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3.68/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Alger , le 29/06/1956
Biographie :

Béatrice Bonhomme-Villani, née à Alger le 29 juin 1956, est un écrivain, poète, essayiste et directrice de revue française.

Béatrice Villani est la fille de Mario Villani (1916-2006), élève de Jean Grenier et peintre. Elle grandit avec ses quatre frères, Arnaud, Philippe, Bernard et Patrice. Elle suit ses études à Nice en hypokhâgne et Khâgne au lycée Masséna.

Source : Wikipedia
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Bibliographie de Béatrice Bonhomme   (22)Voir plus

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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Martine Broda 0:32 - Sylvie Fabre G 1:57 - Maximine Lagier-Durand 2:33 - Amina Saïd 3:53 - Béatrice Bonhomme 4:17 - Hélène Dorion 5:15 - Alicia Gallienne 6:50 - Générique Contenu suggéré : #11 : https://youtu.be/UGX87mD2NRE #10 : https://youtu.be/gpR3cP7lxR4 #9 : https://youtu.be/DtWZIHZU7Vo #8 : https://youtu.be/¤££¤55Le Nouvel Athanor49¤££¤ #7 : https://youtu.be/bPexQr8zYWY #6 : https://youtu.be/IKim_loBAbs #5 : https://youtu.be/p1ZeL66gnaY #4 : https://youtu.be/yos¤££¤58Le Castor Astral72¤££¤ #3 : https://youtu.be/D_5987PxJRU #2 : https://youtu.be/wGvAEiMIJ2k #1 : https://youtu.be/2eLyH8-CM68 https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8qhOvXJDXpE1fe92htazYwn https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤66PoétessesFrançaises67¤££¤ Références bibliographiques : Couleurs femmes, poèmes de 57 femmes, Paris, co-édition le Castor Astral/Le Nouvel Athanor, 2010. La poésie à plusieurs voix, rencontres avec trente poètes d'aujourd'hui, sous la direction de Serge Martin, Paris, Armand Colin, 2010. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Alicia Gallienne, L'autre moitié du songe m'appartient, Paris, Gallimard, 2019. Images d'illustration : Martine Broda : https://www.babelio.com/auteur/Martine-Broda/183879 Sylvie Fabre G : https://www.editionsunes.fr/catalogue/sylvie-fabre-g/ Maximine Lagier-Durand : http://editionsws.cluster011.ovh.net/wp-content/uploads/2011/04/Maximine.jpg Amina Saïd : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amina_Saïd#/media/Fichier:Amina-Saïd_Hazam_(21e_Maghreb_des_Livres,_Paris,_7_et_8_février_2015).jpg Béatrice Bonhomme : https://www.southeastreview.org/single-post/poetry-by-béatrice-bonhomme-translated-by-emelie-griffin Hélène Dorion : https://www.lesoleil.com/2020/10/15/entretien-public-avec-helene-dorion-pour-donner-vie-aux-mots-4119980a99b2ea22baac03f17396a0e7 Alicia Gallienne : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/01/31/alicia-gallienne-etoile-filante-de-la-poesie_6027964_

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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
8./Stèle


Extrait 2

Elle est cette énigme que tous les hommes interrogent, posée, par la grâce de sa beauté, comme une idole dans un carrefour de mythes.

Elle est cette femme vieillie dans les sarments de vigne, aussi foncée que la terre.

Elle est cette terre où s'éparpille un peu de sa poussière.

Elle n'est qu'un passage, la réunion de quelques cellules devenue splendeur au printemps, cette question devant l'univers, cette interrogation au monde dans l’émouvance parfaite d’un arc de paupière.

