Citations de Hell Faith (54)
Tu es la seule lumière dans mes ténèbres. Et je te promets, Malia Kula, que je me tiendrai prêt à la rallumer, à chaque instant où elle vacillera, chaque fois qu’elle faiblira. Je deviendrai une allumette, un briquet, une pierre, mais je ne te laisserai pas t’éteindre. Parce que toi seul sais éviter le naufrage.
Je ne veux plus pleurer pour cette histoire. Je l’ai déjà trop fait, au point d’inonder un village entier. Je veux devenir un désert.
Aride.
Survivant.
Aussi protecteur que menaçant.
Il a ce magnétisme qui agit sur moi et qui devrait m’effrayer, mais qui a un goût de maison.
Je ne sais pas réparer.
J’ai l’habitude de foutre le bordel, et de m’enfuir avant que ça me retombe dessus. Je n’ai pas appris à recoller les morceaux.
Il est le versant hostile de la montagne. Pas le chalet chaleureux qu'on s'imagine, ni le chocolat chaud dans sa tasse fumante, ou le sapin qu'on illumine en fin d'année. Il n'y a pas de décorations dans ses branches, pas de plaids en laine autour de lui, mais je veux creuser sous la glace pour voir ce qu'il s'y trouve, persuadée qu'il est bien plus que ça.
Elle a été façonnée pour faire craquer toutes mes fêlures.
Les nuages sont toujours là, et sans doute que d'autres typhons nous attendent, mais j'ai confiance en sa capacité à se protéger du mauvais temps.
Elle ne calme pas l'incendie.
Elle est l'oxygène qui l'alimente.
Le monde est beau.
Surprenant.
Epoustouflant.
Dur et doux à la fois.
Tu t'braques
A chacune de mes remarques.
Pourtant j'ai l'impression,
Que c'est toi qui m'braques,
Me foutant l'cœur en vrac.
Mais si j'contre-attaque,
Tu m'détraques.
Elle a repris le pouvoir. Et je ne peux rien dire. C'est moi qui le lui ai donné.
Je lui ai offert un foutu trône.
Je viens de signer un pacte avec le diable.
Mais si l'enfer ressemble à ça, je me jetterai moi- même dans les flammes.
Tu es le feu, mordant, destructeur, chaleureux. Et tu fais vaciller mon monde. Chaque fois que je plonge dans tes yeux, j'ai l'impression d'être enfin à la maison.
Elle a le pouvoir de maîtriser l'incendie, mais si elle le choisit, elle peut aussi le raviver, l'entretenir, et tout brûler autour d'elle.
Je ne connais que trop bien cette sensation. Quand les murs tout autour de nous semblent se rapprocher, prêts à nous écraser, ne nous laissant aucune échappatoire. Comme si on devenait claustrophobe et qu'on n'arrivait plus à respirer.
Qu'on nous retenait prisonnier, les mains liées. Et que la seule solution était de courir très loin.
C'est peut-être ce que 'aime le plus dans l'eau, cette impression hors du monde. Ce calme, cette plénitude qui m'emporte.
La sensation d'avoir amerri dans un univers parallèle inconnu, sans pour autant que ça m'effraie
- Désolée, je... je me demandais si c'étaient tes lèvres qui étaient saveur framboise ou si c'était vraimen dû au cocktail.
Putain. Elle va m'achever.
- Ton verdict?
Je joue avec le feu.
- Tu as le goût de la tempête.
Je crois que ça te fait peur de savoir que tu peux avoir ce que tu veux si tu t'en donnes les moyens. C'est plus facile d'être un raté, plus facile d'avoir mauvaise réputation, tu as bien trop peur des répercussions du contraire, tu as peur du succès, parce que tu as peur d'avoir quelque chose à perdre. Sauf que c'est déjà trop tard, Kean. Tu as déjà quelque chose à perdre, crois-moi, tu finiras par le regretter si tu ne te réveilles pas.
Tu dis ça, mais un jour, une fille volera ton cœur. Et tu ne pourras rien faire, elle aura jeté la clef à la mer. Tu devras te démener pour aller la récupérer. Mais en chemin, tu t’apercevras que ce n’est pas la clef qui compte, et que tu pourrais combattre n’importe quel monstre pour le prouver.
Elle m'embrasse comme si deux choix s'offraient à elle: se perdre dans ce baiser, ou balancer mon corps à la mer.
Tu as le goût de la tempête.