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4.48/5 (sur 23 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1970
Biographie :

J’aime franchir la frontière entre le monde des sciences, réfléchi, aux règles établies, et un second plus flou, irrégulier, sans limite et aux contours imperméables.

La lecture est pour moi une passion. Le manège des mots permet de s’évader de son quotidien, d’enrichir son imaginaire, de passer un agréable moment seul, pour ensuite partager ses émotions.

Sans oublier que le lecteur est le timonier de l’histoire car il est le seul à même d’interpréter, comme il le ressent, la personnalité des protagonistes, ou une scène, aussi banale qu’elle soit.

Qui je suis ? Je ne le sais pas moi-même. Vous en découvrirez une nuance à travers mes deux polars, fruits de mon invention, de scènes vécues piochées par-ci, par-là, et saupoudrés d’un peu de ma personnalité.

Vous pouvez également suivre mon activité sur Facebook:

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Jacques-Yves Martin est né en 1970. Il est enseignant en Physique-Chimie dans un lycée en région parisienne. Auparavant, il a exercé le métier de policier comme gardien de la paix dans le service Police-Secours du commissariat de Dijon.

Les voyages, les rencontres, les gens en général lui sont une source d’inspiration inépuisable. Il déteste l’injustice et l’autoritarisme. Les livres font partie de son quotidien. Steinbeck est l’un de ses auteurs préférés et tout particulièrement son ouvrage « Des souris et des hommes ».

Il publie son premier polar, Sans droit ni loi, en 2016, aux Éditions Flamant Noir; il récidive en 2017, reprenant son personnage de Boris Thibert, jeune officier de police, dans Ode à Caïssa, qu'il publie en auto-édition.
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Salon du Livre du Touquet, 11/2016 Bob Garcia interviewe Jacques-Yves Martin sur la sortie de son premier roman policier.


Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
La genèse de leur amitié était très ancienne. Ils avaient partagé ensemble tous les événements forts qui avaient façonné leur adolescence, puis leur passage dans le monde adulte. En somme, ils ne s’étaient jamais perdus de vue. Mais, au-delà de ce lien affectif inébranlable, Franck exerçait la profession d’interne en médecine légale, ce qui lui conférait un jugement différent de celui de Boris. Une analyse des faits tout aussi pragmatique et rationnelle, mais enrichie d’une compétence scientifique incontestable.
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Le temps était suspendu, stérile. Boris se retrouvait à nouveau face à la mort. Silencieuse, elle lui rappelait son insolente injustice et sa toute puissance. Elle frappait quand et qui elle souhaitait, sans crier gare, perfide, cruelle. La mort imposait son châtiment sans motif, ni raison, juste pour rappeler aux hommes qu'ils ne sont maîtres de rien.
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Avec un doigt si ensanglanté, tu aurais dû noter du sang un peu partout. Ici, on ne constate rien, sauf à l’endroit où la main reposait. Pareil pour le cou, on n’observe aucun frottement, juste un hématome causé par la pression de la corde. Tout est ordonné, rangé, contrôlé.

Boris, stupéfait, écoutait son ami étayer la thèse du meurtre. Une conclusion qu’il refusait inconsciemment d’entendre, par peur de ne pas être à la hauteur de l’engagement tacite qu’il s’était toujours imposé d’honorer, c’est-à-dire : lutter contre l’injustice.

Le rapport de Franck lui parut durer une éternité. Il se sentait désemparé. Ses membres devenaient cotonneux, il s’inquiétait et voulut comprendre :

