Projet Cinéville, porté par la Maison de l'image (Strasbourg) animée par Vidéo les beaux jours et Le Théâtre Jeune Public. Atelier de réalisation audiovisuelle axé sur le spectacle vivant en lien avec un atelier de lecture du Théâtre Jeune Public. L'atelier a pour thème la poésie et les rapports du film et de l'écriture, autour de la création littéraire, celle que poursuit Laurent Contamin, auteur et metteur en scène dramatique. L'équipe a retenu "Le Jeu de Paume", extrait du recueil Brèches, de Laurent Contamin (Ed. Eclats d'Encre) . Évoquant les rêveries d'un homme assis dans un parc, au moment du crépuscule, il se prêtait tout à fait à la mise en images. Le contenu du film articule des captations de répétition, des prises de vues en extérieur et une interview.
+ Lire la suite
Nora : … Si vous, vous vouliez offrir un parfum à votre femme, de votre composition, un parfum d’amoureux, vous mettriez quoi dedans ?
Le vieux : Un parfum d’amoureux… Avec ce qui me tombe sous la main, comme ça ? Autour de moi, là ? Géranium peut-être ? Frangipanier ? Jamrosa ? C’est pas les fleurs qui manquent : ici la nature, les couleurs, ça s’arrête jamais… p. 27
Fred : Une de mes grands-mères, elle m’avait donné la recette du gâteau de songes à la vanille… Des fois, je fais la recette et j’ai l’impression qu’elle est là, avec moi… Je te la ferai, si tu veux.
Nora : Pourquoi quand on sent une odeur, on dirait qu’on part en voyage dans le passé ?
Fred : Dans les souvenirs…
Nora : Ca te fait ça, toi aussi ? P.52
Le vieux : C’est pas moi qui cultive la vanille, jeune fille.
Nora : Ah bon ?
Le vieux : C’est la vanille qui me cultive. P. 28
Être là
Ne rien, surtout, ne rien vouloir saisir
D’un regard, d’un toucher, d’un sourire
Être l’arbre
Contempler ce visage
Être celui qui ne fait rien
Libre dans la distance, accueillir
L’attendre
Dans un temps de vacance
Où nos silences
Bruissent
J’entends que vous dormez à présent
Près de moi
J’écoute la simple fulgurance
De votre souffle
Dans le noir de la chambre d’amour
De vous j’ai appris l’espace du désir
Et le temps
J’ai su, à travers vous, la lumière de nos corps
Et que la soif pouvait être
Sereine.
Une mémoire du climat
ces cercles concentriques
dans le tronc des arbres.
Pénélope: J'aimerais bien qu'il m'oublie un peu, mon père.
La Psy: ...
Pénélope: Je crois que j'oublierai moins si ... s'il m'oubliait un peu.
Fêtards !
Gina
Ben oui avant y avait des clubs de sport ou d'alphaguétisation ou des amicales d'amis pour s'occuper à faire des trucs la cuisine les activités médiathèque mais là il n'ont plus donné d'argent pour ça les amicales les livres de l'heure du conte alors dans ma rue y a plus rien que les immeubles dans mon immeuble y a plus rien que le hall [...] y a rien que les amis dans les halls.
Lignes de fuite
...la vérité. Tout à l'heure sur scène, tandis que vous jouiez.... la vérité nue. Comme une chose qu'on verrait pour la première fois. Le ciel à portée de main, les nuages, les étoiles. Quelque chose qui vous connecte l'intérieur avec tout l'univers...
Lignes de fuite
Les tragédies du théâtre ne sont que le reflet de celles du monde...