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Octavia E. Butler (1947-2006) est la première autrice afro-américaine de science-fiction. En douze romans et un recueil de nouvelles, son oeuvre constitue une littérature qui pense l'oppression et la résistance. Plusieurs fois lauréate du prestigieux Prix Hugo, elle a aussi fait l'objet d'un hommage de la NASA sur... Mars ! Son chef-d'oeuvre visionnaire "La Parabole du semeur" (1993) prophétise l'avènement de Donald Trump dans un récit terriblement d'actualité, d'autant qu'il se déroule en 2024. Pour parler de cette pionnière de la SF, Natacha Triou reçoit trois invités : Isis Labeau-Caberia, autrice de fiction et de non-fiction Jeanne-A Debats, autrice de science-fiction Marion Mazauric, créatrice et dirigeante des éditions Au Diable Vauvert #sf #litterature #afrofuturism __________ Retrouvez d'autres grands entretiens scientifiques par ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrr_Kd-8Hzj20Jo6qwhHOKI7 Écoutez l'ensemble des émissions de la science, CQFD https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd Suivez La science, CQFD sur Twitter https://twitter.com/ScienceCQFD Retrouvez-nous sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture Et abonnez-vous à la newsletter Culture Prime : https://www.cultureprime.fr/
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Impur : Pour certains, l’identité du Diable est impure, difficile à saisir : d’avant-garde mais pas chic, extrême mais pop, on vend mais on ne publie pas de soupe, nos auteurs sont exigeants mais pas élitistes. En fait, pour les gens qui ignorent tout des pop cultures, du pulp, des marges, nous occupons une sorte d’angle mort.
C’est enfin en train de s’éclairer, mais il ne faut pas oublier que pendant les dix, quinze premières années d’existence de la maison, les radios, les télés et la critique littéraire étaient tenues par des gens ignorants en matière de pop culture : ils n’avaient jamais lu de bédé, de SF, jamais écouté de rock, ne connaissaient pas le cinéma américain d’entertainment, ne savaient pas ce qu’est le pulp… ils étaient incompétents. C’est seulement maintenant que leurs enfants sont adultes, que les nouvelles générations arrivent enfin, que ceux qui ont institué le goût dominant découvrent tout ça. Et qu’ils commencent à comprendre que même sous la loi du marché, la culture produit des artistes libres, critiques, universels.
Par contre on n’en a pas fini du mépris de classe en France, au contraire et c’est aussi une question esthétique. C’est un a priori social qui ne permet pas d’apprécier des implicites populaires communs, dans l’oralité ou les figures prolétaires, une intertextualité et des références ordinaires, un jeu avec le cliché, tout ce qui fait aussi partie de notre ADN, au Diable… (Marion Mazauric)
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Marion Mazauric
Le livre est comme un océan d’histoires.
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Dès que le programme a existé, je l’ai d’abord présenté à Paul Otchakovsky-Laurens, qui m’a répondu allez-y, Marion, foncez, il n’y a pas assez de bons éditeurs. Ça m’avait étonnée : pour moi, il y en avait beaucoup ! Il parlait d’éditeurs capables de prendre des risques, qui ne publient pas seulement ce que le marché réclame mais éditent des livres parce qu’ils pensent que c’est nécessaire au mouvement de la littérature et des idées. Et c’est une forme d’engagement, tout simplement, c’est d’abord pour ça qu’on fait des livres, si tu ne le fais que pour l’argent, autant changer de métier ! Par contre, rendre rentable une maison dont les choix esthétiques, artistiques, politiques ont du sens, ça c’est passionnant et pas évident – et ça n’est pas la même chose.
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Cases : Dès le début, on était identifié par une partie des lecteurs comme l’éditeur des beaux gosses mal coiffés, chef de file Nicolas Rey, et par une autre partie des lecteurs comme un éditeur de SF. On ne rentrait dans aucune case. On n’arrivait pas par les circuits traditionnels. Et en librairie, nos lecteurs ne ressemblaient pas aux autres. C’est vrai que d’emblée, ça a donné au Diable une réputation de maison pas comme les autres. Décloisonnée et pop, je crois que nous sommes les premiers à l’avoir revendiqué comme constitutif, dans notre essence. (Marion Mazauric)
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Fossé des générations : Le moment où ça basculé par rapport à tout ce qu’on appelait les sous-cultures, c’est quand des journalistes sont venus me voir pour me dire Marion, on n’y connaît rien en SF, est-ce que tu peux nous aider ? Parce que là nos enfants ont trente ans et ils nous disent qu’on est nuls ! (rires) Et ça c’était il n’y a pas si longtemps, c’était en 2015, autant dire que la bataille ne fait que commencer ! (Marion Mazauric)
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