— Tu es en train de me dire qu’il est fort probable que cette femme ait été assassinée ? Moi qui n’attendais qu’une chose, que tu me dises que je faisais fausse route. Quelle merde ! Comment vais-je faire pour prouver tout ça ? Le procureur a clos le dossier.
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Sa main arrêta sa course vers la bouteille de whisky lorsque la sonnerie du téléphone posé sur la table basse retentit.
Il décrocha sans attendre :
— Allô ?
— Ouais, c’est moi… annonçait l’interlocuteur, d’une voix pressée.
— Bon sang, tu en as mis du temps ! Alors, raconte… ?
— J’ai fait ce que j’ai pu. Mais c’est bon.
— Quoi, « C’est bon » ? Tu es sûr ? Je veux que toute cette histoire se termine !
— Calme-toi. Je te dis que ça va. C’est fait ! Par contre, je te préviens, pas un mot. À personne !
— Entendu. Mais tu…
Le type semblait téléphoner pour confirmer que la mission avait été effectuée, mais n’avait pas l’intention de s’éterniser sur les détails :
— … Je te laisse, j’ai à faire.
— Ouais, bon… Ciao. Eh, non, attends !
— Quoi encore ?
— Maintenant, je veux que tu arrêtes tes conneries… lui ordonna-t-il, un peu anxieux.
L’autre type raccrocha sans répondre.
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L’arme du crime n’avait pas été retrouvée sur place et il n’y avait aucune marque au sol. La seule information que les deux policiers purent obtenir fut l’identité de la victime. Elle s’appelait Natacha Vernoscky et était domiciliée dans le bâtiment où elle avait été assassinée. Rien ne semblait manquer dans son sac à main. Il y avait un porte-monnaie contenant soixante euros et trente-huit centimes. S’y trouvaient aussi sa carte bancaire et un trousseau de clés. Le vol ne semblait pas être le mobile. La victime était habillée ; le crime sexuel pouvait certainement être exclu.
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Issu d’une famille modeste, il avait fait des études en droit pénal et avait longuement hésité entre le métier de policier et celui d’avocat. Son choix avait été difficile. Son rejet de l’injustice et sa soif pour les causes perdues leprédestinaient au métier d’avocat. Pourtant, une fois son diplôme en poche, il ne souhaitait plus se consacrer aux études. Il éprouvait le besoin de se sentir utile, alors il se présenta tout de suite au concours d’entrée au grade de lieutenant de police, qu’il empocha avec facilité et qui lui permit de satisfaire son appétence pour le terrain.
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Issu d’une famille modeste, il avait fait des études en droit pénal et avait longuement hésité entre le métier de policier et celui d’avocat. Son choix avait été difficile. Son rejet de l’injustice et sa soif pour les causes perdues le prédestinaient au métier d’avocat. Pourtant, une fois son diplôme en poche, il ne souhaitait plus se consacrer aux études. Il éprouvait le besoin de se sentir utile, alors il se présenta tout de suite au concours d’entrée au grade de lieutenant de police, qu’il empocha avec facilité et qui lui permit de satisfaire son appétence pour le terrain
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Son corps souffrait, parfois coinçait, mais le plaisir de l’effort le récompensait à chaque fois. Seulement, depuis quelque temps, il n’éprouvait plus le besoin de courir. Il n’y pensait même pas. C’est en revoyant ses baskets au fond du placard qu’il se rendit compte qu’il y avait longtemps qu’il n’avait plus couru ; il ressentit un léger pincement au ventre. Il regarda le ciel, et malgré d’épais nuages gris, il se décida à aller faire quelques tours de piste, même si toutes ses pensées le ramenaient systématiquement au spectre de Caroline.
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Chaque pas dans cette enquête était une lutte, mais il progressait. Il avait réussi et avait obtenu un nouvel élément concret. Une certitude : la serrure avait été changée. Par qui et dans quel but ? Il ne pouvait toujours pas accréditer l’hypothèse que cette opération soit l’œuvre de la victime. Dans le cas contraire, sa mère aurait eu un double. Alors, pour le moment, il ne savait pas à quoi pouvait lui servir ce nouvel élément qui ne faisait qu’épaissir un peu plus le mystère autour du décès de Caroline ; il devait persévérer.
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Un jour, c’est un super flic, un héros, qui a donné sa vie pour la France. Le lendemain, elle le traite d’alcoolo dépressif et dit qu’il s’est suicidé. Je ne comprends plus rien à ses histoires. Ce qui me fait peur, c’est qu’à mon tour, il m’arrive de picoler de temps en temps. Quand je n’y arrive plus, quand je veux plus penser à rien. Je bois un verre, juste comme ça… Comme un paumé seul chez moi. L’alcool me brûle les entrailles, et ça me soulage. Puis je culpabilise. Je me dis que je suis qu’un pauvre con !
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