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3.75/5 (sur 70 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Clermont-Ferrand , 1990
Biographie :

Elle est d'origine bretonne par son père et kabyle par sa mère. Nora est née à Clermont-Ferrand dans une famille de la classe moyenne issue de la périphérie des villes.

Lors de ses études en lettres modernes à la Sorbonne, à l'age de 22 ans, elle a travaillé en tant que surveillante dans un collège classé Réseau d’éducation prioritaire. Elle est entrée dans le milieu du journalisme alors qu’elle n’avait pas validé son master d’études du genre.

Une chronique donnée au Point, une fois par semaine, et décrivant son quotidien en tant que pionne dans un collège de la région parisienne, a suffi à bousculer le destin de celle qui était alors sorbonnarde. « J’avais un vrai désir de journalisme, envie de raconter ce que je voyais et qui me révoltait », dit-elle.

Fin 2016, elle a publié une douzaine de chroniques sur le site du "Point", remarquées et acclamées, dans lesquelles elle raconte son expérience en tant que "pionne".

Son expérience, elle la raconte dans un livre, "Survaillante. Journal d’une pionne de banlieue" (2018), un récit autobiographique fort, parfois drôle et souvent bouleversant.

Titulaire d'un master 1 à la Sorbonne, elle est maintenant journaliste indépendante pour le Point et Marianne. Son deuxième livre et premier roman, "Mille Yeux" a eu un bon accueil dans la presse.

Instagram : https://www.instagram.com/nora_bussigny/?hl=fr
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Wokisme : nouvelle pop-culture ?


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J’observe qu’on fait désormais de la différence la seule balise de l’identité, ce qui arrange bien certaines mouvances extrémistes.
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Cette immersion, je l'ai vécue ; ces discussions, je les ai eues ; ces formations, je les ai suivies ; ces cours, je les ai entendus ; ces slogans, je les ai scandés ; ces débats, je les ai menés ; ces collages de rue, je les ai réalisés ; ces règles radicales, rigides, dangereuses, excluantes, je les ai appliquées.
Ce livre est ici pour vous montrer, vous dévoiler l'enfer du décor ; ce que les milieux militants cachent derrière ce qu'ils pensent être un progressisme jusqu'au-boutiste et autoproclamé, mais qui n'est finalement qu'une dynamique de rejet à l'encontre de ceux qui ne marchent pas comme eux, un fascisme ordinaire défendu par de nouveaux inquisiteurs.
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Nora Bussigny
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“ Nora Bussigny a dû faire face depuis la parution de son livre, à des menaces de mort et à un véritable harcèlement sur les réseaux sociaux”.

Preuve de cette intolérance, Nora Bussigny a dû faire face, depuis la parution de son livre, à des menaces de mort et à un véritable harcèlement sur les réseaux sociaux. Certains l’accusent notamment d’avoir écrit un livre de droite parce qu’il décrédibilise les militants d’extrême gauche. Ce n’était pourtant pas l’objectif initial et l’enquêtrice, dont le souci méthodologique et la rigueur sont salués tant par Sabrina Bierlein-Bouyer de Factuel que par Émilie Trevert du Point (« elle n’a pas froid aux yeux et se lance à fond sur les sujets qu’elle traite »), se considère apolitique. La preuve : lorsqu’elle a rencontré David Lisnard, le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, ce dernier lui a mêmedemandé si elle était de gauche.



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– Pourquoi pensez-vous qu’il y a des excès dans le militantisme ?
– Parce qu’on croit tellement à ce que l’on veut défendre que l’on est prêts à certaines compromissions, certaines hypocrisies et finalement à une certaine malhonnêteté intellectuelle.
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On sentait chez les novices (appelés néo tit), situés entre vingt-trois et vingt cinq ans, une candeur touchante, comme si le flambeau de leur profession les réchauffait encore, là où il ne crépitait presque plus chez les professeurs ayant passé la trentaine
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Arnaud insiste aussi sur les nuances entre "progressisme" et "régression" qui se manifestent pour lui dans le fait de mettre par exemple des personnes racisées (mot qu'il déteste) en tête d'un cortège lors d'une manifestation.
Au nom du progressisme, de l'égalité, cela sonne comme quelque chose de revanchard plutôt, à ses yeux, "Il y a des bonnes et des mauvaises victimes, c'est ça le ressenti victimaire qui est aujourd'hui porté au pinacle. Plus on risque de subir des discriminations, plus on est quelqu'un qui mérite l'attention. Il y a une hiérarchie des victimes, ce n'est pas du racisme, mais ça s'en rapproche !
Cependant, attention, je ne mésestime pas les difficultés que peuvent rencontrer d'autres personnes. Ça ne veut pas dire pour autant que je vais considérer que ces personnes, parce qu'elles sont noires, homosexuelles ou pourvues de je ne sais quel handicap social, soient, par essence, des victimes. En un mot, il ne faut pas transformer les gens en discriminés, mais se battre contre la discrimination".
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Or, comme la très grande majorité des libertés en France, la liberté académique n'est pas absolue puisque notre droit s'appuie sur ce principe simple : "La libetté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui."Dans le cas de l'enseignement supérieur public par exemple, le Code de l'Education est très clair : il doit être laîque et doit rester indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique. Le même code précise aussi que le service de l'enseignement supérieur doit "tendre à l'objectivité du savoir" et doit "respecter la diversité des opinions". Enfin, l'indépendance et la liberté d'expression de l'enseignant dans l'exercice de ses fonctions sont limitées par des "principes de tolérance et d'objectivité".
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Lutter contre le racisme en séparant en fonctionnant de leur colorimétrie, prôner un régime vegan et balancer ses mégots et ses déchets par terre, dénoncer une police violente et insulter les forces de l'ordre sans véritable motif, faire un cortège pour les manifestants souffrant de handicap mais contraindre les personnes à mobilité réduite à rentrer à pied, se battre contre les privilèges capitalistes et pour les migrants mais empêcher les livreurs de travailler correctement...Chapeau bas aux 40 000 participants "fier.res de lutter toustes ensemble" pour une France "meilleur.e". Le Wokisme : une nouvelle incohérence?Une nouvelle intransigeance maladive?
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Arnaud conclut : "Les personnes trans existent et ont besoin
d'être reconnues et de trouver leur place dans la société. Mais à côté de ça, il y a un militantisme qui avance, fort de son idéologie, qui ne supporte pas la contradiction et qui recourt immédiatement à l'anathème et aux accusations de transphobie dès qu'on le remet en question. Ce militantisme radical est soutenu et mis en avant par les intersectionnels. C'est dommage parce que ceux-ci monopolisent tout le temps la parole, et ne sont pas du tout représentatifs de la majorité des trans qui, pour la plupart n'aspirent qu'à une vie lambda.
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"Un descendant de victime n'est pas une victime, pas plus qu'un descendant de bourreau n'est un bourreau", revendique le psychanalyste(Ruben Rabinovitch).
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