Nationalité : France
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Biographie :
Bill François es un scientifique, spécialiste des animaux marins et orateur.
Passionné par le monde marin, de pêche et de plongée, il étudie la Physique à l'ENS puis se consacre à la recherche sur l'hydrodynamique.
En 2019, à 25 ans, il est en 2ème année de doctorat au Laboratoire de Physique et Mécanique des Milieux Hétérogènes (PMMH) à l’ESPCI Paris, grande école d’ingénieurs en physique et chimie. Le sujet de sa thèse : la mécanique des fluides appliquée à la nage des bancs de poissons.
Les concours d'éloquence, comme le Grand Oral sur France 2 en 2019, qu'il remporte, le propulsent vers son autre monde : celui des mots. Il mêle ces univers, pour nous transmettre son envie de protéger les océans.
Il a déjà participé à de nombreux concours d’éloquence, internationaux en langue française comme le championnat du monde de débat francophone, ou nationaux en français et en anglais, comme les journées de l’éloquence à Aix en Provence ou le FDA.
Bill François prépare également un spectacle. En attendant, il fait la première partie de Caroline Vigneaux.
En 2019, il publie son premier livre, "Éloquence de la sardine", consacré aux espèces aquatiques.
+ Voir plusBill François es un scientifique, spécialiste des animaux marins et orateur.
Passionné par le monde marin, de pêche et de plongée, il étudie la Physique à l'ENS puis se consacre à la recherche sur l'hydrodynamique.
En 2019, à 25 ans, il est en 2ème année de doctorat au Laboratoire de Physique et Mécanique des Milieux Hétérogènes (PMMH) à l’ESPCI Paris, grande école d’ingénieurs en physique et chimie. Le sujet de sa thèse : la mécanique des fluides appliquée à la nage des bancs de poissons.
Les concours d'éloquence, comme le Grand Oral sur France 2 en 2019, qu'il remporte, le propulsent vers son autre monde : celui des mots. Il mêle ces univers, pour nous transmettre son envie de protéger les océans.
Il a déjà participé à de nombreux concours d’éloquence, internationaux en langue française comme le championnat du monde de débat francophone, ou nationaux en français et en anglais, comme les journées de l’éloquence à Aix en Provence ou le FDA.
Bill François prépare également un spectacle. En attendant, il fait la première partie de Caroline Vigneaux.
En 2019, il publie son premier livre, "Éloquence de la sardine", consacré aux espèces aquatiques.
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Découvrez notre délicieuse interview de Bill Francois, l'auteur du livre « le plus grand menu du monde ». L'auteur revient notamment sur ses premières impressions sur l'enregistrement de son livre en version audio !
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Même s'ils sont à l'origine de nombre de nos mets, nous réservons un triste sort aux insectes. Leur masse totale dans nos campagnes a diminué de 80 % en moins de trente ans. La cause est ironique : protéger nos cultures... alors même que ces bestioles nous offrent bien plus de plantes qu'ils ne nous en volent.
L'Empire néerlandais, qui tira sa richesse de l'abondance des harengs de la mer du Nord et son essor de la culture des muscadiers, dut sa ruine à des fientes de pigeon. Notre grande histoire n'est qu'un petit maillon des chaînes alimentaires.
il récoltait triomphalement des pistaches tout à fait locales, et avec elles la preuve scientifique irréfutable de la fécondation des plantes.
Vaillant relata sa découverte devant l’Académie des sciences, en un discours au vocabulaire… fleuri. « Les fleurs sont le sexe des plantes », déclara-t-il d’emblée, avant de comparer pistils et étamines aux organes génitaux femelles et mâles des animaux et de décrire les « ébats amoureux » des arbres et leurs « violents transports » – des termes extrêmement osés pour l’époque.
Vaillant relata sa découverte devant l’Académie des sciences, en un discours au vocabulaire… fleuri. « Les fleurs sont le sexe des plantes », déclara-t-il d’emblée, avant de comparer pistils et étamines aux organes génitaux femelles et mâles des animaux et de décrire les « ébats amoureux » des arbres et leurs « violents transports » – des termes extrêmement osés pour l’époque.
Pourquoi l’homme moderne a-t-il toujours peur des requins, alors que les statistiques nous prouvent que même les grille-pain font chaque année dix fois plus de victimes que tous les requins réunis ?
Mais en un instant un crissement se fait entendre dans le calme des abysses. Les panneaux de ferraille d'un chalut raclent le récif, à une vitesse prodigieuse à laquelle rien ne peut échapper, emportent tout dans une vaste poche, ne laissent qu'une traînée de vase. Il faudrait des millénaires de travail minutieux des polypes pour reconstruire le récif, des siècles de la lente croissance des sébastes pour le repeupler. Mais le chalut revient, inéluctable, creuser dix fois par an les mêmes cicatrices.
"Lorsque vous avez plongé la tête sous la mer pour la première fois, vous avez entendu un son très étrange..."
Bientôt de nouvelles façons de vivre ensemble apparaîtront peut-être grâce aux champignons, maintenant que l'on a plus que jamais conscience que nous ne sommes qu'une infime partie d'un tout, que nous devons notre vie à une kyrielle d'entités bien différentes de nous, sans lesquelles nous ne serions rien.
Le bruit ambiant marin est un minerai de sons, où se dissolvent les voix de mille êtres invisibles, qui nous content leurs histoires. La tempête comme la molécule d'eau, la baleine bleue comme la crevette jouent chacune sa mesure du concert, jettent chacune sa pincée de notes dans le mélange.
Car le thon rouge est doté d’une force hors du commun. Cet animal s’est adapté à la vie en haute mer, dans les solitudes bleues et mouvantes. Il ne connaît pas d’abri où se reposer, donc il ne s’arrête jamais de nager. Il vit comme un voyageur permanent suivant les courants. Même lorsqu’il dort, c’est en nageant. S’il cesse de nager, le thon coule et se noie, car il ne respire que lorsqu’il avance. Ses branchies ne fonctionnent que si un courant d’eau les traverse constamment. Son corps n’est essentiellement qu’un immense muscle, alimenté par un énorme cœur. Tous les autres organes sont réduits au strict nécessaire
Dans la société d'aujourd'hui, notre place dans la chaîne alimentaire est perdue. On ne capture plus ce qu'on mange, on ne voit même plus nos aliments sous une autre forme que celle d'aliments, et, peu à peu, on oublie jusqu'à l'existence de ces êtres dont on se nourrit. On nie la vie de la créature qui est devenue un plat industriel. On devient sourd à tous les récits de ces existences que l'on consomme, à toutes leurs histoires qui sont pourtant autrement plus nutritives que les seules calories décomptées sur l'emballage.
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