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Citations de Ruth Druart (54)


- On joue aux billes ? demande Zack à la récré.
...
- Pour aujourd'hui, tu peux prendre les miennes, dit-il en m'en donnant trois.
Ce sont les transparentes avec des couleurs qui se déploient comme une plume d'oiseau à l'intérieur. J'en étudie une : elle n'est pas tout bêtement bleue, mais de deux nuances différentes, exactement comme ma préférée à la maison. Je la serre de toutes mes forces dans mon poing, le ventre tordu par la nostalgie.
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Jean-Luc est tombé en amour avec ce petit bébé, tout comme je suis tombée amoureuse de lui.
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Ruth Druart
Sam, à travers tes yeux, j'ai vu le monde sous ses couleurs les plus vives et les plus belles. Tu m'as tant appris ! Que l'homme est naturellement bon, que la vie vaut la peine d'être vécue, qu'elle vaut la peine qu'on se batte pour elle. Qu'on a toujours le choix. Le meilleur choix que j'ai fait dans ma vie, c'est toi. Te prendre avec moi aura été mon plus bel accomplissement.
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Les mots ont un pouvoir. Ils peuvent vous abattre, vous élever, vous étreindre le coeur, vous faire tomber amoureux. Ou vous faire détester.
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Et si les meilleures décisions étaient celles qu'on prend avec le coeur?
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Jean-Luc jauge l’individu d’un coup d’œil : costume bleu marine, chemise blanche, cravate passe-partout, regard arrogant. En temps ordinaire, il ne relève pas lorsqu’on écorche son nom de famille, mais ce matin, il se sent piqué dans son orgueil. Peut-être à cause de l’aplomb de cet homme qui vient sonner chez lui de si bonne heure. — Ça se prononce Beauchamps, rectifie-t-il. C’est français. Le regard de l’homme-pélican se durcit presque imperceptiblement et il avance le pied dans l’embrasure de la porte. — Oui, on sait que c’est français, mais ici, on est en Amérique.
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Donnez un peu de pouvoir à un faible et il en abusera. Les gendarmes en étaient un exemple parfait. Jean-Luc avait vu Charlotte s'éloigner avec soulagement, mais désormais, il était seul face à eux. Ils n'avaient aucun motif pour l'arrêter, mais Jean-Lus savait qu'ils ne manqueraient pas d'exercer leur peu d'autorité à son encontre.
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Pourquoi ne nous laisse t-on pas tranquilles ? Comment peut-on bâtir un avenir de paix en s'obstinant à remuer le passé ?
L'idée que Sam puisse être malheureux me serre la gorge. Pour un parent, il est plus pénible de voir son enfant souffrir que de souffrir soi-même. Je ferais n'importe quoi pour protéger Sam. N'importe quoi.
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Jean-Luc arriva au niveau de Notre-Dame, sur l’île de la Cité. Elle brillait dans l’obscurité, intemporelle, indifférente à la guerre.
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Jean-Luc en rajoute dans l’étonnement, mais sa voix sonne faux à ses propres oreilles – une octave trop haut. Les bruits assourdis du petit déjeuner lui parviennent de la cuisine : les assiettes qu’on empile, le rire léger de son petit garçon. Ces bruits familiers résonnent autour de lui tel un rêve lointain. Il ferme les yeux, s’agrippant avec la force du désespoir à une réalité qui lui échappe. Le cri perçant d’une mouette le ramène au présent. Son cœur cogne vite et fort dans sa poitrine, comme un oiseau affolé contre une vitre.
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Que mon amour pour lui est plus vaste que l’océan, qu’il ne se tarira jamais.
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Tu n'es pas la chair de ma chair
Tu n'es pas le sang de mon sang
Et pourtant, miracle,
Tu es mien
N'oublie jamais.
Ne serait-ce qu'une seconde
Que tu n'as pas grandi sous mon coeur
Mais en lui !
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Donnez un peu de pouvoir à un faible et il en abusera.
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Et leur claquant la porte au nez, il retourne dans la cuisine. Charlotte est en train de faire glisser une crêpe sur une assiette. — C’était le facteur ? lui demande-t-elle sans lever la tête. — Non.
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Jean-Luc approche le rasoir de sa joue. L’espace d’une fraction de seconde, il ne se reconnaît pas dans le reflet que lui renvoie le miroir de la salle de bains. Le rasoir en l’air, il se regarde droit dans les yeux, perplexe. Il a pris un petit quelque chose d’Américain. C’est là, dans ce hâle sain, ces dents blanches, mais autre part, aussi. Dans ce menton qu’il lève avec assurance ? Dans ce sourire confiant ? Quoi que ce soit, cela lui plaît. Faire Américain, c’est une bonne chose.
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‘They don’t like things like that.’ His boss’s eyes softened. ‘You work as well as anyone else, better even, but the Boches like everything . . . Well, you know. You don’t want them sending you to one of their work camps.’
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Jean-Luc reminds himself that in situations like this, it’s best not to provoke anything. Passivity is best; he mustn’t appear too defensive. Don’t antagonise. Stay calm. He feels a trickle of sweat slide down his ribs.
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Jimmy runs on anyway, disappearing round the next corner. I put my hand on Sam’s shoulder. ‘Don’t worry, Daddy will be home soon.’ ‘But what did those men want?’ ‘We’ll talk later, Sam,’ ‘Boo!’ Jimmy jumps out at us.
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Sam looks over, smiling his lopsided smile, just like Jean-Luc’s. He’s too old now, at nine, to come running up like he used to, and finishes talking with his friends before he wanders over, carefully casual.
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It was all so different to Paris. On the few occasions my parents received guests, they would make seating plans for dinner. The guests would wait patiently and quietly for the host to allocate the places. And no one would ever be served a drink until everyone had arrived. Maman often complained about so-and-so being late and making them all wait an hour for their first drink. Well, the war put an end to those dinners anyway.
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