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4.16/5 (sur 60 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1962
Biographie :

PHILIPPE MORVAN est né en 1962 à Clermont-Ferrand. Auteur pour la célèbre Bibliothèque verte dans ses jeunes années, il renoue depuis 2012 avec sa passion, l’écriture, et publie notamment plusieurs romans noirs sous pseudonyme.

Ours lui a été inspiré par l’histoire vraie de l’un de ses ancêtres.

Source : Calmann-Lévy

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Présentation de "Les fils du ciel" par Philippe Morvan sur Télé Kréol


Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Gabriel Morange était encore sous le choc de sa première rencontre avec la mer, quelques heures auparavant, mais il ne l’avait encore jamais réellement pratiquée. Il se découvrit une peur panique de l’eau, de l’insondable profondeur juste au-dessous de lui, et, par la même occasion, il connut les effets morbides de la houle, passant toute la nuit plié contre le bastingage à engraisser les poissons de la Méditerranée. Et c’était sans compter les inquiétants craquements de la coque, le bruit assourdissant des moteurs, leur odeur d’huile surchauffée et les relents de pisse et de vomissures. Pour ajouter à ce cauchemar éveillé, un violent orage s’invita durant la traversée. Son grondement, presque animal, faisait vaciller les lampes-tempête sur le pont, et ses griffures d’argent écorchaient le ciel, tuant par instants les ténèbres d’une lumière aveuglante. Morange était terrifié et en proie à une nausée abominable.
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Ce maudit animal est leur seul amour ici-bas.
Il se rappelle très bien son geste, foudroyant ,incontrôlable. Le long couteau qui s'enfonce dans la chair chaude. Et le sang bouillonnant qui en jaillit. Il le recueille dans un grand bol. Et il dépece Guillaume, comme dans un rêve.
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Le père qui flaire alors l’embrouille, qui se met à renifler comme un chien dans son assiette, qui se lève d’un bond, se précipite dans la cuisine, y découvre le lapin, intact. Revient en furie dans le petit salon.
— Qu’est-ce que tu nous as fait bouffer ? hurle-t‑il en brandissant la dépouille.
Sa mère qui s’étrangle :
— Guillaume ! appelle-t‑elle d’instinct. Où est passé Guillaume ?
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Il arracha ses vêtements, devenus insupportables, puis ceux d’Onawa, dévoilant son corps qui brillait dans l’obscurité comme un lac de montagne sous la lune. Il alla engloutir son visage entre ses seins brûlants, puis il remonta vers ses aisselles qu’il inspira fiévreusement. Il plongea ensuite entre ses cuisses, là où la matrice avait le goût salé des embruns marins. Il but ses sucs à pleines gorgées.
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New York, à côté de ce qui nous attend, c’est de la roupie de sansonnet. Ces territoires lointains sont peuplés de tribus indigènes aux réactions incontrôlables, les Kiowas, les Cheyennes, ou les Pawnees, peut-être les pires de tous...
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Les grands bonheurs étaient faits de petites choses, anodines, mais qui mises bout à bout en constituaient la substance même. Comme ces événements, souvent insignifiants, qui formaient patiemment l'ossature d'une vie et, ensemble, lui donnaient de la chair, toute son épaisseur, la bienveillance texture qui possédait le don de, parfois, rendre les gens heureux.
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« Au combat, la mort est parfois inévitable. Mais elle est toujours inutile. Pour Apache, il n’est pas de bon moment pour mourir. La vie est le bien le plus précieux que nous ait confié la Terre mère et il nous faut la préserver pour tous les moyens. »
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Aussi loin qu’il pouvait remonter dans sa mémoire, Abraham avait toujours connu Elize comme ce petit être maladif et solitaire, à la peau et aux cheveux de lune, flottant comme un fantôme dans le sillage poussiéreux des garçons.
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-Tu vois le troupeau, là-bas ? poursuivit Abraham.
Samuel se redressa sur ses coudes et regarda en direction des bovins qui paissaient au loin.
-Ouais, ch’uis pas aveugle… Elles ont quoi de spécial, ces vaches ?
-Y en a des blanches, des marron, et puis des noires…
-Et après ?
-Tu t’en fous bien de bouffer des blanches ou des noires, toi ?
-Complètement ! Mais tu veux en venir où ?
-Si personne ne fait de différence entre une vache blanche et une vache noire quand il s’agit de les bouffer, pourquoi en faire avec les hommes à propos de la couleur de leur peau ?
Samuel partit d’un rire tonitruant.
-On ne mange pas des hommes, tu dis n’importe quoi !
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L’or, que l’on avait cru jaune et brillant, avait en fait la couleur du sang. Et toutes les certitudes, les obscures croyances des hommes étendaient leurs ténèbres sur ces terres oubliées.
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