Gonzague, éditeur aux Éditions Emmanuel nous présente "Éclats de vie" de Blanche Streb
https://www.editions-emmanuel.com/catalogue/eclats-de-vie/
On désespère du monde dans lequel on vit si on oublie cela, si on ne s’émerveille plus devant le bien dont l’homme est capable, et auquel une foule immense, que nul ne peut dénombrer, de toutes nations, peuples et langues, rend témoignage chaque jour.
Et la poésie, que c'est beau. On ne peut pas vivre sans poésie. Elle permet, d'une manière qui lui est propre et unique, de décrire le monde, d'en traduire le sublime comme le tragique, parfois de le réparer, souvent de le faire aimer. La poésie est une expérience spirituelle de la vie. Elle cherche à traduire l'expérience humaine et le chant déchirant du monde.
L’émerveillement, tout en nous transportant ailleurs, intensifie notre présence au monde.
Les enfants sont des professeurs d'essentiel. En tout cas, tant qu'ils n'ont pas été abîmés par la dureté des adultes ou l'âpreté de la vie.
L'émerveillement comme l'espérance ne suppriment pas le mal en nous mais font naître ce qui le combat le mieux : le désir du bien.
Technologie et économie, main dans la main, nous conduisent vers un « progrès » que rien n’arrêterait, et que la politique, soumise ou aveuglée par ses intérêts immédiats, finit par considérer comme inéluctable.
Chaque nouvelle vie est une nouvelle vie éternelle, et donc une porte ouverte sur l'éternité. Un jour nous naissons et nous ne mourrons jamais...
dans la revue "Prier " de juin 2020
[L'émerveillement] ne rend pas l'ordinaire merveilleux mais donne de voir le merveilleux dans l'ordinaire
P. 16" L'émerveillement, tout en nous transportant ailleurs, intensifie notre présence au monde. Il améliore notre réalité en nous faisant tout simplement mieux apprécier ce qui est. Il ne rend pas l'ordinaire merveilleux mais donné de voir le merveilleux dans l'ordinaire."
Demain, j’aurai trente ans, et comme cadeau on vient de m’apprendre que je suis sûrement stérile.