à cacher .



J'ai trouvé que la narration était trop dispersée , les chapitres sont très courts et cela s'accélère nettement à la toute fin , cela coupe la bonne compréhension, et l'idée que l'on peut se faire sur chaque personnage , j'ai eu parfois du mal à les resituer et du coup aucun n'est rendu sympathique en dehors du jeune Kevin, le seul qui vraiment subit de plein fouet cette ambiance délétère .



L'intrigue est assez classique même si elle réserve quelques petites surprises à la fin mais pas de grandes révélations quand même .

Sarah Bordy appuie sur les histoires de notables de petites villes de province, leur influence dans les affaires , mais rien de bien nouveau et c'est plutôt l'inverse qui aurait été étonnant !



Je ne connais pas Pontarlier et ce roman ne donne absolument pas envie d'aller y faire une petite visite , les descriptions parfois appuyées ne sont guère engageantes ...



Je remercie Masse Critique privilégiée et les Éditions du Gros Caillou .

Tout débute par la découverte d’un cadavre enterré sous des feuilles dans une forêt. L’affaire est confiée à Julien Georget, lieutenant de gendarmerie, et son adjoint Dylan. Malgré les réprimandes de la hiérarchie, Dylan mène en parallèle une investigation sur une simple affaire de sac poubelle brûlé, qui s’avère être intimement liée à celle de son collègue.



Dans la tranquille ville de Pontarlier, les silences et les non-dits révèlent un passé hanté par des secrets bien enfouis. Les affaires s’entremêlent, les pièces du puzzle se mettent en place, les liens entre les personnages se tissent et les secrets de famille éclatent au grand jour.



Lorsque la science progresse au service de la société, des mystères, autrefois insondables, sont révélés. L’ADN peut être scruté, révélant enfin des secrets longtemps enfouis.



Publié chez les éditions -lyonnaises- du Gros caillou voici un roman captivant, au ton juste et aux très belles descriptions d'atmosphères et de paysages.



La maturité de la plume tient notamment dans l'aisance de l'auteure à analyser et rendre compte des caractères humains les plus variés avec beaucoup d'acuité. Dans ce livre foisonnant de personnages aux liens complexes, une enquête captivante se déploie. C’est fluide et bien construit, on en redemande.



Une autrice rare et précieuse, au vocabulaire riche et bien choisi qui nous entraine sur les traces d'une fredaine meurtrière.



Nos âmes sombres, on l'aime ce titre qui prend tout son sens au fil des pages...
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..

Sous-préfecture du Doubs, Pontarlier se classe parmi les petites villes de province bien tranquilles, loin de la violence constatée dans les grandes métropoles. Et pourtant, même si elle est moins spectaculaire, la violence y est omniprésente. Violence ordinaire, violence domestique et familiale, violence au travail, violence psychologique et bien sûr, de temps en temps une violence criminelle que les gendarmes et la police nationale s’emploient à juguler.

Le roman est construit comme un vaste panorama abordant de multiples problèmes symbolisant toutes les formes de violence qui gangrène la cité.

ll y a d’abord le meurtre d’un habitant, vingt ans après celui de son frère dans des circonstances similaires. Le lieutenant de gendarmerie Georget aimerait bien suivre cette enquête qui lui permettrait d’intégrer un autre service, mais il doit également composer avec le mal-être de son épouse institutrice. Sans compter que tous les deux cachent de lourds secrets. L’adjoint de Georget s’emploie à élucider une banale affaire de feux interdits et tombe une disparition vieille de vingt ans tandis que la famille du maire, un politicien éclaboussé par une affaire de mœurs, se déchire, minée par la violence.

Le développement de chacune des histoires permet de lever des voiles, de libérer des secrets honteux enfouis depuis longtemps et de constater que dans ces petites villes où tout le monde se connait, l’argent, la notoriété, l’entre soi permettent d’échapper à la loi.

Victimes ou coupables, chacun essaie d’oublier jusqu’à ce que hantés par leurs souvenirs, même les plus forts finissent par s’effondrer.

Bien structuré, ce récit à intrigues multiples se lit très facilement grâce au style fluide de Sarah Bordy, une avocate originaire de Franche-Comté.

Un premier roman prometteur !

