Citations de Joël Dicker (2902)
Apprenez à aimer vos échecs, Marcus, car ce sont eux qui vous bâtiront. Ce sont vos échecs qui donneront toute leur saveur à vos victoires.
On vit vraiment à une époque de dingue : l'humanité a le coeur plein de merde, voilà mon avis.
Les pages blanches sont aussi stupides que les pannes sexuelles liées à la performance : c’est la panique du génie, celle-là même qui rend votre petite queue toute molle lorsque vous vous apprêtez à jouer à la brouette avec une de vos admiratrices et que vous ne pensez qu’à lui procurer un orgasme tel qu’il sera mesurable sur l’échelle de Richter. Ne vous souciez pas du génie, contentez-vous d’aligner les mots ensemble. Le génie vient naturellement.
Ils étaient tellement heureux de s’être retrouvés qu’ils avaient tous les deux mis cette parenthèse de trois ans sur le compte d’un malheureux concours de circonstances. Mais les concours de circonstances sont drapés d’apparences. Et il faut se méfier des apparences.
Les vraies blessures sont secrètes. Il faut les taire : elles ne cicatrisent que si on les garde pour soi.
— Tu connais le dicton : un ami c'est quelqu'un qu'on connaît bien et qu'on aime quand même.
Un bon livre Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé.
- Marcus, savez-vous quel est le moyen de mesurer combien vous aimez quelqu'un?
- Non
- C'est de le perdre.
Grâce aux livres,
Tout était effacé
Tout était oublié.
Tout était pardonné.
Tout était réparé.
- Tu sais, mon garçon, les adultes sont des gens bizarres.
- Je le sais.
...
- C'est quoi une pulsion?
- C'est quelque chose qui sort de nous sans qu'on sache bien pourquoi. Notre tête ne peut plus réfléchir et notre corps fait n'importe quoi, et après on regrette.
Tant qu'on n'est pas mort, la vie est devant soi.
Après les hommes, il y aura d'autres hommes. Après les livres, il y a d'autres livres. Après la gloire, il y a d'autres gloires. Après l'argent, il y a encore de l'argent. Mais après l'amour, Marcus, après l'amour, il n'y a plus que le sel des larmes.
Deux choses donnent du sens à la vie : les livres et l'amour
Espèrer qu'un jour cela aille mieux: peut-être est-ce cela l'amour.
– Il te faudrait une petite copine, Markie. Crois-tu que je ne sais pas que tu as rompu avec cette actrice télévisuelle ? Comment s'appelle-t-elle déjà ?
– Lydia Gloor. De toute façon, on n'était pas vraiment ensemble, Maman. Je veux dire : c'était juste une histoire comme ça.
– Une histoire comme ça, une histoire comme ça ! Voilà ce que font les jeunes maintenant : ils font des "histoires comme ça" et ils se retrouvent à cinquante ans chauves et sans famille !
– Quel est le rapport avec être chauve, Maman ?
– Il n'y en a pas. Mais trouves-tu normal que j'apprenne que tu es avec cette fille en lisant un magasine ? Quel fils fait ça à sa mère, hein ?
La vie est un roman dont on sait déjà comment il se termine : à la fin, le héros meurt. Le plus important n'est donc pas comment notre histoire s'achève, mais comment nous en remplissons les pages. Car la vie, comme un roman, doit être une aventure. Et les aventures, ce sont les vacances de la vie.
- Tu pleures ?
- Non, juste une poussière dans l’œil.
- C'est une réponse de roman, fit-il remarquer. Les poussières n'ont jamais fait pleurer personne.
- Les poussières de souvenirs, si.
"Un texte n'est jamais bon, me disait-il. Il y a simplement un moment où il est moins mauvais."
- [...] Vous savez, le journal va très mal financièrement : nous survivons parce que les locaux nous sont prêtés par la mairie. Les gens ne lisent plus la presse aujourd’hui, les annonceurs ne sont plus intéressés. Avant, nous étions un journal régional important, lu et respecté. Aujourd’hui, pourquoi liriez-vous l’Orphea Chronicle quand vous pouvez lire le New York Times en ligne ? Et je ne vous parle même pas de ceux qui ne lisent plus rien et se contentent de s’informer sur Facebook.
Je me remémorerai toujours ces années comme une période exceptionnelle : l'époque de trois adolescents heureux dans une Amérique bénie des dieux. (P30)