Le thérapeute doit utiliser un langage simple, non conceptuel, pour inviter la personne à se mettre en position d'observer et décrire ce qui vient dans son champ de conscience : sensation, émotions, images, souvenirs et pensées.
Ce ne sont pas les explications psychologiques qui alimentent le travail, mais plutôt l'intuition de l'essentiel.
La santé n'est pas un état stable, mais un état qui demande à être constamment redynamisé notamment par nos interactions avec notre environnement et notre créativité mise au service de nouveaux ajustements.
Nous ne pouvons souscrire à la croyance de la neutralité, fût-elle bienveillante. Toute présence, même silencieuse et invisible, a un impact.
Le sens de l'expérience se construit dans une interaction entre le patient et le thérapeute. Tous deux participent à une co-création qui n'est ni le seul fait de l'un, ni seul fait de l'autre.
La plus grande fonction du thérapeute est sa présence, car c'est elle qui soutient le patient. Il s'agit d'une présence active et mobilisatrice. Cette forme de soutien fournit au patient un continuum sécurisant et signifiant: "Je suis là, je reste là, avec vous, quoiqu'il arrive". Cette sécurité est la condition minimale pour établir ou rétablir un lâcher prise, une respiration, une circulation.