Dans la petite ville de Pontarlier, tous se connaissent et tout finit par se savoir. Alors quand un riche industriel, issu d'une famille paysanne de la ville, est retrouvé mort d'une balle dans la tête après que son frère a subi le même sort 20 ans plus tôt, le passé semble soudainement remonter à la surface. Quels sont les liens qui unissent Julien Georget, jeune gendarme ambitieux, Kevin, fils adolescent du charismatique maire de la ville dont la famille semble de plus en plus toxique, ou Lucie la compagne de Julien qui ne s'est jamais vraiment remis du décès accidentel de sa jeune soeur quand elles étaient enfants ?



Nos âmes sombres est un polar bien noir qui nous plonge dans l'ambiance d'une petite ville du Doubs, ses forêts impénétrables où on retrouve de temps en temps un cadavre qui n'avait rien à faire là, sa météo capricieuse, sa bourgeoisie locale et ses secrets et ses familles pauvres qui comme partout ailleurs n'aspirent qu'à s'en sortir. C'est un premier roman et pourtant l'autrice, Sarah Bordy, tisse avec brio une trame complexe et touffue sans jamais s'emmêler les pinceaux ni céder à l'invraisemblance. On est tout de suite plongé dans une ambiance bien noire avec Kevin (qui se fait appeler K pour éviter de dévoiler son prénom trop connoté), peut-être un des personnages les plus attachants de ce roman qui pourtant décrit de nombreux êtres cabossés que la vie n'a pas épargnés, adolescent de terminale qui doit gérer un père autoritaire et caractériel, maire de la ville et fils de l'influent procureur général et une mère qui s'oublie de plus en plus dans l'alcool et qu'il retrouve un beau matin inanimée après une tentative de suicide. En parallèle, le roman suit les traces de deux gendarmes qui enquêtent sur une banale affaire d'ordures brûlées sur la nationale en toute illégalité, enquête qui fait resurgir le souvenir d'une jeune fille disparue il y a 20 ans et dont le simple nom semble gêner beaucoup de monde. D'un chapitre à l'autre, on découvre des pans de l'histoire des personnages, des événements dramatiques du passé et du présent qui petit à petit se répondent et se complètent.



J'ai eu un peu de mal parfois à suivre tous les récits que ce roman entremêle, beaucoup de personnages se croisent d'un chapitre à l'autre et au début il m'a fallu parfois revenir en arrière pour me rappeler qui était qui et à qui était arrivé telle ou telle mésaventure (oui, c'est un polar, il y a quand même beaucoup d'événements dramatiques et violents dans cette histoire !). C'est donc un roman à lire plutôt rapidement et en étant concentré mais cela tombe bien car au fur et à mesure que les liens commencent à se dessiner, que des bribes du passé nous sont dévoilés, on n'a qu'une hâte découvrir la vérité et comprendre ce qui s'est vraiment passé et les pages se tournent toutes seules. J'ai vraiment apprécié la manière dont l'autrice met en place ses différentes histoires, nous donne les clés pour comprendre qui est qui et en quoi les personnages sont liés et nous laisse ensuite tout le plaisir de découvrir les interactions entre eux et comment leurs passés se répondent. On a presque l'impression d'être un habitant de la ville, le roman reproduisant par ses chapitres entremêlés l'ambiance ragot et commérage d'une petite ville où chacun s'observe, chacun connaît une bribe de la vérité et tente de deviner ce qui s'est passé. Comme en plus le style de Sarah Bordy est fluide et agréable à lire et qu'elle entremêle à sa trame narrative de belles descriptions de la nature environnante et des spécificités de la région, on a vraiment l'impression de partager une tranche de vie avec les habitants. Le roman tient ses promesses avec une fin à la fois cohérente et surprenante, pas de retournement de situation artificiel de dernière minute mais un dernier chapitre très ouvert qui conclut parfaitement cette histoire.



Pour un premier roman, j'ai trouvé Nos âmes sombres très réussi, une construction narrative parfaitement maîtrisée, une histoire finalement assez originale avec des personnages finement caractérisés et une toile de fond sociale intéressante. Toutes les petites villes ont leur secret mais tous les secrets finissent par se savoir... pour le plus grand plaisir des lecteurs de ce polar dense et prenant. Une très jolie découverte et une édition très soignée de la part des Éditions du Gros Caillou dont je découvrais pour la première fois un des bébés. Merci à eux et à Babelio pour cette Masse Critique privilégiée qui m'aura fait passer un bon moment, je guetterai leurs prochaines parutions ainsi que le prochain titre de Sarah Bordy.

