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4.81/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Reconquista , le 16/11/1899
Mort(e) à : Buenos Aires , le 15/03/1981
Biographie :

Leonardo Castellani était un prêtre, romancier, poète, essayiste, philosophe et théologien argentin. Il est l'auteur d'un grand nombre de romans, de contes, de poèmes et d'essais et d'un millier d'articles dans des domaines aussi divers que la politique, l'éducation, la psychologie, la métaphysique ou encore la critique littéraire.

Ses accointances avec les nationalistes argentins lui valurent la répugnance de l'intelligentsia progressiste de gauche, tandis que ses conflits avec l'ordre des Jésuites, qui l'exclurent de la Compagnie pour insubordination, suscitèrent la méfiance d'une part conséquente du monde catholique.
Isolé et persécuté, il a continué à écrire et à publier, sans que son œuvre puisse trouver sa place parmi les lettres argentines. En dehors d'un groupe restreint de fervents admirateurs tels que les écrivains argentins Rafael Squirru ou Sebastian Randle (auteur d'une volumineuse biographie du prêtre) et le cardinal Antonio Quarracino qui le considère comme l'un des plus grands intellectuels argentins du xxe siècle, les écrits de Castellani sont encore largement ignorés, y compris dans son propre pays.
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Source : Wikipedia
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Vidéo de

Erick Audouard. Penser l'apocalypse avec Leonardo Castellani.


Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Feynman, jeune étudiant à Princeton, s’intéressait à la rotation du dispositif d'arrosage de la pelouse. Ce dispositif était constitué de deux bras en S qui tournaient à mesure que de l'eau était propulsée par les extrémités. Feynman se posa la question: si le dispositif aspirait l'eau au lieu de la projeter, le sens de rotation du dispositif serait-il inversé ? John Wheeler (*) raconte que Feynman discutait du problème avec tout le monde, convainquant un jour ses interlocuteurs que le sens de rotation était inversé, puis, le lendemain, qu'il ne l'était pas, avec, dans les deux options, des arguments aussi persuasifs que péremptoires.

