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Citations de Kate Quinn (189)


- J'aime bien tes défauts. Mais je suppose qu'on choisit rarement ceux dont les défauts sont assortis aux nôtres. On préfère toujours la personne qui nous convient le moins, n'est ce pas ?
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Le travail d'espion est sans doute celui qui apporte la plus grande satisfaction au monde. Les mères vous diront que la vocation ultime est la maternité. (...) Je préfère mille fois prendre le risque de recevoir une balle à la sécurité d'avoir à changer une couche sale.
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"J'aime comme tu frottes la cicatrice sur le dos de ta main quand tu es inquiet. J'aime la façon dont tu fais d'une épée une partie vivante de ton corps. J'aime quand tu poses sur moi un regard brûlant, comme si tu me voyais pour la première fois. J'aime en toi la noirceur qui veut tuer le monde entier, et la douceur qui le regrette ensuite. J'aime ta façon de rire, comme si tu t'étonnais simplement de pouvoir le faire. J'aime quand tu m'étouffes sous tes baisers. J'aime ta façon de respirer, de parler, de sourire. J'aime que tu me serres si fort que j'en ai le souffle coupé. J'aime ta façon de faire de la mort une danse. J'aime la confusion que je lis dans tes yeux quand tu t'aperçois que tu es heureux. J'aime chaque muscle et chaque os de ton corps, chaque repli de ton âme. Je t'aime tant que je ne peux pas le dire à voix haute en plein jour. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime."
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- Je sais qu'on dit que j'ai peur de mon ombre.
Paulinus sursauta. Une fois de plus, Domitien avait lu dans ses pensées.
- Mais, sachant que la moitié des dix empereurs qui m'ont précédé ont péri de mort violente, je serais stupide de ne pas redouter les assassins. Le métier d'empereur est dangereux.
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Ne valait-il pas mieux rêvasser sur un homme dont la vie serait brève ? Il garderait toujours la beauté de sa jeunesse, et si jamais on se lassait de lui, on n'aurait pas à attendre longtemps qu'il s'en aille. P. 17
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Quel est le contraire d'un lac ?
Le ciel.
Quel est l'opposé de se noyer ?
Voler.
Car si vous vous éleviez librement dans les airs, jamais l'eau ne vous submergeait la tête. Vous pouviez tomber, vous pouviez mourir, mais vous ne pouviez pas vous noyer.
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- [...] A partir d'aujourd'hui, tu combattras pour moi, où et quand je te le dirai. Je suis un laniste. Tu sais ce que ça veut dire ? Non ? [...] Le laniste, mon cher, c'est celui qui entraîne les gladiateurs. Tu seras gladiateur. Ce n'est pas une mauvaise vie... les femmes, l'argent, la renommée... Tu vas prêter serment maintenant et commencer l'exercice dès que tes os seront recollés. Répète après moi : " Je promets de supporter le feu, les chaînes, les coups, la mort par le fer". C'est le serment des gladiateurs, mon ami.
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Du safran. Bonne Santa Marta, quand avais-je respiré ce parfum pour la dernière fois ? Et ce doux fumer du canard a la broche qu'on arrose de miel et de jus d'orange ? Une odeur plus piquante : certainement de vinaigre fin, celui qu'on fait venir de Modene, à la fois si aigrelet et si doux à la langue que les larmes vous viennent aux yeux...
Depuis des semaines, l'air autour de moi n'avait que l'odeur âcre de la peur, son goût saumâtre - et voici que je humais ces doux parfums et que la peur avait disparu. Sans meme le vouloir, j'étais passée devant le groupe des apprentis inquiets et j'avais suivi à l'intérieur mon nez transporté. La cuisine était pleine de monde, mais je fermai simplement les yeux et respirai avec ravissement. L'huile d'olive. De la bonne huile qui grésillait dans la poêle au lieu de se gâter tristement dans sa cruche. Une huile a peine sortie du pressoir, qui devait encore couler verte et luisante... La douce brûlure du poivre fraîchement moulu... L'odeur du sel et de fumée du fromage dont on vient d'entamer la roue - je n'avais pas senti un bon fromage depuis plus d'un an. La farine, celle qu'on mond tres fin, si légère qu'elle s'envole dans l'air. Et une chose délicieuse en train de mijoter sous la croûte....
