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Citation de DavidG75


Ne m’en veux pas, s’il te plaît, je vais certainement tenter de te séduire le long de ces pages (je ne sais pas faire grand-chose d’autre), mais je sais que ton cœur est épuisé, de frémir, de frétiller de vigueur au bout des hameçons tranchants des malintentionnés, mais tu verras, le mien est fait de coton, et je ne percerai de toi que ce que tu ouvres avec grâce.
Alors tes caprices (encore inconscients) seront mes vœux, à ta guise ignorante j’irai remuer l’appétit que tu ne frôles qu’en songe, par peur de souffrance, et je comblerai ta faim avec l’imprudence de ma folie.

Tes fêlures seront ma fièvre, tes frénésies mon délire, ta folie ma bêtise la plus sage.

Je commence doucement à t’imaginer, dans un éclair flamboyant, tourmentée de ton passé, angoissée de ton avenir - c’est étrange mais tu m’apparais avant tout comme une enfant. Alors, grandissons ensemble ! Petit à petit, et peut-être que dans ce manque d’articulation littéraire nous trouverons, tous deux, un schéma de construction pour nous épanouir. Et les blessures aux magnificences d’abstraction seront enfin cautérisées par cette formule de Duparc que j’aime tant :


Dans le calme aimant de tes bras.


Tes bras d’absence que seul mon imaginaire matérialise...
Mais je te sens ma belle, je te respire, indécise encore face à ce texte qui a la prétention de te parler, uniquement à toi, tout en étant face aux yeux de tous. Mais nous, nous savons n’est-ce pas ? Nous savons qu’il n’y a que nous.
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