Sarah Bordy signe un premier roman très réussi. Une plume fluide, une construction au cordeau et des chapitres courts qui donnent envie d’en avaler encore un, puis encore un autre, avant de reposer le livre. Une histoire prenante, avec des personnages dont les destins sont liés et qui traînent tous des casseroles plus ou moins grosses ; la corruption policière et les notables de province dans toute leur splendeur.



Pas de corps éviscéré ni crucifié, aucune scène de torture, pas une seule goutte d’hémoglobine dans ce thriller qui par certains côtés m’a fait penser à La chasse de Bernard Minier.

Nos Ames sombres de Sarah Bordy ( Editions du Gros Caillou - 418 Pages )



Coup de coeur ! Un roman qui vous tient en haleine jusqu'à la fin !

L'écriture est fluide. Les chapitres sont courts.

Dés le début les jalons sont posés, les personnages sont présentés.

Vous êtes dans la Franche Comté et vous allez rentrer dans la vie privé d'hommes et de femmes qui en effet ont des âmes sombres.

Le conseil que je vous donne pour ne pas vous perdre parmi les intervenants, lisez le livre en continu pour garder tout en mémoire.

D'ailleurs ma curiosité me l'a fait lire en environ deux jours.

A la deuxième page un chercheur de champignons trouve un cadavre.

Ensuite un brave homme voit un gamin sur un parking et le ramène chez lui et nous découvrons la mère évanouie. Elle a tenté de se suicider en avalant un tube de Lexomil.

Puis vous ferez connaissance du maire de Pontarlier, du Procureur général, de Julien, lieutenant de Gendarmerie, de Dylan son adjoint, de Lisa, de Lucie ...

Dés le début vous ressentez qu'il y a un sombre mystère bien caché, bien enfoui qu'il ne faut surtout pas déterrer.

Mais au fil du temps tout fini par se savoir et parfois la vengeance est un plat qui se mange froid.

Ceux qui possèdent une âme sombre sont rongés par la peur et peut être par des remords qui les empêchent de dormir et de vivre heureux.

J'espère que Sarah Bordy sortira un autre polar comme celui-ci bien intriguant que j'ai adoré lire.

Je vous le recommande.

Mireine

❤️DÉCOUVERTE ❤️

Un notable retrouvé mort le crâne explosé par un fusil de chasse.

Un gendarme dévoré d'ambition.

Un maire qui règne sur sa famille en tyran.

Un procureur manipulateur.

Une jeune femme hantée par la disparition de sa sœur.

Dans cette ville où chacun a son secret et crève de son passé, la vérité menace de refaire surface comme une plaie purulente qui n'en finit pas de s'infecter...



Il y a des auteurs dont on pressent dès les premières pages qu'il va se passer un truc. C'est ce qui est arrivé avec ce premier roman, écrit par une jeune avocate, Sarah Bordy. Dès les premiers chapitres, on s'est senti comme en terrain familier, quelque part chez Georges Simenon ou dans un film en noir et blanc mais sans le côté désuet. Au contraire, les personnages de Bordy sont résolument modernes, singuliers, leurs comportements jamais attendus. Ici, c'est la psychologie qui prime, même si l'intrigue criminelle est fort bien construite. Les caractères sont tous ambigus, profondément humains, et chacun possède sa part de lâcheté, de trouille, de mesquinerie ou de vice.

Ce qui fonctionne à merveille ici, c'est que l'autrice a de l'empathie pour tous ses personnages, même les plus difficiles à aimer et c'est ce qui fait toute la différence. On est constamment surpris par les réactions des différents protagonistes et il y a dans ce premier roman au final étonnant tout un bouquet de promesses



Bref, on a hâte de retrouver Sarah Bordy et on vous conseille vivement ce roman nommé pour le Prix Landerneau Polar 2024.



Il vous tente ?

Foncez !

Bisous et bonne journée 😘 Fran et Flo 🍒

Poussée par le challenge des louves du polar et entraînée par l’histoire, je n’ai fait qu’une bouchée de ce polar noir.

Nos âmes sombres est un vrai coup de cœur. Et mes coups de cœur sont rares ! Pour un premier roman je l’ai trouvé de grande qualité et avec une maîtrise de l’intrigue remarquable.



Un meurtre ébranle la tranquillité d’une petite ville jusque là paisible. En arrière-plan, ce crime permettra de révéler les fêlures des habitants dont le passé hante le présent. (Je vous conseille de ne pas lire la quatrième de couverture qui en dévoile un peu trop).



