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3.71/5 (sur 815 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1989
Biographie :

Alexandre Galien est un fonctionnaire de police français. Il a grandi en Chine, a été scolarisé dans un lycée français de Pékin puis a fait des études de droit et de sciences criminelles, et finalement intégré en 2015 la Direction Régionale de la Police Judiciaire. Il a par la suite pris une disponibilité pour se consacrer à l’écriture.

Il a déjà publié deux romans à quatre mains sous le pseudonyme d'Alex Laloue avec son ex-compagne Marie Talvat : "À corps perdu" et "Comme des bleus" en 2019.

Il a remporté le prix du Quai des Orfèvres 2020 pour son roman "Les cicatrices de la nuit", qui s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires. Le deuxième volet de la saga, "Le souffle de la nuit", est sorti en septembre 2020 aux éditions Michel Lafon.

Il est depuis la rentrée 2020 en charge du cours "Roman Noir, époque sombre" à la Chaire d’écriture et de rhétorique de Sciences Po.
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Entretien avec Alexandre Galien à l'occasion de la parution de son roman 'Le Souffle de la nuit' au format poche, aux éditions Pocket. Découvrez les 5 mots choisis par l'auteur pour évoquer ce livre. Retrouvez toutes les critiques de 'Le Souffle de la nuit' sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Galien-Le-Souffle-de-la-nuit/1256004 Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/

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Citations et extraits (117) Voir plus Ajouter une citation
Je n’ai jamais compris cette tradition des salles de sport. S’enfermer dans des espaces confinés pour suer à plusieurs en écoutant de la musique électro me dépasse.
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Les trois flics en uniforme recueillaient l'identité de la prostituée qui aurait préféré se taire et de son client qui préférerait que sa femme n'apprenne pas qu'il avait été obligé de composer le 17 alors qu'en déboutonnant son pantalon, il avait heurté de son soulier une tête sans vie. Le brigadier Gourvennec, qui espérait terminer sa vacation sans avoir à faire de rabiot, commençait à perdre patience.

- Mais vous n'êtes peut-être pas obligé d'envoyer la convocation chez moi,
si ? Enfin ...
- Monsieur....

Le brigadier qui se souvenait pourtant parfaitement du nom du micheton, jeta un œil sur son calepin. C'était toujours bien qu'un quidam pense un flic plus bête qu'il ne l'était vraiment.

- Pardon, Monsieur Harlay, laissez-moi vous expliquer quelque chose : vous avez failli vous casser la figure sur un cadavre. Si j'en crois ce que vous m'avez dit, dans votre quotidien d'inspecteur des impôts, vous n'avez pas dû croiser beaucoup de macchabées. Moi, ça fait dix ans que j'en vois. Et je peux vous dire que celui-là, il va me falloir quelques rendez-vous de psy avant qu'il arrête de venir me chatouiller pendant mon sommeil. Donc, même si on voulait gripper les rouages d'une investigation criminelle pour protéger votre mariage, vous ne pourriez pas le garder pour vous.
Vous allez sûrement vous dire que j'outrepasse ma fonction de flic en tenue mais je vous conseille sérieusement d'en parler à votre épouse.

page 16
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La vieille dame cria de toutes ses forces. Un cri éraillé par les années d’existence, par la guerre, le labeur, les joies, les peines. Quatre-vingt-dix ans de sentiments, d’émotions, aujourd’hui réduits à néant par le décès du commandant Louis Lefort, groupe Cabarets. Yvette Lefort trépassait avant son enveloppe charnelle. Elle se mit soudain à haleter. Le médecin s’approcha d’elle et tira la sonnette d’urgence. Sur les joues rebondies du commissaire Atlan, des larmes qu’il ne cherchait plus à cacher cherchaient leur chemin jusqu’à s’effondrer dans sa barbe naissante. Graziani tenta de rester digne, quand Antoine sentait ses jambes défaillir. Les trois policiers étaient à poil. Leurs cartes, leurs flingues et leurs costards à la con n’y faisaient rien. La douleur d’une mère était toujours trop lourde, même pour des épaules de flic…
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- En parlant de ça, Jean, je vais annoncer la mort moi-même aux parents. Je pense que c'est mieux.

- De toute façon, c'est à toi de le faire. T'es chef de groupe, ça fait partie de ton job. C'est écrit sur ta fiche de paye. Juste en dessous de la CSG.

- Tu dois raquer en impôt sur la connerie, toi.

- J'ai jamais déclaré, sinon j'aurais rebouché le trou de la Sécu.

page 77
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Hakim s’excusa, fatigué par avance de devoir préparer un gâteau qui serait partagé le lendemain, tradition immuable du groupe à chaque faux pas de l’un de ses membres. Tradition qui avait le double avantage d’éviter les hypoglycémies lors des affaires trop chronophages comme s’annonçait celle-ci, et de créer un semblant de cohésion.
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Le consul lui adressa un sourire parfait et carnassier.
- Je saurai vous accorder tout le temps nécessaire, messieurs. Passons dans mon bureau, voulez-vous …
En pénétrant dans la pièce, Valmy ne put se retenir d’estimer le nombre d’exilés crevant de faim le long du canal Saint-Martin que l’on pourrait y loger. Au bas mot une trentaine.
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À l’arrière, Antoine ne pipait mot depuis une demi-heure. Épuisé par sa nuit, il suivait tant bien que mal ce que Jean lui avait appris en premier lorsqu’il était arrivé en PJ : « Quand tu as le temps de dormir, dors, quand tu as le temps de manger, mange, quand tu as le temps de pisser, pisse… Parce que tu ne sais jamais quand viendra la prochaine occasion… »
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Pour Philippe, la musique est une sortie de secours, le seul moyen d’offrir à son cerveau le répit qu’il mérite. Quand Django gratte sa guitare, quand Louis se met à chanter, quand Chuck Berry ou Keith Richards font résonner dans ses enceintes des riffs de génie. C’est à ces moments précis que Philippe Valmy devient un être dénué de souvenirs, d’affect, de névroses.
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Mais souvent tout est en nous. Les réponses et les raisons de nos colères.
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Il veut arriver le plus tard possible, laisser aux parents d'Anaïs quelques derniers instants de paix. Retarder d'une poignée de secondes le début du premier jour du reste de leur vie.
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