(*) John Wheeler était un physicien théoricien qui eut Feynman comme assistant à Princeton pendant le doctorat de ce dernier,
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Leonardo Castellani
« On peut être nationaliste sans avoir de foi chrétienne, par simple bon sens. Répétons-le, l'attachement que nous éprouvons pour la terre de nos pères est naturel, et l'amour de la patrie, tel qu'il a été façonné par notre civilisation, est une réalité, non une utopie. Il ne peut exister de patriotisme universel qui ne soit au bout du compte une adoration de l'homme par lui-même (de l'homme-Dieu ou de l'homme-contre-Dieu). Et tant qu'il y aura des hommes, il ne pourra cesser d'exister un patriotisme argentin, français, anglais, etc. Nous défendons la nécessité de la nation. Pour nous, une nation est un regroupement naturel d'êtres humains déterminés par des impératifs spirituels, culturels, historiques et géographiques irrévocables. »
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Melville et Lucille offrent à leur fils la possibilité de s'inscrire dans l'une des meilleures universités disponibles. Richard fait une demande auprès de la Columbia University de New York et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston. Refusé à Columbia parce que l'université a déjà atteint son quota annuel d'étudiants juifs - "quota" introduit pour limiter la présence d'immigrés (ou de fils d'immigrés) dans l'Université -, il lui reste l'option du MIT, où il est accepté et où il obtient même une petite bourse d'études.
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Feynman est effectivement toujours fort pris par son travail, et quand il ne travaille pas, par exemple lors de son voyage de noces en Amérique Latine, au lieu de visiter des monuments avec Mary Lou, qui est passionnée d'histoire de l'art mexicain, il préfère s'enfermer dans une chambre d'hôtel pour déchiffrer les hiéroglyphes mayas du "Codex de Dresde", dont il a trouvé la copie dans un musée.
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Forcer les serrures qui lui tombent sous la main, en particulier celles qui ont une combinaison numérique, devient presque une manie chez Feynman. Trouver la clé de la combinaison est pour lui un défi irrésistible, tant sur le plan logique que mécanique... Il fait souvent des démonstrations, jouissant de la stupeur et du trouble que provoque son habileté et ajoutant à son spectacle quelques effets de manche... Il devient si célèbre en tant que crocheteur qu'il est souvent appelé à la place des techniciens pour résoudre les problèmes de coffre-forts.
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Feynman dit un jour à son collègue David Goodstein que, à long terme, sa contribution la plus importante à la physique n'était pas ses travaux de recherche, mais ses Cours de Physique. Les trois gros volumes, The Feynman Lectures on Physics: I, II, III, qui rassemblent une série de leçons d'introduction à la physique (de la mécanique à l'électromagnétisme et à la mécanique quantique) professées par Feynman pendant les années académiques 1961-1962 et 1962-1963, sont sans aucun doute un monument de la culture scientifique... Les volumes sont aujourd'hui encore réimprimés, et restent un instrument didactique fondamental pour les étudiants et les professeurs de physique.
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La Tradition est ce monde idéal de valeurs humaines dont nous héritons à la naissance, sans le mériter… et à l’égard duquel nous nous montrons ingrats. Mais tout ce dont nous héritons n’appartient pas à la Tradition. Mettons qu’un fils hérite d’une maison et d’une tuberculose ; la maison est tradition, la tuberculose ne l’est pas. Il se peut que la tuberculose soit de famille, mais on fera bien de briser ce genre de transmission le plus tôt possible. Je le précise, parce qu’aujourd’hui, d’un point de vue moral, on a tendance à démolir les maisons et à cultiver le bacille de Koch.
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Saint Thomas sait être aussi subtil que Duns Scot, mais il ne cherche jamais la subtilité pour la subtilité ; il est aussi éclectique que Suárez, mais il a trop de sang pour ne pas préférer l’entrain de sa propre réflexion aux sages résumés et aux tièdes accommodements. Il n’y a pas de crypte dans sa cathédrale, pas de contre-portes, pas de fausses fenêtres, ni de marchandises en vente, et jusqu’au dernier chapitre, on le voit en train de soutenir quelque chose avec ardeur. On y entre où l’on veut, quels que soient les articles ; derrière beaucoup d’entre eux, un Chevalier protège une Mélisandre de tous les Taine et de toutes Vieilles Barbes de notre monde, et seule la divine obstination de l’Amoureux l’emporte sur sa hache.
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Maintenant, si l'on définit le nationalisme comme le mouvement qui résiste au mouvement actuel de l'internationalisme, cette définition, bien que négative, se révèle exacte. Alors que l'internationalisme actuel est un idéal, et comme nous le verrons, un idéal religieux, le nationalisme est une réalité, et une réalité naturelle. C'est pourquoi notre définition est — de fait — positive ; le négatif vient de l'internationalisme qui nie ou rejette la réalité des nationalités existantes au profit d'une grande nationalité future à construire. Suppression des frontières et confédérations des nations — à savoir l'État mondial, « The World State » comme l'appelle Wells.
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La moraline est facile, superficielle, présomptueuse, puritaine et bavarde. La morale est difficile, profonde, humble, prudente, discrète et joyeuse. La moraline est toujours prête à corriger les autres, à les juger et à leur faire des reproches. La morale dirige le regard en soi-même. La moraline propose et promet beaucoup, et elle se fie à ses propres forces. La morale avance peu à peu, et elle finit toujours par chercher son point d'appui dans le sentiment religieux et l'espérance de sanctions futures, afin de pouvoir surmonter l'imperfection des sanctions humaines - ou leur absence totale. L'une lit volontiers Marsden et Smiles, l'autre Thomas a Kempis. La moraline n'est que l'illusion de la morale, quand elle n'en est pas la falsification.
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