C’est un roman d’atmosphère qui plonge le lecteur dans un environnement sombre et glauque. Les nombreux personnages, dont les liens apparaissent au fil de la lecture, sont pétris de secrets. Le meurtre est un leitmotiv, comme une rumeur. On avance à l’aveugle sans imaginer où va nous mener l’autrice. C’est une lecture délicieuse de suspense et le final est explosif.



J’ai eu la chance de découvrir ce roman en avant-première, il ne sort que jeudi. Je remercie donc Babelio, les éditions du gros caillou (dont je ne suis jamais déçue des romans) et Sarah Bordy, que je ne manquerai pas de suivre.

Un roman captivant, au ton juste et aux très belles descriptions d'atmosphères et de paysages. La maturité de la plume tient notamment dans l'aisance de l'auteure à analyser et rendre compte des caractères humains les plus variés avec beaucoup d'acuité. J'ai apprécié la précision des propos, et la parfaite conduite de l'enquête et de l'intrigue.
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J'ai de la chance en ce moment d engranger les lectures extrêmement intéressantes. Et Nos âmes sombres en fait indéniablement parti.



Quand j ai appris qu il s'agissait d un premier roman j ai été extrêmement surpris tant il était maîtrisé que ce soit en terme d intrigue ou de la psychologie des personnages.



L'image qui m est venu avec ce roman est celle d'une toile d araignee que Sarah Bordy a pris un malin plaisir à tisser. La découverte d' un corps dans une petite bourgade de Franche Comté va être l occasion de penetrer dans la vie de quelques uns de ses habitants.



L auteur nous dévoile les fils de vie de chacun des personnages. Et même s ils sont nombreux, on ne s'y perd jamais. Puis les connexions entre eux arrivent nous faisant rentrer un peu plus au centre de la toile. Et enfin la (ou plutot les) solutions se dévoilent. Chaque personnage a sa part d ombre, de secret voir de capacité de violence quel qu elle soit .



C est remarquablement écrit, la construction est tres intelligente et une fois qu on est pris dans cette toile, on arrive plus à s en sortit et on veut avoir le fin mot de l'histoire.



Un coup de maitre pour un premier roman et une auteur a suivre sans aucun doute.



Alors n hesitez pas a vous prendre dans cette toile

Un premier roman de Sarah Bordy qui n'a pas fini de faire parler de lui ⬇️



🖤 coup de coeur sombre 🖤



👔 au nom du père 👔



Une entame au coeur des meurtrissures d'une âme d'adolescent confrontée à la détresse d'une mère, à la distance d'un père dont l'image publique ne peut souffrir de pixelisation et de relations sociales étriquées. Un jeune homme qui se donne du mal pour être entendu. Mais ce n'est pas tout. D'autres personnages très intéressants, aux ambitions et comportements qui parfois franchissent les lignes de la tolérance, comme Julien qui a bien du mal à faire passer sa vie privée avant sa vie professionnelle…



📝 un schéma tu dessineras 📝



Des vies aux ombres possessives, des temporalités et souvenirs qui se croisent, une ambiance d'une noirceur mesurée et savamment tenue de bout en bout du récit. Prise dans le tourbillon de plusieurs enquêtes, j'ai préféré prendre crayon et feuillets pour mettre noir sur blanc mes suppositions et autres éléments. Une investigation des personnages mais aussi du lecteur qui le fait passer de spectateur à acteur. C'est brillant !



🖋️ pour ancrer l'encre et pouvoir y revenir 🖋️



Un récit qui a su me convaincre dès le cadre posé. Il faut dire que Pontarlier, j'y ai déjà mis plusieurs fois les pieds. Alors je m'imaginais allègrement aux côtés de ces protagonistes, sillonnant routes et rues, donnant réponses et posant questions. Un texte pourvu d'impulsion sans impulsivité et aux révélations parfois surprenantes , parfois à peine moins la faute aux flèches et théories fumeuses trop nombreuses émanant de mes synapses je l'avoue.



💚 en bref 💚



Une atmosphère brumeuse de noirceur d'âme. Des personnages qui surprennent, s'investissent et investiguent dans une histoire prenante. Et un final plus qu'à la hauteur de mes espérances de lectrice. « Nos âmes sombres », nos zones d'ombres révélées à la lueur de la plume de l'auteure pour donner un roman époustouflant.

