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Citations de Keigo Higashino (479)


Chacun n'a-t-il pas une maison où l'enfant qu'il était est mort autrefois ?
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Elle se rappelait nettement leur emménagement ici. Elle connaissait Hari-Plage et l'auberge pour avoir souvent rendu visite à ses grands-parents, mais tout lui avait paru différent quand elle avait compris qu'elle vivrait désormais ici. La beauté de la mer était la première chose qui l'avait séduite. Elle avait immédiatement eu le sentiment qu'elle était sur terre pour la protéger.
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Les préjugés sont nos ennemis. Ils nous empêchent de voir ce que nous avons sous les yeux.
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Au cours de l'interview, j'avais appris que près de soixante-dix pour cent des mères téléphonant pour un conseil se disaient maltraitantes. Selon la conseillère, prétendre que si l'on était capable de demander conseil on pouvait aussi s'arrêter, c'était ne rien comprendre à la maltraitance. Les mères appelaient justement parce qu'elles souffraient de ne pouvoir s'arrêter. Par exemple, elles frappaient leur enfant à la tête et, quand celui-ci perdait connaissance, elles se précipitaient pour l'emmener à l'hôpital où, pendant qu'il était soigné, elles pleuraient dans le couloir. Elles téléphonaient pour dire qu'elles avaient peur, si cela continuait ainsi, de tuer leur enfant.
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Celui qui était autrefois mon père m'a annoncé il y a environ un mois que la vieille maison dans laquelle j'ai vécu enfant allait être détruite. Bien sûr, il a dû prendre sa décision en concertation avec la femme qui a été ma mère. Cela fait déjà plusieurs années qu'ils ont quitté cette vieille maison pour aller vivre paisiblement dans un appartement au bord de la mer. On peut dire qu'ils y passent leurs vieux jours.
(Incipit)
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Ils s'assirent de part et d'autre de la table du hall et trinquèrent. La saveur boisée qui emplit sa bouche devint rapidement plus douce, et elle eut envie d'en boire une autre gorgée.
Elle lut le nom "SADOYA", en caractères latins sur l'étiquette de la bouteille. Yukawa lui apprit qu'il s'agissait d'un producteur de la préfecture de Yamanashi.
- Je n'aurais pas cru que du vin japonais puisse être aussi bon, expliqua-t-elle avec franchise.
- Les Japonais n'ignorent que trop les bons côtés de leur pays, répondit-il en faisant tourner son verre. Rares sont ceux qui s'intéressent à ce qui ce fait en province, comme ce très bon vin, que la plupart des Japonais refuseraient de goûter simplement parce qu'il est produit au Japon. Et aux yeux des gens qui ne sont pas d'ici, tous les efforts que vous et vos amis faites pour préserver la mer risquent d'être vains car ils pensent qu'elle est belle ailleurs qu'à Hari-Plage.
- Vous voulez dire que notre mouvement est dénué de sens?
- Non. A mes yeux, il mérite d'être récompensé. Aujourd'hui, j'ai vu avec le petit Kyöhei les fonds marins qui ont donné leur nom à Hari. C'était splendide.
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D'ailleurs, chacun n'a-t-il pas une maison où l'enfant qu'il était est mort autrefois ? On fait seulement semblant de ne pas voir qu'il s'y trouve encore parce qu'on ne tient pas à le rencontrer.
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Ses yeux, lorsqu’ elle regardait ses camarades rire bêtement, étaient semblables à ceux d’un scientifique observant des animaux de laboratoire.
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"J'ai l'impression qu'il y a un écart temporel entre l'intérieur et l'extérieur de la maison.
Le temps ne passe pas de la même façon. Et ce qui paraît long ici n'est qu'un instant dehors".
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"Si ma théorie est correcte, nous vivons quelque chose d'extraordinaire!
Nous correspondons par lettre avec quelqu'un du passé .... "
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" ... Je sens que je suis en train de vivre quelque chose d'extraordinaire. De vraiment extraordinaire qui ne se reproduira jamais. Et j'ai envie d'en faire quelque chose ... "
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Il ne regrettait rien. Il n'avait pas besoin d'autre raison pour mourir que l'absence de raison de continuer à vivre.
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Comme à son habitude, Ishigami sortit de chez lui à sept heures trente-cinq. Le vent était plutôt froid pour un mois de mars. Il se mit en route, le menton enfoncé dans son cache-nez, et jeta un coup d’œil sur l’abri à vélos avant de quitter son immeuble. La bicyclette verte qui l’intéressait n’y était pas garée.
(Incipit)
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Je pense continuer à vivre avec la conviction que je ne suis personne d'autre que moi-même.
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A force de lire des demandes de conseils, j'ai compris une chose. Les gens qui m'en envoient ont souvent déjà décidé ce qu'ils allaient faire. Ils me demandent conseil pour s'assurer qu'ils ont pris la bonne décision.
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C’est un père drôlement sévère. Pourtant, quand le corps s’affaiblit, on devrait s’adoucir.
(p. 116)
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Les victimes le percevaient peut-être comme leur adversaire, mais je ne crois pas que mon père prenait aveuglément parti pour les accusés. Il ne discutait pas des détails des affaires sur lesquelles il travaillait, mais il m'a souvent expliqué la vision qu'il avait de son métier. Son but n'était pas simplement de réduire les peines de ses clients, mais de leur faire comprendre la gravité de leurs actes. Pour lui, le fondement de son activité d'avocat était d'enquêter minutieusement sur les affaires dont il s'occupait. Je n'arrive pas à penser que quelqu'un ait pu le haïr au point de le tuer, expliqua-t-elle d'un ton enflammé, au point que sa voix devint rauque et que ses yeux s'embuèrent.
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Les autorités avaleraient leur langue plutôt que de parler de danger. Le faire reviendrait à renier le mythe de la sûreté des centrales nucléaires.
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Un go de saké dans une mesure d’un go.
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Je lui ai demandé s’il s’était réveillé mais il ne m’a pas répondu. Il regardait dans ma direction, mais c’était comme s’il ne me voyait pas. Il n’avait pas l’air d’entendre ma voix non plus. Il regardait l’espace d’un œil vague. C’était comme s’il n’avait plus d’âme. Mais papa m’a dit une fois que l’âme n’existait pas. Il m’a appris que les hommes bougeaient grâce à leur cerveau. Alors c’est son cerveau qui ne va pas peut-être. (p.117)
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Chacun n’a-t-il pas une maison où l’enfant qu’il était est mort autrefois ?
On fait seulement semblant de ne pas voir qu’il s’y trouve encore parce qu’on ne tient pas à le rencontrer.
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De l'extérieur, le commissariat ressemblait à un immeuble de bureaux récent, mais l'ambiance à l'intérieur était radicalement différente. La première chose qui sautait aux yeux était le grand escalier. Il avait une belle rampe sculptée. Le comptoir d'accueil était en marbre, et le lampadaire qui pendait au plafond était ancien. Le policier leur expliqua qu'au moment de la rénovation du commissariat, il avait été décidé, comme l'avaient suggéré de nombreux employés, de garder une partie de la décoration originelle.
Il les conduisit dans un petit espace accueil, et leur demanda s'ils avaient soif. Bien qu'ils aient dit non, une policière leur apporta du thé vert.
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