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J'avais souvent regretté de ne pas être aussi douée pour cerner les gens que je l'étais pour résoudre un problème d'arithmétique : de ne pouvoir me contenter de les décomposer en dénominateurs communs et de les résoudre. Les chiffres ne mentaient pas ; il y avait toujours une solution, et la solution était soit juste soit fausse. C'était simple. Mais rien dans la vie n'était simple et, dans ce cas précis, je n'avais aucune opération à faire pour trouver une solution. Il y avait juste moi, et le désordre que je représentais, assise à une table face à ma mère qui ne partageait aucun dénominateur commun avec sa fille.
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Il y a deux catégories de fleurs chez les femmes. Le genre qui s'épanouit dans la sécurité d'un vase. Et le genre qui survit quelles que soient les conditions... Même dans le Mal.
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« Ma maîtresse et son père partirent le lendemain matin dans un grand tumulte de chariots, d’esclaves et de litières incrustées d’argent. J’étais libre. Libre ! Le soleil de juillet me cuisait la peau, la poussière qui montait des rues me faisait suffoquer, les nuits étouffantes ramenaient les cauchemars familiers, mais j’étais libre. Plus besoin de suivre Lepida avec un éventail et un mouchoir en subissant ses remarques cuisantes. Plus de Pollio aux mains moites dans les couloirs sombres. Plus de travail, puisque l’intendant avait cessé de surveiller sans relâche nos allées et venues pour passer toutes ses journées au cirque à regarder les courses de chars. Les esclaves mâles filaient à la taverne, les servantes partaient rejoindre leurs amants, et personne ne s’en souciait. »
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Il n'a pas réussi à refermer ses doigts sur le manche du poignard. Il avait peut-être la force de dix hommes, mais le ruisseau de sang avait tout emporté. Il m'a regardé, et j'ai pris le poignard dans sa main. Je ne savais pas quoi dire, je ne connaissais pas les prières des Daces pour leurs guerriers mourants. Alors, j'ai simplement touché à mon cou l'amulette reçue d'un autre guerrier qui avait eu lui aussi un jour la force de dix. J'ai touché l'amulette, puis j'ai posé ma main sur le front du roi mourant et lui ai coupé la gorge.
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Le dernier jour, le dernier moment avant que l'enfer se déchaîne. Avant que la rour tourne et nous catapulte en l'air, nos projets si soigneusement élaborés se brisant en une pluit d'éclatd de diamant.
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- Le combat. C'est pour cela que vous avez rusé pour revenir de Montréal ?
- Si votre pays est en danger et si vous avez l'âge de vous lever et de le défendre, vous le faites, déclara-t-elle. Vous ne profitez pas de votre passeport canadien.
- Ou de votre passeport grec.
- Et vous ne vous enfuyez pas vers une escale plus sûre. Cela ne se fait pas, c'est tout.
- Je ne pourrais être plus d'accord.
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" Les vivants oublient. Les morts se rappellent. "
Les morts ne peuvent plus se battre. C'est donc, à nous, vivants, de nous battre pour eux. Nous avons un devoir de mémoire. Car, outre la roue de la justice, d'autres roues tournent. Le temps en est une, vaste, indifférente, et quand il passe et que les hommes oublient, nous courons le risque de revenir en arrière. Relâchant notre vigilance, nous avançons, indifférents, vers un nouveau futur, et nous retrouvons à contempler de vieilles haines semées et abreuvées par l'oubli qui éclosent en nouvelles guerres. En nouveaux massacres.

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La mort est quotidienne ; survivre est aussi imprévisible qu'un coup de théâtre.
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René eut l'air amusé.
- Mais, ma chère, je ne suis pas un Allemand.
Vous êtes pire. Un Judas français qui trahit les siens par pure cupidité. Si, à Lille, les Allemands étaient haï les gens comme René Bordelon l'étaient encore plus. Quand les Allemands auront perdu cette guerre, vous serez un des premiers pendus à un réverbère.
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Contrairement aux gens, les chiffres étaient ordonnés, rationnels, faciles a comprendre.
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Tout le monde a vécu une guerre différente.
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On a toujours des ennuis, quoi qu'on fasse, décréta Vix avec sagesse. Alors, autant faire tout ce qu'on peut.
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