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique et je remercie les Éditions du Gros Caillou.

« Nos Âmes Sombres » est un premier roman de Sarah Bordy et comme tous les premiers romans, il a quelques imperfections, mais dans l'ensemble il est à la hauteur de son titre.

Il est très sombre et les personnages (trop nombreux, je me suis un peu perdue) déambulent dans une médiocrité certaine au milieu de paysages (d'une description pointilleuse souvent trop longue) sinistres et froids comme le métal et la glace qui recouvrent tout. C'est un roman d'atmosphère, on est d'emblée englué dans une ambiance glauque avec des personnages qui voudraient être ailleurs et qui ont du mal à s'en sortir. Le seul auquel je me suis attachée est K et j'ai eu raison, il sauve tout le reste.

Pas de doute nous avons là une nouvelle auteure de roman policier, et comme je le disais déjà pour Alice Pol et son premier roman, il va falloir alléger les descriptions qui enlisent l'histoire, même si c'est voulu pour décrire une ambiance et aussi moins de personnages (je sais, je sais, un roman sans personnages n'est plus un roman, quoiqu'en relisant Nathalie Sarraute... Bref, moins de personnages donc ou alors avec des noms mieux choisis, je ne sais comment dire ma pensée, j'ai dû relire des chapitres entiers pour les resituer dans leur contexte). Et puis cette fin syncopée comme le montage d'un film ou d'une série pour clôturer tous les événements qui ont construit le roman.

Je n'ai pas aimé cette histoire, trop sombre comme son titre et ses personnages qui laissent peu d'espoir. Et pour un premier roman, j'ai l'impression que l'auteure y a mis toute la noirceur qu'elle a pu rencontrer dans son métier d'avocate.

Par contre ce roman plaira à beaucoup de lecteurs fan de Bernard Minier et consorts, et ils sont nombreux.

« Nos âmes sombres », S.Brody, éd. Gros caillou, 2024



Il est des romans qui portent vraiment bien leur titre. "

Nos âmes sombres" est indubitablement de ceux-là.

L’histoire se situe en campagne, en zone gendarmerie, dans les forêts épaisses du Doubs. L’atmosphère des petites villes de province, avec leurs notables, leurs usages, leurs belles demeures, leurs façades lisses, leurs jardinets proprets et leurs lourds secrets est, ici un protagoniste à part entière.



Aucun personnage n’est sympathique dans cette affaire, et il y en a beaucoup (un peu trop ?) sauf peut-être K., jeune homme perdu dans une famille et un monde qui ne lui conviennent pas.



Sarah Bordy nous livre un premier roman réussi, grâce à la psychologie des personnages et la description des lieux et des ambiances. Si l’intrigue est assez classique et rappelle les grands dossiers criminels de la France profonde comme les affaires Grégory, Ranucci ou Dupont de Ligonnès. Les chapitres courts créent un rythme intéressant parce que soutenu même si j’aurais apprécié quelques approfondissements.



Des vies liées par me secret, la complicité du crime, des existences brisées et le poids qui écrase même les enfants, font entrer pleinement dans la catégorie « noir » sans hésitation.



J’espère que l’autrice écrira d’autres livres car son style est efficace et prometteur, très ancré dans le réel et plein de talent qui ne demande qu’à se développer. Une jolie surprise et une écrivaine à suivre.



Je recommande +++.

Dévoré par l’ambition, Julien Georget, lieutenant de gendarmerie, rêve de faire ses preuves dans une affaire de meurtre, son adjoint Dylan, travaillant sur une autre enquête en apparence anodine, fait resurgir sans le vouloir des mensonges et des secrets jusqu’ici bien gardés.



Au début j’ai eu un peu du mal avec tous ses personnages, je comprenais ou l’autrice vous m’emmener et puis après certains protagonistes ont eu des lien avec d’autres et j’ai commencé à apprécier la lecture.



Cela représente bien la violence dans toutes ses formes, plus on avance dans leurs histoires, plus c’est addictif.



Le secret est au cœur de la trame, également les coups fourres, personne n’est blanc ni noir, des personnes avec leurs failles, leurs doutes et leurs espoirs.



C’est vrai parfois c’est confus, mais j’ai arriver à suivre le fil de chaque histoire.



J’aime beaucoup les récits complexes et avec ce livre j’étais servi, multiples problématique, multiples histoires. C’était sympa à pouvoir relier les événements.