Et puis posée au détour d’un chemin, elle est une stèle oubliée sur un corps

nu.
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Ces après-midis
  
  
  
  
Ces après-midis
Où le noisetier tremble dans le vent
Une barrière de jardin en bois usé
Les plumes roses du mimosa japonais
Ouvrent leurs ailes

Les graines de l’acacia
Attendent leur germination de
Lumière

Un coq en clairon de Chantecler
Cueille le sillon de sieste
Poudrée de cèdre bleu

Il y a dans le temps
Une enfant qui court
Elle ressemble à la folie de l’herbe
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tu es dans la blessure
de ce printemps
dans ces chambres que nous
n’aurons pas
dans cet amour qui
fait si mal, là où
se pose la minceur
de ton corps nu
sur des draps blancs
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Ils sont tous là
  
  
  
  
Ils sont tous là
Dans le silence qui s’est posé
Les morts comme les vivants
La pluie perce ses gouttelettes
Puis se fait glorieuse
Dans un ciel pastel

Tout le temps s’est posé
Sur le cœur
L’enfance enracinée de soleil et de pluie.
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Béatrice Bonhomme
Les greniers chauds
Au ventre de la paille
L'odeur des poutres et des combles
Donne envie de paresser
En face de la lucarne du ciel.

(" La maison abandonnée")
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Un passage comme si de rien n’était
Et voilà que je me remets à pénétrer les mots de la vie
Un soleil sur la nappe rouge La pompe au milieu de la cour
Ne ramenant plus d’eau
Mais la source est toujours présente
Avec l’eau claire que l’on aperçoit
À travers la fente des pierres
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L'Être
extrait 3
  
  
  
  
C’est un combattant, une bataille
Avec son absolu en bannière
Discret de tout ce qu’il sait
Lucide de ce qu’il ignore.

Il a fait ses comptes et son cœur
Accepté la perte et le deuil
Réconcilié avec le temps
Il s’est dessaisi de tout.


Blotti au creux du rien
Quelqu’un pourtant garde la lumière.
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1


Extrait 1

Tu te souviens, quand nous l’avons retrouvé, posé sur la neige, alors qu’il serrait contre lui cette seule rose. Elle avait gardé du sang sur ses pétales et le cœur battait dans la rose. Mais, lui, son cœur avait cessé de battre, il avait confié son cœur à la rose. Le sang de la rose battait encore quand on a ouvert sa main et que l’on a déposé la rose sur la neige.

Dans la maison, le vase était resté fleuri, alors qu’il s’était désormais éloigné pour prendre la couleur de la neige. Alors qu’il devenait du marbre, les roses déposées dans le vase continuaient à vivre.

Il a emporté une rose avec lui et il l’a gardée dans sa main. Quand nous sommes arrivés le cœur de la rose brûlait encore.
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L'Être
extrait 1
  
  
  
  
[…]

Combien de temps a-t-il attendu ?
Le temps d’une vie y est passé
À espérer que des bras s’ouvrent
Et préférant le dénuement.

L’éclat de la lumière
Les plateaux enneigés
L’ont rendu à sa solitude.


C’est comme s’il nous attendait
Ou est-ce nous qui l’attendons ?
Fragile, intouché
Dans sa minceur nue.

Nous restons devant lui
Les yeux fermés
Car il est fort
De n’attendre rien.
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Sauter dans la craie d’une marelle
extrait 1
  
  
  
  
On avait effondré les dernières illusions, et c’est là qu’on se retrouvait libres,
ouverts au moindre feuillage, à l’escargot polissant son miroir, à l’araignée
fourbissant ses pattes fines pour tisser la toile d’un cercle de lumière.

On n’avait plus regardé que le visage de ceux qui rient au soleil et tendent les
mains vers la chaleur d’une halte.

On avait ramassé des fruits de saison et attendu que la pluie vienne.


On avait dispersé des cendres d’amour sur des rochers face à la mer et faussé
Compagnie aux tombeaux de toutes sortes. Les tombeaux des mots, ou de
pierre. Il n’était plus resté que des maisons de feuille et des cris perdus dans le
vent.


On avait été heureux car on ne tenait plus à rien. On avait dessaisi les matins
comme les soirs, les fleurs comme les oiseaux s’étaient envolés des mains
déployées.


Il n’y avait plus de cages, plus de bonjour ni d’adieu.


Il y avait ces risées de vent qui plongent sur les mares et savent les friser, il y
avait l’eau verte d’un étang qui miroite dans l’éclaircie et le vélo qui habite les
paysages.
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