L’ambiance de cette petite ville de Pontarlier as aussi une grande place dans la construction de l’ouvrage, et cela donne encore plus d’intensité.



Je remercie les @editionsdugroscaillou de m’avoir envoyer ce service presse, je suis ravie de l’avoir découvert.



« on dit qu’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent »

tout d’abord merci à Babelio et au service presse des Editions du Gros Caillou pour la découverte de cette nouvelle auteure !

C’est roman policier, mais aussi la chronique d’une petite ville du Doubs.

Une fois la lecture commencée, je n’ai pas pu lâcher ce livre. L’écriture est fluide, le récit est précis, détaillé, rien n’est laissé au hasard. La personnalité de chaque protagoniste est « décortiquée » à l’extrême… Le scénario : un meurtre va faire ressurgir des faits soigneusement occultés depuis vingt-deux ans ! des non-dits, des mensonges qui empoisonnent la vie des personnages centraux.

Les personnages sont très nombreux, il convient de lire attentivement, afin de ne pas « perdre le fil », perso, j’ai pris certains « points de repère » afin de les resituer dans leur contexte.

Les chapitres sont courts, concis. Pour un premier livre, c’est vraiment bien, très bien !

Je souhaite à Sarah Bordy de trouver ses lecteurs et ses lectrices… et qui sait ? bientôt au Quai du Polar à Lyon ?



Un détail, je ne suis pas une pro des marques de voitures, mais il me semble avoir remarqué une « anomalie » page 128 : la voiture de Lisa Gallo est une Xantia et page 133 : Lisa Gallo regagne son SUV. (sous toutes réserves).



J’ai découvert les livres des Editions du Gros Caillou, un livre soigné, une typographie agréable à lire, pas de coquilles ….. et un gentil mot d’accompagnement.

Julien Georget, lieutenant de gendarmerie à beaucoup d'ambition et va tout donner sur l'affaire qui ébranle la tranquillité de sa petite ville. Son adjoint Dylan en parallèle est sur une autre enquête en apparence anodine.

Kévin lui retrouve sa mère inanimée, tentative de suicide, son père est une figure politique locale et il est la cible de lettres de menaces.



Une petite ville bien belle en apparences, mais qui se cache vraiment derrière ces jolies façades ?



Une ambiance remplie de noirceur, le mal rode et s'infiltre de toute part.

Un récit aux nombreuses voix, chaque protagoniste à la parole et malgré le nombre de personnages cela ne m'a absolument pas dérangé ni perdu.

Plusieurs histoires s'entremêlent, et même si le lien est facilement détectable, rien n'est acquis.

L'autrice nous parachute sur différents terrains, ce qui peut paraître déstabilisant, mais finalement, j'ai trouvé ça complètement addictif.

Par les nombreuses descriptions, j'ai été happé par l'immersion des situations.

Je me suis totalement délectée par les mises en scène et l'écriture sombre de l'autrice.

Même si l'histoire à un rythme peu dynamique au début, je n'ai trouvé aucune longueur, j'ai été hypnotisé par les rebondissements et la vérité qui se dévoilent peu à peu.

Pour un premier roman, l'autrice n'a pas cherché la facilité, le contexte reste complexe et il est entièrement maîtrisé.

La psychologie des personnages est grandiose, je me suis beaucoup attaché à  K (Kévin). Un sentiment de détresse m'a parcouru pour chacun d'eux.

Le final est convaincant comme toutes les étapes pour en arriver là.

Séduite par la plume fluide de l'autrice, j'ai hâte de lire un second roman.

Je remercie les éditions Du gros caillou pour l'envoi en avant-première du premier roman de Sarah Bordy " nos âmes sombres".



Ca démarre fort ! Les scènes et les personnages sont posés.

1ère scène :

M. Grasset lors d'une sortie aux champignons découvre un cadavre avec un trou dans le front. Il s'agit d'un riche industriel local.

2ème scène :

Kévin se faisant appeler "K" attend à 6h du mat sa mère qui ne vient pas. M. Benton le voit et le ramène chez lui et s'aperçoit que sa mère est une ancienne camarade de lycée. Mère qui a ingurgité médicaments et alcool en voulant se suicider.



On va faire la connaissance aussi avec le maire de Pontarlier Arthur Carpentier qui n'est autre que le père de Kévin et le fils du Procureur général Louis Carpentier. Père autoritaire, violent et méchant.

On fait la connaissance de Julien lieutenant de gendarmerie, de son adjoint Dylan et sa compagne Lucie.



Dans toute cette lecture, Pontarlier n'a pas l'habitude de ce genre de crimes car elle est classée parmi les petites villes tranquilles mais pourtant, cette ville cache de lourds secrets, cache des âmes sombres, des violences ( violence familiale, conjugale, urbaine...)

Les chapitres sont courts et l'écritaure fluide. Il s'agit d'un polar bien noir dont j'ai aimé toutes les intrigues menées.



Pour un 1er roman, Sarah Bordy a su tisser sa toile de maître car on est plongé de suite dans une atmosphère sombre, noire.

Beaucoup de personnages s'entremêlent dont au départ, on ne comprend pas les liens mais au fil des pages, les choses se délient et on découvre la face sombre de chacun des protagonistes.



J'ai eu un coup de coeur pour le personnage de Kévin qui m'a semblé fragile, cabossé par la vie. Je l'ai trouvé attachant car il est d'une non-violence alors qu'il n'aurait eu que vengeance envers ceux qui lui font du mal.



Petit bémol : je me suis légèrement perdue dans le temps car les chapitres n'annonçaient pas de date.



Sinon , bravo et cette écrivaine mérite sa place parmi les grandes du polar.

Auteure prometteuse.
Lien : https://instagram.com/comme...

Si la base du récit est plutôt classique, sa construction est assez atypique.



On change de personnage à chaque chapitre pour découvrir chaque fois une nouvelle chose. Et l'auteure s'amuse avec ces changements repoussant chaque fois la révélation qu'on espérait.

On avance un peu à l'aveugle avec une curiosité aussi attisée que frustrée avec ces secrets qui se dévoilent lentement.



Les personnages sont assez nombreux, et changer à chaque chapitre n'aide pas forcément à les mémoriser. Alors j'ai pris des notes, d'autant que certains patronymes sont phonétiquement ressemblants, tel que Grasset, Rollet, Besset ou Georget.



Une chose est sûre, le roman porte bien son nom et Sarah Bordy en a accentué ce côté sombre par une météo qui l'est tout autant du début à la fin.



Si les chapitres sont courts, j'ai pourtant trouvé le rythme plutôt lent. Celui-ci va cependant s'accélérer sur la fin avec des passages de plus en plus courts pour conférer une certaine frénésie à l'histoire.



J'ai juste un petit regret sur le dénouement qui m'a laissé un peu dubitative, et dans l'expectative concernant certains personnages.



Pour un 1er roman l'auteure a su jouer sur l'atmosphère générale, juste un peu moins de personnages et ce serait parfait.

Pontarlier, petite ville du Doubs en 2009. Certains habitants semblent receler bien des secrets, à commencer par le maire, Arthur Carpentier, et sa famille. Qui est à l'origine des lettres de menaces adressés à Arthur Carpentier ? Pourquoi son épouse a-t-elle tenté de mettre fin à ses jours ? Pourquoi son fils, Kévin, pourtant brillant lycéen et promis à un bel avenir, semble tant détester son père ?

Dans le même temps, un notable de la région est retrouvé assassiné, selon le même mode opératoire que son frère vingt ans auparavant. Julien Georget, un gendarme à l'ambition démesurée (au grand dam de sa compagne), est frustré de voir l'enquête lui échapper. Il espérait ainsi pouvoir solliciter sa mutation vers un service plus prestigieux. Privé d'une enquête d'envergure, il doit se contenter de gérer une affaire de déchets incendiés en bord de route. Son adjoint, Dylan, prend toutefois l'affaire très au sérieux et remonte la piste d'une jeune femme disparue il y a vingt ans.

Sarah Bordy explore les travers de l'Homme, ses failles, et les arrangements pris avec sa conscience pour tenter de dissimuler ses secrets, mais également ses blessures, sa vulnérabilité.

Mais peu importent les efforts de certains pour échapper à leur passé, chacun des personnages doit aujourd'hui faire face à son destin.

Un petit bémol : le roman s'étendant sur plusieurs mois, j'aurais apprécié avoir des repères temporels en début de chapitres. Mais ce n'est qu'un détail et cela n'a nullement gâché ma lecture.

Une écriture fluide de grande qualité et une intrigue intelligemment construite pour un premier roman réussi !



Un grand merci à Babelio et aux éditions du Gros Caillou pour cette découverte.